En trek au plus près de la nature, quand il n'y a aucun aménagement spécifique et pas de toilettes disponibles , la solution est de creuser un trou qui fera office de toilettes sèches. Celui-ci devra être tenu à l'écart du campement et souvent il pourra être abrité par des branchages ou une tente ou tarp.
La moins mauvaise solution est de se doter de papier toilette biodégradable, qui se compostera plus rapidement dans la terre. Mais le risque est que même enterré, le papier revienne toujours à l'air libre. Prendre le temps de recouvrir le trou de pierres, pour laisser le tout invisible, est indispensable.
N'oubliez pas le papier toilette et les allumettes
Pour cet exercice aussi naturel que délicat, il est nécessaire de limiter au maximum les traces de votre passage. Il est donc recommandé d'avoir du papier toilette et, une fois utilisé de le bruler pour éviter qu'il ne dégrade les lieux.
L'accès à l'eau étant souvent limité, il n'est parfois pas possible de se laver. S'il peut arriver que l'on vous propose un peu d'eau pour vous rincer, ne comptez pas dessus et prévoyez quelques lingettes à base d'ingrédients naturels et 100% biodégradables pour faire une toilette sommaire.
Vous pouvez utiliser soit une lessive biodégradable, soit un savon de marseille/alep sans additifs.
L'idéal est de creuser un « trou de chat » (avec son pied, une pierre ou une petite pelle rétractable). Rien ne sert de creuser profond : les enzymes les plus efficaces à la dégradation des déjections se situent dans les 25 premiers centimètres de profondeur. POINT SUR LE PAPIER : attention à ne pas le brûler !
Concernant le dentifrice, il est donc possible de se laver les dents avec son savon. Mais si vous ne vous faites pas à l'idée d'avoir du savon dans la bouche, il est aussi possible d'utiliser des dentifrices naturels solides.
Préférez-y une paire de chaussure à tige basse ou des sandales. Les chaussures à tige basse : Elles ont l'avantage d'être légère et de posséder une bonne accroche de la semelle. Une membrane Goretex « imper-respirante » gardera vos pieds au sec. Les sandales : Autres possibilités, encore plus aérées : les sandales.
L'idéal pour la douche de bivouac : la rivière ou le lac
Après une grande journée de marche en montagne, sous le soleil, en portant un sac lourd… on a très envie d'une bonne petite douche pour nous rafraîchir, nous sentir propre, et si possible conserver une odeur agréable dans la tente pour la nuit.
Comment s'essuyer les fesses dans la nature ? Il est également important de ne pas insister pour ne pas irriter la peau des fesses. Cela risque de provoquer des rougeurs de la peau ainsi des démangeaisons qui peuvent s'infecter. S'essuyer avec de l'eau reste la meilleure façon de rester propre après la défécation.
Option 1 : les lingettes réutilisables
À la manière des serviettes hygiéniques, des lingettes démaquillantes ou des essuie-tout lavables, ces petits carrés de tissu peuvent tout à fait remplacer le papier toilette industriel. L'usage est le même, au détail près que celui-ci ne termine pas dans la cuvette!
Il n'y a que très peu de douches sur le GR20 : les seules douches dans les refuges sont souvent des petits filets d'eau froids. A certains endroits vous aurez des douches chaudes, mais pas en refuge.
« De bonnes chaussures de marche feront très bien l'affaire. Il y a deux types de terrain dans le désert : le « Reg », les plateaux durs, plutôt caillouteux, et « l'Erg », les dunes de sable. Les modèles de marche classiques sont les plus polyvalentes.
- Adopter les chaussures montantes : choisir des chaussures légères pour éviter le “bain de pied” en fin de la journée et, si possible, sans aucun trou dans la tige pour empêcher le sable fin de rentrer dans la chaussure.
Si vous ne vous lavez pas, il est certain que votre peau va devenir un terreau fertile qui permettra aux bactéries et aux champignons de se développer. Certaines zones, comme les zones génitales ou les aisselles, risqueraient d'être particulièrement touchées.
Les dermatologues peuvent conseiller de ne prendre une douche ou un bain qu'un jour sur deux, mais quand la peau est pathologique. Comme pour les enfants qui ont de l'eczéma ou de l'atopie. Pour résumer : une douche par jour, c'est bien MAIS avec un savon gras, et en se lavant avec la paume de la main.
Plus hygiénique, économique et écologique. Comme l'explique le « Guardian », en étant confinées à domicile, les familles ont besoin de davantage de papier hygiénique à la maison, alors qu'auparavant elles utilisaient les toilettes au travail, à l'école ou au restaurant.
Le plus simple sera de faire chauffer de l'eau au soleil, de l'entreposer dans un jerricane et d'utiliser une douche de camping. Celle-ci pompera l'eau et vous permettra de vous laver comme à la maison.
Se laver dans un lac
L'avantage du lac, c'est qu'il y aura toujours de l'eau. Même s'il n'est pas toujours simple d'y rentrer, vous vous sentirez vraiment propre en sortant ! Ce que nous vous conseillons, c'est de ne pas vous savonner dans l'eau. Et cela, même si votre savon est naturel.
Savon de Marseille
Un gros coup de cœur de Pierre. Le savon de Marseille a deux grands avantages : il est bon pour tout laver (que ce soit le corps, les cheveux ou le linge) et, surtout, il est sans parfum. En randonnée, les bestioles ont de quoi rendre fou n'importe quel marcheur.
Des trous dans la neige comme toilettes
Car là-haut, les quatre camps qui les accueillent ne disposent pas de latrines. Résultat : « les alpinistes creusent des trous dans la neige et font leurs besoins dedans », explique Ang Tshering au journal britannique The Guardian.