Au Moyen Âge, un mire, évolution phonétique du latin medicus, est un médecin (un docteur en médecine appelé « physicien »), un chirurgien (terme usité jusqu'à la Renaissance), ou encore un apothicaire. On appelait indistinctement mire ceux qui exerçaient ces trois professions.
À l'époque médiévale, la principale connaissance de la médecine dépend des auteurs antiques : Galien ou Hippocrate. Médecin grec, Hippocrate est considéré comme le père de la médecine. Il se base sur l'examen des symptômes, que l'on cherche à les faire disparaître pour soigner les malades.
Au début du Moyen Âge, les femmes comme les hommes, pratiquaient la médecine ou la chirurgie. Les femmes ont également servi comme infirmières dans les ordres monastiques, et dans les hôpitaux. Cette pratique ne se limitait pas aux accouchements ou à soigner d'autres femmes.
Le vilain mire, Anonyme
Histoire d'un paysan avare qui bat sa femme pour ne pas qu'elle le trompe. Elle va se venger en le faisant passer pour un médecin extraordinaire s'il est battu. Il doit guérir la fille du roi puis les malades du royaume. Il est souvent battu.
Il faudra attendre la fin du Moyen-âge pour que des centres de formation développent un peu partout en Europe. Avant d'entreprendre des études de médecine, le futur médecin devait avoir suivi un cursus ès Arts. Il s'initiait ainsi à la logique et à la philosophie, et notamment à la pensée d'Aristote.
Le Moyen Âge occidental finissant voit la création dans de nombreuses villes d'hôpitaux dénommées Hôtel-Dieu ou Maison-Dieu et financés par les dons des fidèles les plus riches.
Hippocrate, est considéré comme le père de la médecine moderne, et ses disciples ont été les premiers à décrire de nombreuses maladies.
Elle accepte de se marier avec le vilain pour ne pas faire de peine à son père : « … la jeune fille qui était sage et qui n'osait désobliger son père, se vit, malgré sa répugnance, obligée d'obéir. » (l.
— Damoiselle Ade, la fille du roi, est malade et il y a huit jours entiers qu'elle ne peut manger ni boire, car une arête de poisson reste plantée en son gosier.
Cette pièce est une adaptation de la fable « Le vilain Mire » tirée des « fabliaux du Moyen-âge » qui a inspiré Molière pour écrire « Le médecin malgré lui », au programme de 6ème. La difficulté de compréhension de la fable réside dans deux aspects : le lexique de l'époque, peu accessible à nos élèves du 21ème siècle .
Ils utilisaient parfois Le savon et se lavaient les cheveux avec une solution alcaline telle que celle obtenue en mélangeant de la chaux et du sel. Comme la plupart des gens mangeaient leurs repas sans couteaux, sans fourchettes ni cuillères, il était également de règle de se laver les mains avant et après manger.
Genèse de la pharmacie
Comme nous l'évoquions plus haut donc, à l'origine, au moyen âge vers le 5ème siècle, le nom utilisé pour désigner celui qui deviendra plus tard le pharmacien est APOTHICAIRE : personne qui préparait et vendait des remèdes.
Les fluoroquinolones, les tétracyclines, et également la streptomycine, sont les antibiotiques de référence pour le traitement de la peste. Ce sont des antibiotiques parfaitement efficaces s'ils sont administrés à temps.
On se soignait déjà par les plantes, mais on croyait surtout à l'influence du Malin ou démon, d'où l'importance, dans les tribus, des sorciers guérisseurs. On retrouve des traces de trépanation et de réduction de fracture.
On se soignait grâce à des huiles, des plantes, des herbes.... Ils allaient aussi dans les thermes ou bains publics. Ils ne connaissaient pas les caries, car ils n'avaient pas de sucre dans leurs habitudes alimentaires donc, pas de bonbons ! Ils conseillaient des régimes et des exercices à leurs patients.
L'Europe médiévale était à la merci de nombreuses maladies infectieuses, dont la dysenterie, la grippe, la rougeole et la lèpre, particulièrement redoutée. Mais c'est la peste qui a le plus marqué les cœurs du sceau de la terreur.
Le vilain mire se met à grimacé devant la fille du roi qui, en riant, recrache l'arête qui était coincer dans sa gorge et la sauve par chance. Le roi lui demande donc de rester et de guérir tous les malades.
Partager : La Corée du Sud possède les meilleurs systèmes de santé au monde , selon l'édition 2021 du magazine CEOWORLD Health Care Index, qui classe 89 pays en fonction des facteurs qui contribuent à la santé globale.
Les médecines traditionnelles sont la somme de toutes les connaissances, compétences et pratiques reposant sur les théories, croyances et expériences propres à différentes cultures, qu'elles soient explicables ou non, et qui sont utilisées dans la préservation de la santé (…) ou le traitement des maladies.
August Troendle, fondateur et PDG de Medpace, société de recherche sous contrat basée à Cincinnati, voit désormais sa fortune s'élever à 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) grâce à une hausse de près de 70 % des actions de la société depuis le début de l'année.
Dans le vieux français, l'Hôtel-Dieu signifiait “l'hôtel de Dieu”, c'est-à-dire la maison hospitalière où l'on est reçu au nom et sous les auspices de Dieu. Cette “maison du bon Dieu“ avait été fondée en 651 par Saint Landry, vingt-huitième évêque de Paris, du temps de Clovis II, fils de Dagobert.
En 1184, un voyageur le décrit comme ayant la taille d'un énorme palais. Au Caire, Saladin fonde l'hôpital Nasiri au XII e siècle (après 1171). Il est surpassé par l'hôpital Mansuri, fondé par al Mansur Qalawun en 1284, et qui reste l'hôpital principal du Caire jusqu'au XV e siècle.
HISTOIRE DES SCIENCES MÉDICALES - TOME XXXII - № 2 - 1998 139 Page 2 Selon toute vraisemblance, les premiers hôpitaux ont été fondés à Antioche, la capi- tale de la province de Syrie, par l'évêque arien (3) Léonce (344-358).
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
Elle a tué rapidement autour de cinq millions de personnes, puis s'est déplacée vers l'ouest, à travers l'Inde, la Syrie et la Mésopotamie.
En réalité, la peste n'a jamais disparu, et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) la considère comme une maladie ré-émergente. Entre 1990 et 2015, plus de 50 000 cas humains ont été déclarés en Afrique, Asie et Amériques, avec des foyers actifs à Madagascar et en République démocratique du Congo principalement.