En cas de conflit ou lorsqu'une personne schizophrène ne sent pas à son aise, il est important que le manager puisse aller vers elle et la rassurer. Dans le cas contraire, le collaborateur risque de se replier sur lui-même. Quelle que soit la situation, et comme pour tout handicap, le plus important et… d'en parler !
Une idée reçue très répandue est que les personnes schizophrènes peuvent être dangereuses pour les autres lors de leurs crises psychotiques. «La grande majorité d'entre eux ne sont dangereux que pour eux-mêmes, rappelle le docteur Gut-Fayand. Mais environ la moitié des patients fait au moins une tentative de suicide.»
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
Il ne faut pas qu'elle/il se sente menacé(e) : évitez le contact physique trop proche, ne lui barrez pas les issues ; Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas ou en commentant ce qu'il ressent ("Tu as peur ?"), sans multiplier les questions ou lui faire de discours.
La schizophrénie est une maladie au même titre qu'un diabète, une maladie chronique au long cours. Cette maladie nécessite pour la plupart des patients un traitement au long cours. On peut ensuite rentrer en rémission, donc on ne parle pas de guérison. On parle de guérison quand on n'a plus besoin de traitement.
Les schizoïdes ont souvent des silences qu'il faut accueillir avec respect. Ils ont besoin d'acceptation et de permissivité. Et c'est essentiel de leur apprendre tranquillement à verbaliser leurs sentiments.
Essayez d'amener la personne vers des soins
Même si vous êtes vous-même paniqué, excédé, épuisé, essayer avant tout de rester calme, de ne pas hausser le ton. Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas sans faire de discours.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
La polydipsie très fréquente chez les sujets schizophrènes induit une hyponatrémie et, à terme, une intoxication par l'eau. L'espérance de vie dans un tel contexte est réduite de 68 à 59 ans.
Quand l'hospitalisation est nécessaire :
En cas de crise, il est important que le malade soit pris en charge rapidement pour atténuer sa souffrance et celle de son entourage, en plein désarroi. Si le malade l'accepte, une hospitalisation libre est proposée en hôpital spécialisé ou en clinique psychiatrique.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Un schizophrène doit pouvoir s'isoler parfois pour calmer son stress et faire le point. Les relations amoureuses sont possibles, mais son partenaire doit lui laisser une certaine liberté pour éviter la pression qui conduit à des rechutes.
Mais que se passe-t-il dans la tête d'un schizophrène ? La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité. Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges. Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations, c'est-à-dire qu'ils entendent des voix.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
La maladie touche les femmes comme les hommes mais selon les chiffres de l'OMS, ces derniers sont plus touchés, 12 millions d'hommes sont atteints de schizophrénie dans le monde, pour 9 millions de femmes. La schizophrénie serait également plus précoce chez l'homme.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."