Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
-Antigone est condamnée à mort par son oncle maternel, le roi Créon, car elle a bravé sa loi en enterrant le cadavre de son frère Polynice, que le roi a jeté en plein air. Hémon s'est suicidé parce que son père le roi a condamné sa fiancée, Antigone, à la mort.
Elle finira par suicider. Elle est la sœur d'Etéocle, de Polynice, et d'Ismène, les autres enfants d'Œdipe et de Jocaste. Seule Ismène survivra à la guerre des sept chefs, puis de la rébellion d'Antigone.
Antigone est leur petite sœur.
Elle est en même temps la fiancée de Hémon, le fils de Créon. Elle rompt avec lui et décide, toue seule, de rendre à son frère défunt les honneurs funèbres. Mais quand elle l'a recouvert d'un peu de terre, elle est arrêtée par trois gardes, qui la conduisent devant Créon.
Tragédie : Anouilh/Sophocle[modifier | modifier le wikicode]
Aucun des personnages ne ressort vainqueur. Antigone meurt à la fin tout comme Hémon et Eurydice.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Créon ne veut pas faire mourir Antigone parce qu'elle n'a que vingt ans et parce qu'il veut qu'elle épouse Hémon et ait une famille. Antigone regarde Créon d'une façon reprochante parce qu'elle croit qu'il est une brute, un homme ordinaire, qui ne peut pas comprendre l'idéalisme.
Corneille est le seul dramaturge à représenter le double crime sur scène, mais Créon se suicide. La magicienne recourt à un poison sélectif dont les effets se limitent au roi et à sa fille.
Elle se fait, malheureusement, prendre par les gardes du roi et donc, c'est désormais au roi de choisir de sa sentence. Finalement, il choisit de la condamner pour sa témérité et pour son manque de respect envers la loi établie par nul autre que lui.
Antigone, écrit par Anouilh, raconte l'histoire d'Antigone qui veut enterrer un de ses deux frères car ils se sont battus pour le contrôle de la cité. L'un des deux a eu le droit à des funérailles, l'autre non et il est interdit de l'enterrer sous peine de mort mais Antigone se doit de le faire.
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
Dans la mythologie grecque, Eurydice (en grec ancien Εὐρυδίκη / Eurudíkê) est la femme de Créon, le régent de Thèbes. Ils ont trois enfants : Mégara, Ménécée et Hémon. Citée dans l'Antigone de Sophocle et d'Anouilh, elle se suicide après la mort de son fils, Hémon.
Le débat autour des valeurs morales qui marquait la tragédie de Sophocle s'efface ici derrière une complexité, ou plutôt un mystère qui, lui, semble interdire toute morale et tout jugement : Antigone a raison mais Créon n'a pas tort, et inversement...
Elle risque la mort en transgressant la loi pour son frère, qui pourtant ne l'aimait pas. Quand Créon lui révèle les coulisses politiques du drame, elle choisit la mort, non plus pour honorer son frère, mais pour ne pas pactiser avec la médiocrité : « Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! ».
Le peuple cherche un coupable et le trouve dans l'étrangère, vite bannie par Créon, et qui doit laisser ses enfants. Elle les confie, furieusement, à la déesse Héra, dans son temple. Le peuple les lapide, et accuse Médée de les avoir tués.
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Exilé à Corinthe, le couple vit heureux pendant dix ans et a deux fils. Cependant, Jason finit par délaisser sa femme et lui préfère Glaucé appelée aussi Créuse, la fille du roi Créon. Médée tue cette dernière, met à mort ses propres enfants, Merméros et Phérès, puis s'enfuit dans un char ailé, présent du Soleil.
Il y a aujourd'hui des Antigone anonymes qui dans les prisons de Turquie s'opposent à la tyrannie du président, qui en France accueillent, et accompagnent les migrants clandestins, alors que la solidarité est considérée comme un délit.
Antigone est en effet à la fois fille et sœur d'Œdipe ; elle est donc le fruit d'une union contre nature, puisque Œdipe a commis un double crime : il a tué son père, Laïos, et s'est uni à sa mère; union d'où sont nés Antigone, ses trois frères et sa sœur Ismène.
Antigone est soupçonnée de comploter contre Créon. Celui-ci décide de la faire enterrer vivante. Mais elle se suicidera avant de subir ce terrible châtiment.
Résumés. La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
Elle va passer à la scène suivante. Elle a sacrifié Hémon et ses idées. Dans un style simple, un langage parlé (phrases courtes elliptiques), Antigone rompt avec Hémon qu'elle aime. Elle a choisi d'enterrer son frère et de mourir malgré son amour pour la vie (homme/ enfant).
Hémon se suicide après la mort d'Antigone condamnée par le roi Créon. Pour le Pseudo-Apollodore, Hémon, encore enfant, est tué par le Sphinx/la Sphinge qui ravage la Béotie, avant l'arrivée d'Œdipe.
Elle y est la fille de l'union incestueuse entre Œdipe et sa propre mère Jocaste (qui est donc à la fois la grand-mère et la mère d'Antigone). Elle a deux frères, Polynice et Étéocle, ainsi qu'une sœur, Ismène.
Dans la mythologie grecque, Antigone est la fille d'Œdipe qu'il a eu avec sa propre mère après avoir tué son père, et épousé la reine Jocaste.