Elle consiste pour l'interprète à mettre en œuvre toutes ses ressources imaginatives et culturelles pour faire parler l'œuvre. Selon l'œuvre à interpréter, le regardeur choisira des stratégies appropriées.
Ne pas se contenter de décrire, mais décrire afin d'argumenter le raisonnement et donner du sens à l'œuvre. Dresser un bilan en rappelant la question posée dans l'introduction et répondre au questionnement. Poser une question qui ouvre la réflexion sur une autre notion, une autre question, une autre œuvre.
ON COMMENCE PAR IDENTIFIER LE TABLEAU Titre du tableau: il peut nous expliquer le tableau Artiste: qui est-il? Date: à quelle époque a-t-on peint le tableau? (contexte historique) Format: grand(e) / petit(e) tableau/sculpture… Nature: peinture, sculpture, photographie, gravure, dessin, collage…
Il s'agit de tenter de comprendre le message qu'a voulu faire passer l'artiste à travers son œuvre. On décrypte la signification du tableau. – De quoi nous parle l'artiste ? (sujet de l'œuvre) – Quels symboles utilise l'artiste ? – Quelle est son opinion sur ce sujet ?
Les principales étapes du processus d'analyse consistent à cerner les sujets d'analyse, à déterminer la disponibilité de données appropriées, à décider des méthodes qu'il y a lieu d'utiliser pour répondre aux questions d'intérêt, à appliquer les méthodes et à évaluer, résumer et communiquer les résultats.
La plupart des analyses commencent avec un résumé rapide des points principaux que l'analyse va présenter. En écrivant votre thèse en premier, vous vous aiderez à rester concentré(e) pendant que vous planifiez et organisez votre analyse. En une ou deux phrases, résumez les arguments principaux que vous allez présenter.
- Quand on présente une œuvre, il ne s'agit pas de dire « c'est beau / laid », « c'est bien / mal fait »… mais de décrire ce qu'elle représente, préciser les techniques utilisées, expliquer ce que l'artiste a voulu montrer et de la situer dans son contexte historique et culturel.
Donnez un avis sur la valeur de cette œuvre. Vous pouvez par exemple dire que ce tableau provoque de la tristesse, rend nostalgique. Ensuite, dites pourquoi cette œuvre à sa place dans la communauté artistique. Enfin, évoquez les points forts et les points faibles de l'artiste sur cette œuvre.
Dans un dessin ou une peinture représentant les sujets en trois dimensions, on aura toujours au minimum trois valeurs : la valeur claire, la valeur demi-teinte et la valeur foncée. Dans la réalité, leur nombre est infini. Plus les peintres voudront être réalistes, plus ils détailleront leur échelle de valeurs.
Les lignes de force
Ce sont les lignes qui dirigent l'organisation spatiale du tableau et construisent l'équilibre de l'image.
Avoir un bon rapport qualité / prix. Protection des murs des salissures, de l'humidité (pièces humides, extérieurs). Protections des intempéries (fenêtres, portes, huisserie ...). Résistantes aux taches /facilité d'entretien (lavable, lessivable).
Évaluer un tableau auprès d'un commissaire priseur
La première est de faire expertiser l'œuvre auprès d'un commissaire priseur. Ce dernier procède à une étude approfondie du tableau. Le but est de fournir une idée de sa valeur, de la manière la plus juste. Ses recherches peuvent être très poussées et demander du temps.
L'estimation d'un tableau est souvent basée sur l'étude comparative des résultats de vente d'œuvres similaires. Pour trouver des œuvres comparables, il peut être utile de chercher des œuvres du même artiste, de la même période ou du même support sur des sites de ventes aux enchères.
Pour décrire un tableau, vous pouvez dire :
– C'est un paysage comme on les peignait au XVIe siècle. – C'est un portrait typique du XIXe siècle. – Au premier plan, on voit un couple de profil. – Au second plan, il y a un homme de dos.
Analyser des données est un processus consistant à rechercher des régularités dans les données recueillies au cours d'une enquête et à comprendre ce que ces régularités signifient. Interpréter les données est un processus cherchant à expliquer les régularités découvertes.
Une œuvre d'art porte avant tout la trace de la main de l'artiste. Quel que soit le type d'œuvre, le paragraphe II de l'article 98A (Annexe 3 du Code Général des Impôts) met systématiquement en avant l'intervention de l'artiste. « Entièrement exécuté à la main » est l'expression que scande chaque alinéa.