De l'empathie et du soutien
Apporter son soutien à un proche qui souffre d'anxiété est une étape importante pour l'aider à aller mieux. « La meilleure réaction consiste à lui demander ce dont il a besoin pour se sentir apaisé, même ce qui semble impossible, explique la psychopraticienne.
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").
La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle. Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psycho-corporelle très forte.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
Nous restons tétanisés devant le danger potentiel. Puis notre cortex intervient. Il analyse la situation et, si elle est vraiment menaçante, il nous incite à réagir en fuyant ou en affrontant le danger. La deuxième partie de l'amygdale – dite basolatérale – entre alors en jeu.
Ne pas oser faire ou dire quelque chose parce qu'influencé par une peur. Parler souvent d'une même peur à quelqu'un d'autre. Y penser souvent. Regarder un film ou lire un livre où une peur est vécue par les personnages, dans laquelle vous embarquez complètement.
Dictionnaire Le Robert : phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire ou d'une menace. Dictionnaire de psychologie (1) : Emotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l'organisme.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
Posez votre main sur votre cœur, sous le nombril, ou sur n'importe quelle autre partie du corps où vous ressentez l'inquiétude. C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
Affrontez chaque situation en face quand vous sentez une dissonance. Apprenez à détecter la peur / le malaise qui monte en vous en mettant des mots sur chaque ressenti. Dans un second temps, il faut apprendre à reconnaître les premiers signes d'alerte, et à transformer la peur en une opportunité pour progresser.
Au départ, la peur est déclenchée par un stimulus visuel, auditif ou olfactif qui signale un danger. «C'est très efficace, presque automatique: dès qu'un signal est détecté par un organe sensoriel, l'information arrive directement à l'amygdale, le centre de la peur, située dans le lobe temporal», note le neurologue.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
2 Les glandes surrénales sont localisées au-dessus des reins et libèrent les hormones de la peur dont l'adrénaline.
Comme pour de nombreux animaux, la paralysie causée par la peur permet de "faire le mort". Le cerveau prend le dessus et nous immobilise en espérant que le prédateur se désintéresse de nous et qu'il s'éloigne par lui-même.
Une diminution de la matière grise…
« Mais cette diminution du volume de la matière grise étant associée au vieillissement cérébral normal, on peut dire que ces modifications cérébrales expliquent le recul du goût du risque lorsqu'on avance en âge. »
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...