Etablir un planning selon son rythme. Découper les apprentissages dans un planning, en fonction de son propre rythme est de loin la solution la plus amusante et la plus efficace. Prenez un planning hebdomadaire ou un agenda semainier dans lequel se trouvent les heures « hors école » de vos ados.
Adopter une attitude d'écoute : signifier que vous êtes disponible (vous asseoir par exemple) et peut être que l'ado va parler par lui-même sans même que vous n'ayez prononcer un mot. La présence silencieuse est aussi une posture qui remplace judicieusement les discours parfois trop « maladroits ».
10-14 ans est la pire période de la vie, selon une étude espagnole récemment parue dans Social Indicators Research.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Dès que l'ado se montre insolent, reprenez-le en le regardant dans les yeux puis changez de position pour montrer votre désaccord: si vous êtes assis, levez-vous calmement, si vous êtes debout, asseyez-vous face à lui, restez proche de lui pour l'encadrer.
Mettre les limites
Il faut leur expliquer ce qui est correct et ce qui ne l'est pas, selon nos valeurs et nos attentes au sein de la famille. Expliquez également à votre enfant les conséquences associées pour qu'il sache à quoi s'attendre. L'établissement d'un cadre peut commencer très jeune.
Puisqu'il n'apprécie pas se conformer aux consignes ou aux exigences fixées par son entourage, l'enfant / ado opposant tente de prendre le contrôle en argumentant, en s'opposant passivement et en testant votre capacité à l'encadrer et à assumer votre autorité parental.
Des raisons de s'inquiéter
Ce mal-être peut se manifester par d'autres comportements destructeurs, comme la consommation d'alcool, de drogues, ou par des fugues. Autre signe d'alerte: si la jeune fille s'enferme sur elle-même. Cela peut traduire un état de souffrance.
La « crise » adolescente peut se manifester par des comportements extrêmes : fugues, mise en danger (alcool, drogue, anorexie…), violence tournée vers les autres (délinquance, jeux dangereux) ou retournée contre soi-même (tentative de suicide).
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Entrez en contact avec eux sans les forcer :
Lorsque vous forcez les Ados à faire quelque chose, ils ont tendance à se rebeller et à faire tout ce qu'ils ne devraient pas faire. Le terme qui définit le mieux ce comportement est celui de contre-volontariat, qui est un trait commun aux adolescents têtus.
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
Les chiffres de la délinquance, des émeutes urbaines, la montée de la prise d'antidépresseurs, du suicide et des conduites à risques, celles des conduites addictives, des accidents, des troubles mentaux, etc., montrent la souffrance des adolescents.
Plusieurs troubles psychiques peuvent apparaître chez l'adolescent et le jeune adulte. Les plus fréquents sont les troubles anxieux, dépressifs, du comportement alimentaire ou addictifs. La schizophrénie est aussi un risque mais elle est plus rare.
On dit d'un adolescent qu'il est difficile, d'abord parce que les structures classiques proposées sont en échec face à lui. Il n'est pas, lui, « personnellement difficile », mais il est difficile pour tous les autres de le comprendre, de lui donner une place, de s'occuper de lui.
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.