Le bien-être renvoie à un degré de satisfaction individuel, des élèves ou des personnels, dans différents aspects de la vie scolaire. Le climat scolaire, quant à lui, ne se réduit pas à un indicateur agrégé des niveaux de bien-être individuels.
Une éducation « au vivre ensemble » est d'abord une culture de l'autre et de la rencontre. Il faut prendre le temps de sensibiliser l'élève très jeune à l'interaction positive avec l'autre. Il leur faut essayer de se mettre à la place du camarade, dans la tête du différent.
Si la transmission des connaissances et des savoirs fondamentaux reste une priorité essentielle pour 50 % des parents, 38 % souhaiteraient que l'école aide les enfants à acquérir des compétences essentielles à leur vie professionnelle future (cet élément ne caractérise l'école d'aujourd'hui que pour 23 % d'entre eux).
Or, ce sont les valeurs du vivre-ensemble - la solidarité, le respect, le partage, la justice...
Il est interdit de sortir des jouets pendant la classe autrement ils seront confisqués. Il est interdit de hurler dans les oreilles des autres pendant la récréation. Il est interdit de se bagarrer à l'école, il faut aller voir un enseignant pour régler les problèmes. Il est interdit de jeter des cailloux.
La dimension sociale du bien-être des élèves renvoie à la qualité de leur vie sociale. Elle inclut leurs relations avec leur famille, leurs pairs et leurs enseignants, ainsi que leurs sentiments à l'égard de leur vie sociale à l'école et ailleurs (Pollard et Lee, 2003).
Elle contribue au développement de la confiance des acteurs, en eux-mêmes, entre eux et dans les capacités collectives de leur institution à réaliser ses missions. Ses effets sont transversaux et à long terme, allant même au-delà des acteurs relevant exclusivement de l'éducation nationale.
Encourager à la création de journaux et de radios au lycée, ça permet aussi de développer de l'animation au sein d'un établissement. Une façon de faire ressortir l'aspect communauté, de rassembler les élèves autour d'intérêts communs.
État agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l'esprit : Éprouver une sensation de bien-être.
La recherche scientifique, et notamment le programme international de l' OCDE ( Pisa ), prouvent qu'un climat scolaire serein influence la réussite des élèves, fait diminuer les problèmes de décrochage professionnel des enseignants, a un impact sur la sécurité en milieu scolaire, la réduction des conduites à risques, ...
Le climat scolaire reflète le ressenti, le jugement, des parents, des éducateurs et des élèves concernant leur expérience de vie et du travail au sein de l'école. Il s'agit d'une perception globale de toute la communauté éducative.
Pour bien vivre ensemble, tous le monde doit respecter le règlement intérieur qui fixe les droits et les devoirs de chacun. La charte de la laïcité rappelle également les règles à respecter. ·Règlement intérieur : texte qui fixe les règles à respecter à l'intérieur du collège.
La perte d'autonomie, le vieillissement de la personne âgée, la maladie, le veuvage renforcent la solitude et réduisent progressivement la vie relationnelle. La ghettoïsation de quartiers où sont concentrés les plus pauvres, les personnes étrangères et d'origine étrangère, accentue la difficulté du vivre ensemble.
En plus d'instruire et de qualifier, l'école est un milieu de vie où les élèves interagissent et vivent plusieurs situations qui sont des occasions d'apprendre à vivre en société : amitiés, relations amoureuses, relations égalitaires.
Optimiser le confort
Plusieurs paramètres rentrent en compte pour améliorer le confort : le bruit, la température, la luminosité ou encore la taux d'humidité. Avec des conditions physiques optimales, la concentration, la créativité et la productivité sont significativement améliorées.
Qu'est-ce qu'une classe difficile ? Une classe est catégorisée difficile quand un enseignant est empêché d'exercer correctement son métier et que la majorité des élèves ne peut plus se concentrer et travailler dans le calme, à cause de perturbations.