Pour favoriser la compréhension des consignes, il faut commencer par l'énoncer à voix haute. La plupart du temps, comment un enfant fait-il pour lire la consigne d'un exercice ou le passage d'un texte sur lequel il va devoir répondre à des questions : il lit généralement en silence !
Pour bien comprendre les consignes, tu dois d'abord lire les consignes et les textes (sous la consigne s'il y en a) attentivement. Cherche ensuite les mots qui indiquent ce que tu dois faire : complète, souligne, copie, relie... Pour t'aider, dis avec d'autres mots ce que tu dois faire.
L'incompréhension des diverses consignes peut être une source d'anxiété ou de stress pour les enfants. On peut avoir l'impression qu'ils ne veulent pas suivre le groupe ou respecter les consignes, mais en fait, l'origine du problème réside dans leurs difficultés de compréhension.
Lisez un peu tous les jours, et pas seulement vos textes d'école. Si vous développez du plaisir à lire, vous verrez les tâches de lecture de façon plus positive. Si vous aimez lire, vous lirez plus souvent. En lisant plus souvent, vous développerez un sentiment de compétence et vous enrichirez votre vocabulaire.
Les activités consistant à résumer, à reformuler avec ses propres mots, à identifier les idées les plus importantes et à les relier entre elles sont aussi d'excellents moyens de solliciter la récupération en mémoire, de promouvoir la compréhension et le transfert des connaissances à d'autres contextes.
Traitements de la dysphasie
Le traitement est surtout basé sur une rééducation orthophonique, prolongée et idéalement prévoir. Celle-ci ne guérit pas mais elle aide l'enfant à compenser ses déficits.
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
Tout énoncé doit être lu très attentivement (au moins deux ou trois fois) et jusqu'au bout, aucun mot n'étant à négliger, y compris ceux qui pourraient passer pour de « petits mots » (d'abord, puis…) et qui peuvent être de première importance.
De plus, elles favorisent son estime de soi. Le contrôle de soi, nécessaire au respect des consignes, se développe très lentement dans le cerveau. Pour cette raison, il est plus facile d'attirer l'attention sur un comportement souhaité que de mettre un frein à un comportement interdit.
Une bonne consigne est (Salabura 2001-2002, Proulx, 2009) :
Directive, pour que l'apprenant sache ce qu'il doit faire, tout en ne suggérant pas le résultat.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin.
Réduire la vitesse de parole, articuler correctement et séparer les mots. Faire des pauses. Matérialiser l'organisation temporelles et spatiale, ajouter des aides visuelles, indices, codes couleurs. Utiliser la mémoire visuelle, tactile, kinesthésique.
L'enfant éprouve des difficultés de décodage. Il est normal que le décodage ne soit pas automatisé au début de l'apprentissage de la lecture. Les ressources cognitives sont alors allouées en grande partie au décodage, et il en reste peu pour la compréhension.
Établissez le dialogue avec votre enfant
Régulièrement, penchez-vous sur ses leçons avec lui. Petit à petit, il les assimilera plus facilement. Incitez-le à vous réciter sa leçon avec ses propres mots, le fond est plus important que la forme. Pour bien mémoriser une leçon il est essentiel de l'avoir comprise.
Votre enfant oublie fréquemment, ne peut s'organiser convenablement et est constamment déconcentré en classe? Soyez indulgents, il n'est ni lunatique, ni paresseux, ni empli de mauvaise volonté. Il se pourrait, par contre, qu'il soit atteint du « Trouble de déficit de l'attention (TDA) ».