Écouter, comprendre, se remettre en cause… Repérer et surtout accepter les différences de personnalité permet d'adoucir les conflits. Il ne s'agit pas de relâcher toute forme d'autorité, mais de mieux comprendre les enjeux de son ado pour mieux adapter votre discours.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Proposez votre aide
Demander à son ado s'il a besoin d'aide plutôt que de lui donner des conseils est un moyen de ne pas bloquer la discussion. Parfois, il ou elle vous répondra : « non, j'ai juste besoin de me défouler », et vous saurez que tout ce dont ils ont besoin est de l'écoute.
accorder de la tendresse et du toucher (ou du moins un sourire, une attitude aimante si l'ado ne veut pas être touché), faire des choses côte à côte en étant comme “ébloui” par la beauté de la vie de l'ado, passer du temps ensemble (jouer à des jeux de société, faire du sport ou du shopping…).
Mettre les limites
Il faut leur expliquer ce qui est correct et ce qui ne l'est pas, selon nos valeurs et nos attentes au sein de la famille. Expliquez également à votre enfant les conséquences associées pour qu'il sache à quoi s'attendre. L'établissement d'un cadre peut commencer très jeune.
La « crise » adolescente peut se manifester par des comportements extrêmes : fugues, mise en danger (alcool, drogue, anorexie…), violence tournée vers les autres (délinquance, jeux dangereux) ou retournée contre soi-même (tentative de suicide).
Expression émotionnelle et besoins
Une autre lecture est possible: derrière l'émotion se cache l'expression d'un besoin. La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
Lors d'un comportement agressif, il y a un instant et un après. Il est donc important de lui montrer que vous reviendrez dessus après coup. Prenez le temps de la réflexion quant à sa punition. Faites-lui prendre conscience des conséquences de ses actes en différant la sanction dans le temps.
10-14 ans est la pire période de la vie, selon une étude espagnole récemment parue dans Social Indicators Research.
Généralement, elle s'étend sur une période qui peut aller de 11 à 19 ans. La durée de la crise varie également d'un adolescent à l'autre. Ce qui est sûr, c'est que le plus souvent, il faut la dédramatiser.
Des raisons de s'inquiéter
Ce mal-être peut se manifester par d'autres comportements destructeurs, comme la consommation d'alcool, de drogues, ou par des fugues. Autre signe d'alerte: si la jeune fille s'enferme sur elle-même. Cela peut traduire un état de souffrance.
Les adolescents sont conçus pour vous opposer
C'est leur destin. Votre adolescent vous « déteste » parce qu'il en a besoin pour accomplir son plan ultime, être un adulte. La plupart des adolescents qui disent « je te déteste » ne le ressentent et ne le pensent pas vraiment.
La crise d'adolescence est essentiellement marquée par l'opposition : l'ado se cherche et essaie de trouver sa place au sein de la famille et de la société. Et cette quête passe souvent par le conflit. Difficile alors pour les parents de rester calme face à un jeune qui n'écoute jamais et qui n'en fait qu'à sa tête !
A éviter… la violence physique
Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas. Redressez-vous et avec un regard appuyé, annoncez nettement que vous le convoquez dans un quart d'heure pour discuter sérieusement. Un silence bien posé vaut mieux qu'un long discours.
Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique. L'impulsivité peut entraîner des conséquences graves dans la vie de la personne impulsive.
La prise en charge de la colère pathologique en thérapie cognitivo-comportementale porte sur quatre axes principaux : comportemental, physiologique, cognitif, et émotionnel. Le travail psychothérapeutique sur ces différents axes permettra d'identifier les mécanismes de déclenchement et de maintien du trouble.
On dit d'un adolescent qu'il est difficile, d'abord parce que les structures classiques proposées sont en échec face à lui. Il n'est pas, lui, « personnellement difficile », mais il est difficile pour tous les autres de le comprendre, de lui donner une place, de s'occuper de lui.
Puisqu'il n'apprécie pas se conformer aux consignes ou aux exigences fixées par son entourage, l'enfant / ado opposant tente de prendre le contrôle en argumentant, en s'opposant passivement et en testant votre capacité à l'encadrer et à assumer votre autorité parental.
Lorsque les adolescents manquent de respect à leurs parents, c'est parfois le signe qu'ils ont des besoins émotionnels qui ne sont pas satisfaits. Parfois, un ado qui manque de respect envers ses parents est un moyen d'attirer l'attention. D'autres fois, c'est un signe qu'ils ne se sentent pas acceptés.
Le 31 14 est entré en fonctionnement le 1er octobre 2021. Gratuit, accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, depuis tout le territoire national, ce numéro permet d'apporter une réponse immédiate aux personnes en détresse psychique et à risque suicidaire.
Entrez en contact avec eux sans les forcer :
Lorsque vous forcez les Ados à faire quelque chose, ils ont tendance à se rebeller et à faire tout ce qu'ils ne devraient pas faire. Le terme qui définit le mieux ce comportement est celui de contre-volontariat, qui est un trait commun aux adolescents têtus.
Plusieurs troubles psychiques peuvent apparaître chez l'adolescent et le jeune adulte. Les plus fréquents sont les troubles anxieux, dépressifs, du comportement alimentaire ou addictifs. La schizophrénie est aussi un risque mais elle est plus rare.