La flexibilité cognitive joue un rôle important dans l'apprentissage et la capacité àrésoudre des problèmes des plus complexes. Elle nous permet de choisir la meilleure stratégie afin de nous adapter aux nouvelles situations que nous rencontrons.
Donc la flexibilité mentale c'est l'habileté de pouvoir passer d'une tâche à une autre afin d'être plus efficace avec notre temps. C'est aussi l'habileté de pouvoir concevoir plusieurs possibilités pour résoudre un même problème, avoir plusieurs façons différentes pour faire des choses, penser en dehors des normes.
Les fonctions exécutives sont essentielles, ce sont les compétences cognitives qui nous permettent d'agir de façon organisée pour atteindre nos objectifs. Les experts en relèvent trois principales : la mémoire de travail, le contrôle inhibiteur et la flexibilité cognitive.
Le syndrome dysexécutif créé des difficultés d'organisation et de planification. Classer, hiérarchiser, faire le tri dans des informations, dans leurs idées, est souvent un véritable défi. Le comportement aussi peut être impacté par ce syndrome. L'impulsivité est souvent un point commun aux personnes dysexécutives.
Ce sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d'être en interaction avec notre environnement : elles permettent de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s'adapter et interagir avec les autres.
La capacité d'inhibition permet la gestion des informations en mémoire de travail, notamment en empêchant les pensées inopportunes et les informations non pertinentes d'occuper une portion importante de l'esprit.
Une expérience classique en psychologie propose un dispositif évaluant les capacités d'inhibition; il s'agit du « Marsmallow test ». Le principe est simple : un adulte offre un marshmallow à un enfant, puis lui promet un second marshmallow en guise de récompense s'il ne mange pas le premier jusqu'à son retour.
Dispensée par un thérapeute formé à ces techniques, elle est basée sur un entraînement cognitif et sur l'apprentissage de stratégies cognitives. Cette aide permet au patient de résoudre les problèmes auxquels il doit faire face dans les exercices formels comme dans sa vie quotidienne.
La flexibilité attentionnelle :
La flexibilité attentionnelle permet de déplacer notre attention sur autre chose si jamais une information devient plus importante qu'une autre. Par exemple, vous êtes concentré sur vos oignons que vous émincez.
Les fonctions exécutives sont des processus qui supportent plusieurs activités quotidiennes en permettant notamment de planifier, de raisonner de manière flexible, de concentrer son attention et d'inhiber les comportements indésirables.
Un trouble ou déclin cognitif correspond à une altération d'une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le mécanisme en cause, son origine ou sa réversibilité. Un trouble cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse, etc.
Les personnes atteintes d'un bas niveau d'inhibition latente peuvent présenter les symptômes suivants : syndrome général d'adaptation (stress), migraines ophtalmiques (scotome) suivie de céphalées très douloureuses, des crises d'hypotension, des phénomènes de confusion voire de schizophrénie.
L'inhibition est définie comme une restriction ou une interruption de l'activité d'un organe par stimulation d'une partie éloignée par voie nerveuse ou hormonale. L'autre définition étant un état caractérisé par un ralentissement ou une diminution d'une activité physique ou psychique.
Parmi ces troubles du neurodéveloppement, il y a des troubles de fonctions cognitives spécifiques comme le langage, la programmation de la motricité ou bien l'acquisition du langage écrit, lecture, écriture ou du calcul. Là, on parlera de fonctions spécifiques qui sont altérées.
1La stimulation cognitive (SC) est une approche pédagogique fondée sur l'idée que les compétences cognitives concourent à l'épanouissement personnel au même titre que les facteurs psychologiques et sociaux.
Le trouble cognitif peut avoir une origine médicamenteuse, psychiatrique, neurologique, etc. En effet, il est causé par le vieillissement, une maladie ou un traumatisme cérébral. Il en existe plus de 200 tous répertoriés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM).
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Le neuropsychologue contribue à l'établissement du diagnostic en effectuant un "bilan mémoire" ou bilan neuropsychologique. Celui-ci évalue les fonctions cognitives, intellectuelles et perceptives du patient.
Le diagnostic de syndrome frontal est souvent fait devant les troubles suivants: En cas de syndrome important on retrouve une désinhibition (jusqu'à la désinhibition sexuelle) des persévérations, une écholalie, une adhérence, une agressivité (verbale, voir physique), parfois une grande tristesse (la moria) & .
Les cortex frontal et pariétal, ainsi que certaines structures sous-corticales du système limbique (amygdale, hippocampe) sont impliquées dans les fonctions exécutives.
Les fonctions exécutives de base sont : 1 - l'inhibition (maîtrise de soi - résistance à la tentation et à l'action impulsive) et le contrôle des interférences (attention sélective et inhibition cognitive). 2 - la mémoire de travail.
Les fonctions exécutives représentent un ensemble de processus cognitifs permettant de réguler intentionnellement les pensées et les actions vers l'atteinte d'un but (Chevalier, 2010; Miyake et al., 2000). Elles jouent donc un rôle clé dans le développement, à la fois, langagier, cognitif et social de la personne.