ne laissez pas de bouteilles vides ou de détritus. stationnez sur des surfaces non combustibles, bitumées ou empierrées, non herbeuses (pour éviter les risques de mise à feu par contact pot d'échappement) laissez les accès libres aux chemins forestiers.
Contrecarrer l'alimentation des flammes en oxygène
Empêcher l'alimentation de l'oxygène consiste à recouvrir le combustible de sable, de terre ou de produits spécifiques comme les particules et les mousses. L'eau est projetée via un brumiseur ou un gaz inerte.
Si vous êtes enregistré comme Bon Samaritain, vous offrez la possibilité aux sapeurs-pompiers et au Samu, via leur centre de réception des appels d'urgence 18, 15 ou 112, de vous solliciter.
Aménagez des bandes de terre vierges de toute végétation, afin que le feu ne se propage pas. Ces bandes peuvent être naturelles (rivières, ruisseaux…) ou construites par l'homme (routes, champs labourés…). Vous pouvez mettre du gravier entre les plates-bandes de fleurs et sur les chemins.
En le recouvrant de terre et d'eau ou d'un agent ignifuge, on sépare les matériaux combustibles de l'oxygène. Les pompiers peuvent alors employer un outil manuel, comme une pelle, une hache, un râteau ou un Pulaski pour éteindre ce qui reste.
Dans ce cas, restez à l'intérieur au maximum et utiliser un système de filtration de l'air, qui peut baisser de 50 à 80% la quantité de fumée. Si vous ne possédez pas de système centralisé à votre domicile, il existe l'option purifiants d'air portables équipés de filtres HEPA, dans de petits espaces.
Les causes d'incendie
Il existe trois grandes familles de causes d'incendie. La première est technique : électricité (exemple : une multiprise surchargée), machines, mélange de produits... La deuxième, humaine, concerne les négligences, les imprudences ou encore la malveillance.
Les bons réflexes pour prévenir les incendies
Ne pas laisser les appareils électriques en veille. Ne pas surcharger les prises électriques. Bien éteindre les cigarettes et ne pas fumer au lit. Tenir les allumettes et les briquets hors de portée de l'enfant (qui ne doit jamais être seul à la maison).
La règlementation en sécurité incendie dans les ERP a pour but et objectif de satisfaire à ces trois principes incontournables : Favoriser l'évacuation du public. Limiter la propagation du feu. Faciliter l'intervention des secours.
La ville de La Teste-de-Buch, qui subit de plein fouet des incendies depuis mardi 12 juillet, a décidé de mettre en place une adresse mail pour centraliser les demandes spontanées d'aide bénévole en tous genres : aide à l'évacuation de chevaux ou autres animaux, camion de transport ou prés à disposition…
Selon le professeur Pierre Lamothe, psychiatre, les pyromanes sont souvent issus de milieux où ils ont eu à souffrir soit d'une excessive permissivité, soit d'une éducation exagérément répressive qui ne leur a pas appris dans un cas à réprimer, dans l'autre à exprimer leurs émotions.
Qu'est ce que l'écobuage ? L'écobuage (ou brûlage pastoral) est une pratique agricole ancestrale qui consiste à brûler des végétaux sur pied pour favoriser la pousse de l'herbe et fertiliser les sols grâce à la cendre créée.
C'est parfois derrière les questions les plus simples que l'on trouve les réponses les plus étonnantes : l'eau n'éteint pas le feu parce que c'est du liquide. L'eau vient étouffer les flammes du feu et le refroidir.
Comme le feu se base sur une réaction chimique entre l'oxygène et le combustible, le feu s'arrête si : tout a brûlé ! il n'y a plus de combustible, le feu s'éteint. il n'y a plus d'oxygène : c'est ce qui éteint la flamme d'une bougie si l'on la met dans un contenant étanche, comme un verre par exemple.
Quand on verse de l'eau sur le feu, elle se transforme tout de suite en vapeur d'eau. Cette vapeur est un gaz, qui occupe plus d'espace que l'eau liquide. Ainsi, il repousse l'air autour de la flamme. Et sans l'oxygène de l'air, le bois ne peut plus faire de flammes !
Une signalétique et des éclairages doivent permettre de délimiter les zones à risques et de guider le public vers les zones de sécurité. Toute entreprise doit afficher les chemins d'évacuation, escaliers extérieurs et issues de secours ainsi que les moyens d'alarme et d'extinction dans son plan d'évacuation.
Un risque incendie correspond au lieu de rencontre d'un objet de risque incendie et d'une source de risque incendie. Le niveau de risque incendie (R) est déterminé en fonction du niveau de vraisemblance des sources de risque incendie et du niveau de conséquences du ou des objets de risque incendie atteints.
L'idéal reste une couverture ignifugée. Si vous avez suffisamment de force pour déplacer la victime, faites-la rouler sur le sol, cela permettra d'étouffer rapidement les flammes. Asperger la personne avec de l'eau : n'utilisez surtout pas un extincteur à incendie.
Mesures de prévention
de combattre rapidement et efficacement tout début d'incendie pour éviter sa propagation; d'atténuer les effets nuisibles d'un incendie; de faciliter l'intervention des services de secours publics.
Quand le feu déclare sa flamme
L'incendie est un feu qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l'espace. Dans la minute qui suit la naissance d'un feu sec (un feu de matériaux solides comme le bois, le papier, le tissu) un verre d'eau suffit à l'éteindre. Après deux minutes, un seau d'eau sera nécessaire.
La fumée et les gaz ont un effet asphyxiant
La fumée contient du monixyde de carbone, qui est un gaz à l'effet étourdissant. En outre, dans un incendie d'habitation, un très grand nombre de choses contenant des matières synthétiques prennent feu. On assiste ainsi à la formation de toutes sortes de gaz toxiques.
L'inhalation de fumée toxique cause plus de décès liés à un incendie que le feu lui-même. Tous les matériaux combustibles produisent une quantité de fumée toxique lorsqu'ils brûlent. La quantité de fumée toxique émise dépend du matériau, de la quantité d'oxygène disponible et de la durée de combustion.
Les éléments qui composent la fumée sont toxiques pour le corps humain (monoxyde de carbone CO, dioxyde de carbone CO²) : suffocation, hyper-sécrétion, irritations, larmoiements, brûlures pulmonaires, toxicité sanguine et musculaire voire cellulaire.
Tous les moyens, qu'ils relèvent de l'État (Sécurité civile, gendarmerie, armée, Office national des forêts) ou des collectivités territoriales (sapeurs-pompiers, comités communaux feux de forêt, forestiers-sapeurs), qu'ils soient aériens ou terrestres, ont un rôle à tenir dans ce dispositif.