La première mesure consiste à limiter le temps de jeu quotidien, à une heure ou deux au maximum. Il faut également veiller à proposer des activités sans écran à votre enfant : activités sportives, créatives ou ludiques, ce ne sont pas les options qui manquent.
Le traitement de l'addiction aux jeux vidéo passe par une prise en charge psychologique à l'aide le plus souvent d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Le but du traitement est de réduire et contrôler le temps de jeu, l'abstinence n'étant en générale pas réaliste.
Ne laissez pas votre enfant s'ennuyer tout seul. Proposez-lui des alternatives quand vous sentez le manque engendré par le sevrage des écrans. Laissez-le utiliser son imagination pour dénicher une idée de jeu en famille. Vous pouvez, par exemple, jouer à cache-cache ou lui lire une histoire.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
Chez l'adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc.
Vous pouvez par exemple interdire le téléphone à table ou le dimanche après-midi. L'inciter à le laisser à la maison lors des repas de famille ou le contraindre à l'éteindre à partir de 21h. Toute privation de smartphone doit être accompagnée du bon exemple et d'une explication, pour ne pas générer de conflits.
La pratique du jeu vidéo devient addictive lorsque le plaisir de jouer a laissé la place à la souffrance des conséquences négatives générées par l'excès de jeu. Le joueur dépendant sacrifie ses autres loisirs, ses relations familiales et sociales et son sommeil pour jouer.
La manière la plus simple d'aborder le sujet est de dire ce que vous savez et de parler de vos craintes. Lorsqu'on est parent, la difficulté est de pouvoir parler de la consommation de drogue sans que son inquiétude ne prenne le pas sur la réalité et sur sa relation avec son enfant.
Addiction aux jeux vidéo : le joueur
Les adolescents qui manquent de confiance en eux peuvent aussi être plus “fragiles” et ressentir le besoin de se créer un monde à part où ils se sentent plus forts. De plus, de manière générale, l'environnement est un facteur éventuel de risque de dépendance aux jeux vidéo.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère depuis peu l'addiction au jeu vidéo comme un problème de santé. En juin 2018 , l'OMS intègre en effet ce trouble dans la 11e liste de la classification internationale des maladies.
Les résultats démontrent que jouer à des jeux vidéo au début de l'adolescence peut représenter un facteur de risque pour le développement de symptômes reliés à un trouble du déficit de l'attention.
L'addiction comportementale (jeux, écrans) Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.
Lorsqu'une personne prend conscience de son impossibilité à contrôler sa consommation d'un produit spécifique ou la répétition d'un comportement, il est temps pour ce patient de consulter un addictologue pour prendre en charge ce problème de santé et lutter contre cette dépendance.
Ce que vous pouvez faire: En parler avec quelqu'un de confiance ou avec un professionnel. Cela peut vous aider à prendre du recul et à envisager des ressources pour améliorer la situation. Le centre Alfa propose ponctuellement une séance d'information destinée spécifiquement à l'entourage des joueurs excessif.
Parler avec compassion ; écouter sans juger
Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche. Cela signifie que vous devez écouter avec empathie et ne pas le juger de quelque façon que ce soit.
Fixer des règles : instaurer un temps de "consommation d'écran", éviter les écrans au coucher, distinguer les produits licites des produits illicites, sensibiliser contre tout excès et aborder la question de la dépendance.
Faire attention à son sommeil et à son alimentation. Éteindre l'ordinateur deux heures avant d'aller dormir. Diversifier ses activités sociales. Accompagner les patients à travailler sur le sens de ce qu'ils font devant le jeu vidéo.
On l'appelle le gaming disorder en anglais. Le trouble du jeu vidéo en français. L'Organisation mondiale de la santé a décidé de reconnaître ce trouble comme une maladie.
Bien que les jeux soient une forme de divertissement, avec le soutien et les conseils des parents, les jeux vidéo bénéficient aux enfants en les aidant à développer leur créativité, à entretenir des relations avec leurs amis et à améliorer leur réflexion stratégique.
une anxiété voire une panique lorsque le téléphone portable est inaccessible, un besoin constant de vérifier le téléphone, même en l'absence de notifications, une difficulté à se concentrer car le téléphone occupe les pensées, un sentiment d'isolement ou de déconnexion lorsque le téléphone ne peut être utilisé.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.