Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
À l'instar des autres troubles du langage et de l'apprentissage, la dysgraphie elle, peut très bien se soigner grâce à une rééducation de l'écriture adaptée aux besoins et à l'importance du problème de l'enfant.
Le graphothérapeute traite ces problèmes de dysgraphie ou de simples troubles de l'écriture. Il instaure ou réinstalle des gestes d'écriture et une posture qui n'ont pas été automatisés.
Des causes cognitives
La dysorthographie, La dysphasie. La dyscalculie. La dysgraphie peut avoir pour cause un déficit d'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)... ou encore être liée à une précocité intellectuelle !
Encouragez l'utilisation de différents types de papier (par exemple, pour les jeunes élèves, utilisez du papier aux lignes surélevées pour les aider à ne pas dépasser.). Encouragez la formation sur l'utilisation du clavier afin que les élèves puissent se servir d'un ordinateur pour faire leurs travaux.
Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
Les stylos triangulaires peuvent donc aider au bon placement des doigts. Selon l'enfant, son écriture et sa préférence, je préconise soit un stylo à encre liquide (les rollers) ou à encre sèche (les stylos à bille). Les rollers glissent souvent mieux que les stylos à bille et ont plus de succès auprès des enfants.
Au niveau de la persistance de l'écriture, on peut proposer des outils effaçables comme le feutre d'ardoise, le crayon à papier, le stylo effaçable… Libérés de la peur de se tromper et de devoir barrer, certains enfants se mettent alors à écrire. Enfin, on peut travailler au niveau du support.
L'écriture est une activité motrice fixe, complexe, qui se construit dans la durée. La dysgraphie est un trouble durable et persistant dans l'acquisition ou l'exécution de l'écriture. C'est un trouble fonctionnel. Le dysgraphique est handicapé par l'inefficacité de son geste.
Une fois que l'enfant sait tracer les lettres, il doit se concentrer sur la façon de bien écrire les mots et apprendre à organiser sa pensée pour pouvoir mettre ses idées sur papier. Lire et discuter avec votre enfant chaque jour permet de stimuler l'apprentissage de l'écriture à la maison.
– Utilisez des images qui illustrent la structure du texte à respecter (ex: pour un texte narratif, le récit doit débuter par une description du lieu, des personnages et du temps). – Pratiquez avec lui sa capacité à raconter, expliquer et décrire à l'oral. Permettez-lui d'utiliser un support visuel pour s'aider.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Le geste graphique doit être automatisé pour que l'enfant soit libéré de l'effort d'attention destiné à former des lettres pour concentrer son attention sur le sens de ce qu'il écrit. L'apprentissage du mouvement (point d'attaque, sens de rotation, fluidité du geste) précède celui de la forme.
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans / fin CE1 quand l'apprentissage de l'écriture est terminé. La dysgraphie fait partie des troubles DYS, au même titre que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dyscalculie et la dysphasie ; auxquelles elle est parfois associée.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Lorsque les difficultés graphiques deviennent gênantes dans les apprentissages ou dans la vie quotidienne, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé. Plusieurs professionnels sont formés aux troubles du graphisme. Les orthophonistes sont habilités à prendre en charge ces troubles.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
Pour les plus jeunes (CP/CE1), le modèle Bic Kids peut être une bonne alternative avec sa petite butée qui empêche les doigts de descendre sur la mine. Et pour les plus grands qui souhaiteraient absolument une pointe à bille, le Inkjoy (Paper Mate) et le Slider (Schneider) possèdent une bonne glisse sur le papier.
Ector est une solution intégrée prête à l'emploi, destinée à aider les jeunes en situation de troubles de l'apprentissage. Ector couvre la scolarité depuis le primaire jusqu'au lycée et s'utilise en classe, à la maison, chez l'orthophoniste ou l'ergothérapeute.
Je le recommande tout au long de l'école élémentaire. Pelikan propose également un stylo à plume pour débutant, spécialement conçu pour les enfants de CP-CE2 : le Griffix, dont j'ai déjà parlé à propos des rollers. La position des doigts y est parfaitement indiquée, avec des guide-doigts beaucoup plus marqués.
Le projet de soins fait appel à des professionnels de santé formés à la dyspraxie : psychomotricien(ne), ergothérapeute, psychologue et si besoin orthophoniste, orthoptiste ... Le parcours de soins est adapté à chaque enfant.
Comment expliquer ce lien entre l'écriture manuscrite et l'intelligence ? Selon l'étude, le cerveau des personnes qui ont un QI plus élevé fonctionne beaucoup plus rapidement. La main n'arrive pas à suivre la pensée, l'écriture est donc moins soignée et moins lisible pour privilégier le fond de la réflexion à la forme.