N'accède au grade de premier maître (et aux grades supérieurs) que le personnel titulaire du « brevet supérieur » (BS) de sa spécialité ou d'un « brevet supérieur technique » (BST). Son appellation réglementaire est « premier maître » mais il est couramment appelé « PM » ou « patron ».
Il est l'équivalent du grade d'adjudant-chef des armées de terre et de l'air, ainsi qu'en gendarmerie nationale. L'insigne de grade est composé d'un galon or et de deux soutaches, l'une or et l'autre argent. Son appellation réglementaire est « maître principal » mais il est appelé couramment « cipal ».
Ces grades sont les équivalents dans la Marine nationale française : pour petty officer (PO), de « second maître » ou « maître » ; pour chief petty officer (CPO) de « premier maître » et « maître principal » (officiers mariniers supérieurs).
Ils doivent donc dire : « mon général », « mon colonel », « mon commandant », « mon capitaine », « mon lieutenant », « mon adjudant ».
Les seconds maîtres sont appelés « second maître » ou plus familièrement « chef ».
- le "mon" s'applique à tout grade supérieur ou égal à adjudant, - il ne s'applique pas à "maréchal", puisqu'il ne s'agit pas d'un grade mais d'une distinction. On ne dit pas MON à un major, on l'appelle par son grade et on ne dit pas MON à un aspirant ou un sous lieutenant mais Mon lieutenant .
Il est d'usage pour un officier de présenter ses respects au supérieur hiérarchique. « Je vous présente mes respects Mon Colonel » ou « mes respects Mon Colonel» et de dire bonjour au subordonné.
Locution interjective. (France) (Militaire) Ordre donné lorsqu'un officier général ou l'officier commandant la formation entre en uniforme et coiffé dans un local, et à la suite duquel les militaires présents se mettent au garde à vous avant que l'autorité ne les mette au repos.
Le général d'armée et l'amiral sont les plus hauts grades de l'armée française.
Général en chef : Sous la Révolution, il s'agit du grade le plus élevé d'officier général. Depuis, c'est une charge en temps de guerre (on dit plutôt : commandant en chef).
Cette formule de politesse doit être utilisée par les militaires subalternes lorsqu'ils s'adressent à un supérieur. Ils doivent donc dire : « mon général », « mon colonel », « mon commandant », « mon capitaine », « mon lieutenant », « mon adjudant ».
Les élèves détenteurs d'un titre de Master 2 ou d'un diplôme équivalent de niveau bac +5, ayant moins de 25 ans peuvent intégrer l'ESM directement en 3e et dernière année (officiers sur titre). La formation se déroule en deux temps.
Colonelle, subst. fém. Épouse de colonel. On appelait une femme Madame la générale.
La syntaxe du langage militaire est aussi sommaire que rigoureuse : il faut s'exprimer par des phrases les plus courtes possibles, avec le minimum de fioritures : sujet + verbe + COD au maximum ; il est même conseillé d'omettre le verbe.
Cette formule de politesse doit être utilisée par les militaires subalternes lorsqu'ils s'adressent à un supérieur. Ils doivent donc dire : « mon général », « mon colonel », « mon commandant », « mon capitaine », « mon lieutenant », « mon adjudant ».
Les formules telles que «lieutenante» ou «colonelle» sont rarement utilisées au sein de l'armée française, qui est pourtant l'une des plus féminisées d'Europe.
Les formules utilisées pour s'adresser de vive voix au/à la gouverneur(e) général(e) en fonction et à sa/son conjoint(e) sont, la première fois, « Excellence », et par la suite « Monsieur » ou « Madame ».
Officiers généraux
Le nom général vient de capitaine général, c'est-à-dire le capitaine qui commande toute l'Armée. Les officiers généraux des armes sont tous considérés comme « interarmes » : ils sont aptes à commander tout type de formation.
Pourquoi ? La légende prétend qu'après la défaite de Trafalgar le 21 octobre 1805, Napoléon, qui tenait pour responsables les officiers de la « Royale » (alors appellation de la Marine), décida qu'on ne leur dirait plus « Mon » devant leur appellation de grade, « Mon » étant le diminutif de « Monsieur ».
L'histoire du salut militaire remonte à l'Antiquité, lorsque deux guerriers se rencontraient, ils s'échangeaient un signe de la main droite (paume ouverte) pour indiquer qu'ils n'étaient pas armés. Ce signe de paix témoignait de leurs bonnes intentions l'un envers l'autre.
Les hommes, qui sont passés ou sont destinés à passer par l'armée, observent le plus souvent l'usage militaire et disent " Mon commandant ", " Mon colonel ", etc. Cependant, les civils qui occupent une haute situation sociale ou ne sont plus d'âge militaire peuvent supprimer le " Mon ".
Ce grade correspond à celui de maître principal dans la Marine nationale française. Le code OTAN : OR-9. On s'adresse à un adjudant-chef en l'appelant « mon adjudant-chef ».
« Serrez, MARCHE » : réduisez les espaces entre vous et les autres pendant que vous marchez. « Marquez le pas, MARCHE » : marchez sur place. Gardez le même rythme que pendant la vraie marche : mais restez sur place, n'avancez pas. « Changez le pas, MARCHE » : commencez à marcher en demi-pas (37 cm ou 30 cm).