La dysphasie est d'ordre neurologique, mais les causes exactes de la dysphasie sont encore nébuleuses. Les résultats d'études convergent de plus en plus vers une activité électrique cérébrale anormale et un dysfonctionnement des structures localisées dans l'hémisphère gauche du cerveau (Romagny, 2008).
L'origine de ce trouble serait neurologique, cela signifie que le cerveau des personnes dysphasiques fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage. Nous savons cependant qu'il existe des facteurs de risque comme le fait qu'un des parents soit dyslexique ou dysphasique lui-même.
À du mal à comprendre les phrases longues et complexes, en particulier les consignes et les ordres ; À du mal à comprendre les notions abstraites comme le temps et l'espace ; À quelques difficultés à faire la différence entre les mots et les mots questions comme où, quand, comment, etc.
Elle atteint des enfants :
ni déficit sensoriel, même si l'enfant présente d'apparentes difficultés. ni déficit intellectuel : l'enfant dysphasique peut ne pas trouver ses mots d'une manière dramatique, mais être parfaitement capable de résoudre une opération ou de résoudre des problèmes.
ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
utilise peu de mots; arrive difficilement à se faire comprendre par des étrangers; s'exprime de manière inintelligible, adopte un vocabulaire imprécis et commet de nombreuses erreurs syntaxiques; fait des phrases de style télégraphique, omet beaucoup de mots.
De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps. La dysphasie n'est pas non plus un simple retard. La personne doit donc vivre avec les difficultés d'expression et/ou de compréhension du langage toute sa vie. Cependant, plusieurs interventions peuvent l'aider à mieux progresser et s'adapter.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
L'enfant dysphasique présente fréquemment d'autres difficultés qu'uniquement celles de langage. Spontanément, on pense que le langage et la communication sont reflétés par les mots et les phrases. D'autres habiletés, liées de près ou de loin à l'apprentissage de la langue, peuvent aussi être affectées et influencées.
Victime du trouble d'accès lexical, un enfant dysphasique manque souvent de vocabulaire. Pour pallier ce problème, créez des petits jeux pédagogiques, pour qu'il assimile le langage sous un angle positif et l'aide à surmonter ses difficultés. Par exemple, dessinez un mot et faites-le deviner à votre enfant.
La dysphasie est considérée comme un trouble de la communication. Les orthophonistes, les neuropsychologues et les pédopsychiatres sont les professionnels de la santé qui peuvent émettre un diagnostic de dysphasie.
Les signes de dysphasie chez les enfants de 4 à 5 ans
Un trouble d'expression : l'enfant a du mal à exprimer ce qu'il veut et éprouve de grandes difficultés à verbaliser ses pensées ; Une pauvreté du langage : l'enfant utilise des phrases courtes, très mal construites et avec très peu de verbes.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires.
La dysphasie est un syndrome d'origine neurologique qui est présent dès la petite enfance. La dysphasie perturbe les habiletés de communication verbale (c'est-à-dire la compréhension du message qui est véhiculé dans le discours ou l'expression verbale de la pensée).
Écoles CERENE – Écoles de la réussite
Fondées par le neuropsychologue Hervé Glasel en 2010, les écoles CERENE sont dédiées aux enfants ayant des troubles des apprentissages tels que dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie et les troubles de l'attention et les troubles exécutifs.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Les personnes vivant avec la dysphasie ont le désir de communiquer, mais ont de la difficulté à le faire. C'est comme s'ils étaient prisonniers de leurs mots. Il est donc important de prendre le temps de les laisser s'exprimer. Ces personnes aiment apprendre et gagner en autonomie.
La dyslexie est sans doute le trouble « dys » le plus connu. Il s'applique à la lecture. Mais il en existe d'autres : la dysphasie concerne la parole ; la dyspraxie, la coordination et le geste; la dyscalculie, le calcul ; la dysorthographie, l'orthographe.
Toute personne souffrant d'une atteinte cérébrale, avec une certaine acquisition du langage, peut devenir aphasique (à ne pas confondre avec les troubles du développement du langage, appelés «dysphasies»).
Voici quelques signes de difficultés de langage à surveiller selon l'âge : À 18 mois : votre enfant ne cherche pas à communiquer et n'imite pas les sons et les mots. À 2 ans : il a de la difficulté à comprendre les consignes et les questions du quotidien ou n'utilise pas deux mots ensemble (ex. : papa parti).
Faire des pauses dans le texte et évoquer la scène à l'aide d'images mentales. Parler à voix haute ou dans sa tête lorsqu'on lit ou qu'on écrit est nécessaire à la compréhension des mots, mais insuffisant à celle des phrases. Il faut en plus prendre le temps d'évoquer la scène.