A l'origine de la douleur, il y a un stimulus : le froid, la chaleur (une brûlure par exemple), une pression mécanique, des agents chimiques, une réaction inflammatoire… Ce stimulus va activer les terminaisons nerveuses de neurones spécialisés dans la perception de la douleur.
La douleur est contrôlée par le système nerveux et se manifeste selon un processus très complexe. Elle survient au moment où un stimulus externe (toucher une casserole chaude, par exemple) incite les cellules de récepteurs nerveux à envoyer des messages au cerveau par l'intermédiaire de la moelle épinière.
La douleur aiguë joue un rôle d'alarme qui va permettre à l'organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus mécanique, chimique ou thermique : elle est liée à des stimulations intenses qui déclenchent immédiatement un mécanisme de transmission d'informations depuis les terminaisons nerveuses – les récepteurs ...
Le message nociceptif (douloureux) résulte d'une stimulation douloureuse au niveau des terminaisons nerveuses des tissus cutanés, musculaires et articulaires ainsi que les viscères. Ce message est ensuite véhiculé par les "nocicepteurs" (voies afférentes) qui sont des fibres spécifiques des nerfs.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Antalgiques, anxiolytique, relaxantes… Ces hormones sécrétées par le cerveau ont plus d'un bienfait sur notre organisme.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Il existe trois façons de classer la douleur : Temporelle : aiguë ou chronique. Étiologique : d'origine cancéreuse ou non. Physiologique : nociceptive, neuropathique, mixte.
souffrance n.f. Fait de souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale.
L'hypocondrie est un état d'anxiété, d'inquiétude excessive à propos de son propre état de santé au point de causer une angoisse chronique et de perturber la vie quotidienne. Certains hypocondriaques témoignent de symptômes (douleurs au niveau de la poitrine, céphalées importantes, etc.)
Nociception. La douleur du brûlé est due à la stimulation des nocicepteurs cutanés présents dans l'épiderme et aussi assez profondément dans le derme (figure n° 1).
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
Le noyau VPL joue un rôle majeur dans la discrimination sensorielle de la douleur. En effet, ses neurones projettent ensuite leur axone au cortex somatosensoriel reconnu pour sa capacité à localiser la douleur et à en évaluer l'intensité.
Une hormone sécrétée par des gros neurones de l'hypothalamus, l'ocytocine, est libérée dans le cerveau en réponse aux stimulations de la sphère génitale. Elle accompagne la montée en puissance du couple désir/plaisir en provoquant l'amplification des systèmes dopaminergiques.
Ce centre est situé dans l'hypothalamus et est composé de trente petits neurones qui coordonnent la libération dans le sang d'une hormone au rôle apaisant.
La douleur est une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable », une sensation subjective normalement liée à un message, un stimulus nociceptif transmis par le système nerveux.
Certaines douleurs, provoquées par un accident, une chute ou une opération chirurgicale, disparaissent avec la guérison.
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
En résumé, votre cerveau est le grand responsable de votre douleur. Donc oui, la douleur est dans votre tête!
Les facteurs psychologiques qui contribuent à la douleur, particulièrement à la douleur chronique, peuvent inclure anxiété, dépression et insomnie. (Voir également Présentation de la douleur. La douleur est la raison la plus fréquente pour laquelle les personnes consultent leur médecin.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.