Pour progresser en lecture, rien de mieux que la lecture à voix haute ! Lire à haute voix permet d'améliorer la fluence, la prononciation des mots et l'aisance orale. Alors, quand votre enfant commence à savoir lire, n'hésitez pas à lui demander de vous lire une histoire à voix haute.
Le b.a.-ba de la méthode syllabique
Le principe est simple : commencer par apprendre les lettres, puis les sons, pour former ensuite les mots. On commence par le plus simple pour aller vers le plus complexe. Efficace, cette méthode d'apprentissage demande un investissement en temps car on avance progressivement.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
Le processus d'apprentissage de la lecture pour les enfants débute en troisième section de maternelle, vers l'âge de 4 - 5 ans. Il s'étale sur trois ans et se termine en cours élémentaire première année (CE1), où les enfants, dont l'âge varie entre 6 et 7 ans, sont généralement aptes à lire des textes courants.
Cela peut se faire en lisant des histoires simples ou en écoutant des histoires lues à voix haute. Utiliser des supports visuels : les élèves peuvent également utiliser des supports visuels pour apprendre à lire, tels que des affiches de vocabulaire, des images et des dessins.
Plus votre enfant lira les mêmes mots régulièrement, plus il les reconnaitra rapidement. La lecture sera donc plus rapide et moins FATIGANTE. Et il pourra enfin se concentrer sur le SENS des mots ! C'est la récompense de ses efforts !
Les causes peuvent être variées: sociales, pédagogiques (une méthode peu adaptée NDLR), ou cognitives (trouble mental NDLR)». Et d'ajouter: «La méthode syllabique a fait ses preuves, mais ce n'est pas la seule. Il faut surtout que ce soit une «méthode phonique», qui associe la lettre et le son.
Encourager, butiner et valoriser
On peut aussi le rendre fier en lui proposant de lire ou de mettre en scène un album pour son petit frère ou sa petite sœur. » Et pour renforcer sa confiance dans ses capacités de lecteur, « on le félicite, on le valorise, on lui dit qu'il progresse », ajoute Laure Herrenknecht.
Pour apprendre à lire, l'enfant doit donc d'abord développer son langage oral : En enrichissant son vocabulaire, sa syntaxe, ses capacités de compréhension et plus globalement, ses connaissances générales sur le monde. Mais aussi, en « retenant » la forme sonore des mots.
La première grande étape dans l'apprentissage de la lecture correspond au stade logographique. C'est le moment amusant où les enfants découvrent le potentiel des symboles, leur capacité à contenir toujours la même information. Ainsi, ils et elles passent dans la rue et mentionnent le nom d'une enseigne en la regardant.
Attendus de fin d'année de CP
Il commence à faire des liens : champs lexicaux, réseaux sémantiques, synonymes, antonymes, mots de la même famille. - Il constitue des répertoires. - Il précise le sens d'un mot d'après son contexte. - Il perçoit, en situation de réception, le niveau de langue familier.
La classe de CP est la première année du cycle 2 et constitue l'une des années les plus difficiles de l'école primaire. C'est une étape déterminante de la scolarité de votre enfant, car celui-ci y acquiert les bases fondamentales du socle commun des apprentissages et des connaissances.
Selon le ministère de l'Éducation nationale, à la fin du CP, l'enfant doit pouvoir reconnaître et savoir lire toutes les consonnes, les voyelles, les syllabes, mais aussi des mots usuels, et donner du sens à ce qu'il lit. Le saviez-vous ?
Le meilleur moyen de vérifier qu'un enfant sait lire, c'est de lui demander de raconter ce qu'il a lu. C'est à sa capacité de restitution d'un écrit, en employant éventuellement des synonymes, que vous mesurerez ce qu'il a compris et retenu.
On dit qu'un enfant “sait” lire quand il associe de façon automatique le déchiffrage des mots et leur compréhension. Si vous vous plongez dans le manuel de lecture de votre enfant, vous verrez qu'à Noël, il ne saura déchiffrer qu'un certain nombre de phonèmes, en commençant par les plus simples.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
Sa construction de phrases est atypique (par exemple: utilisation du verbe avant le sujet); L'enfant présente plusieurs hésitations/pauses dans son discours; Il a du mal à définir un concept ou une idée verbalement; Il utilise mal ou omet les mots de liaison.