Que faire face à un enfant tyran ? Pour la psychologue, la première chose à faire est de se montrer ferme. “La fermeté est nécessaire pour limiter, contenir et sécuriser”. Cette fermeté doit toujours être appliquée avec bienveillance.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Ne culpabilisez pas. Si vous ne donnez pas de limites à votre enfant, comment pourra-t-il en accepter plus tard (à l'école, au travail…). En grandissant, votre enfant se sentira toujours insatisfait, frustré dès qu'il devra faire face à un obstacle. Il lui sera difficile d'avoir une vie sociale et affective épanouie.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
Contrairement aux enfants qui grandissent entourés de frère et sœur, un enfant unique a effectivement l'avantage d'avoir l'attention de ses deux parents centrée sur lui seul. Il n'a pas à lutter pour l'obtenir et donc aucune raison de douter de leur amour, ce qui permet à certains d'acquérir une solide estime de soi.
Les enfants uniques ont mauvaise réputation. Ils sont souvent perçus comme égoïstes, gâtés, anxieux, socialement incompétents et solitaires. Et ma profession, la psychologie, est peut-être en partie responsable de ces stéréotypes négatifs.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Ou des mères dévorantes, qui vivent au travers de leur enfant tout ce qu'elles-mêmes n'ont pas vécu… et le condamnent à refouler ses propres désirs pour combler les leurs. Amour absent, insuffisant ou, au contraire, envahissant, étouffant, l'amour déséquilibré d'une mère peut plomber une vie entière.
Formulez clairement la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme » plutôt que « Si tu n'arrêtes pas tout de suite de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ». Expliquez-lui aussi pourquoi vous voulez qu'il la respecte.
Établissez des limites raisonnables. Acceptez les comportements appropriés pour leur âge. Imposez les conséquences immédiatement pour les jeunes enfants. Autant que possible, évitez les émotions quand vous imposez des conséquences.
Plus en détail, la majorité des parents interrogés s'accordent à dire que les six ans de leur enfant se sont mieux déroulés que prévu, tandis que les sept ans ont vu les crises de colère les plus mémorables. Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
Si vous voulez que votre enfant vous écoute, modifiez votre façon de communiquer. Établissez un lien, puis dire ce que vous avez à dire. Si vous avez du mal à vous faire entendre, vous avez probablement remarqué que le fait de crier ne fonctionne pas. Ou qu'il faut toujours crier pour obtenir des résultats.
Un enfant épanoui a un visage souriant, il rit beaucoup et spontanément. Son sommeil est calme et paisible, il mange bien. Il est curieux de plein de choses et est animé par une belle confiance en lui : il ose aller vers les autres, partir en voyage scolaire sans ses parents…