Quoiqu'il en soit, l'important est de ne juger ni l'attitude de l'enfant ni son émotion. Une attitude efficace est plutôt une attitude douce, empathique et rassurante sans chercher à forcer un enfant ou à prendre en charge son problème avec des “Mais pourquoi tu te sens comme ça ?” ou des “Parle-moi” insistants.
Discuter est la priorité pour prendre en main la situation. “Il faut essayer de savoir ce qu'il se passe. Dans ces moments-là, c'est important d'avoir un bon lien car les ados ont souvent du mal à dire qu'ils ont des soucis. Ils ont la sensation de devoir gérer touts seuls” décrypte l'experte.
La « crise » adolescente peut se manifester par des comportements extrêmes : fugues, mise en danger (alcool, drogue, anorexie…), violence tournée vers les autres (délinquance, jeux dangereux) ou retournée contre soi-même (tentative de suicide).
Des raisons de s'inquiéter
Ce mal-être peut se manifester par d'autres comportements destructeurs, comme la consommation d'alcool, de drogues, ou par des fugues. Autre signe d'alerte: si la jeune fille s'enferme sur elle-même. Cela peut traduire un état de souffrance.
Les relations parents/ados. Besoin d'une écoute, un conseil ou une orientation? Contactez le service Allo Ecoute Parents 43 au 06.01.18.40.36 du lundi au vendredi de 13h à 15h (avec rappel possible).
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
La crise d'adolescence est essentiellement marquée par l'opposition : l'ado se cherche et essaie de trouver sa place au sein de la famille et de la société. Et cette quête passe souvent par le conflit. Difficile alors pour les parents de rester calme face à un jeune qui n'écoute jamais et qui n'en fait qu'à sa tête !
Quand un ado fait la « gueule », autrement appelée communément « moue », il s'agit d'une crise de colère silencieuse qui fait partie du comportement de beaucoup d'ados. Les ados qui font la gueule sont souvent de mauvaise humeur et expriment leurs émotions en boudant, en pleurnichant ou en faisant la moue.
Le mutisme sélectif est un trouble de la communication défini comme une incapacité persistante à parler dans une ou plusieurs situations sociales (incluant souvent l'école), alors même que l'enfant est capable de comprendre le langage et de le parler dans d'autres situations (comme à la maison).
Petit chagrin, problème familial, baisse de moral ou profonde dépression… nombreuses sont les raisons qui vont vous pousser à demander de l'aide à un psychologue ou un psychiatre, pour vous ou vos proches. Ne pas rester seul avec son mal-être est primordial pour éviter qu'une situation ne dégénère.
La consultation d'orientation est gratuite lorsqu'elle a lieu dans un service de santé universitaire qui est un service de médecine préventive. En revanche, si le service de santé universitaire (SSU) est un centre de santé, elle est payante et prise en charge par la Sécurité sociale et votre mutuelle.
Pour préparer un adolescent à aller voir un psychologue il est important de l'éclairer sur les effets de son comportement dans la cellule familiale. Attention, éclairer ne veut pas dire culpabiliser, car l'adolescent connaît les effets de son comportement.
Le syndrome de la cabane (aussi appelé le syndrome de l'escargot) est le terme utilisé pour faire référence au sentiment de peur à sortir à nouveau de chez soi. Ce syndrome peut survenir après une période d'isolement relativement longue.
On dit d'un adolescent qu'il est difficile, d'abord parce que les structures classiques proposées sont en échec face à lui. Il n'est pas, lui, « personnellement difficile », mais il est difficile pour tous les autres de le comprendre, de lui donner une place, de s'occuper de lui.
Une des régions du cerveau qui change le plus radicalement pendant l'adolescence s'appelle le cortex préfrontal.
D'une part, cela vous dessert et d'autre part, cela ne lui montre pas un exemple très positif. Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.