Le thanatopracteur ou la thanotractrice intervient sur le corps des défunts, à la demande de la famille, pour une réalisation de soins qui rendent au mort un aspect présentable. En France, environ un décès sur quatre donnerait lieu à l'intervention d'un de ces techniciens.
L'agent ou l'agente de chambre mortuaire prend en charge la préparation des défunts dans un morgue rattachée à un établissement de santé (hôpital, maison de retraite..). Démarches administratives, accueil, information, il ou elle assure le relais entre les soignants, les familles et les services de pompes funèbres.
Le salaire d'un thanatopracteur peut être compris entre le SMIC et 4 500 € bruts par mois. Cela signifie que ce professionnel peut percevoir jusqu'à 54 000 euros bruts par an.
Son quotidien, le thanatopracteur (ou embaumeur) le passe avec les morts. Disons qu'il leur donne une apparence digne, au-delà de la vie. Entre le médecin légiste et les pompes funèbres, son travail consiste à présenter dignement les personnes décédées, notamment lors d'accidents.
Pour exercer la Thanatopraxie en France, il faut obtenir le Diplôme national de thanatopracteur. Une formation théorique de 190 heures est indispensable pour se présenter au concours. Ainsi, le Diplôme d'Université de Thanatopraxie proposé par la Faculté de Santé d'Angers prépare au concours national.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Le mot croque-mort est une expression qui tire son origine de la fin du XVIIIe siècle. D'un point de vue étymologique, croque-mort vient de « croquer » qui en ancien français signifie « faire disparaître ». Par extension, un croque-mort est donc une personne qui enterre les morts.
Le thanatopracteur ou la thanotractrice intervient sur le corps des défunts, à la demande de la famille, pour une réalisation de soins qui rendent au mort un aspect présentable.
Cette pratique permet de freiner le processus de décomposition et contribuer à un certain assèchement de la dépouille des fluides porteurs de bactéries. Ainsi, les proches peuvent toucher le corps ou l'embrasser sans risque de contamination bactérienne.
Communément appelé "Morguier", le thanatopracteur est un technicien qui prend soin des personnes décédées pour ralentir la décomposition du corps et le développement des odeurs désagréables .
C'est à la famille du défunt qu'incombe la responsabilité de choisir la tenue du défunt. Ce choix devra se faire en gardant à l'esprit les préférences du défunt. Le but ici est de laisser une image flatteuse du défunt. Cependant, cette image doit aussi coller parfaitement avec sa personnalité.
Pas de diplôme exigé pour exercer ces métiers, mais une formation de niveau I est requise dans les trois premiers mois suivant l'embauche portant sur la réglementation et la législation du milieu funéraire, la psychologie et la sociologie du deuil, ainsi que sur l'hygiène, la sécurité et l'ergonomie.
L'accès au métier de thanatopracteur nécessite l'obtention d'un diplôme national de thanatopracteur. Ce métier étant reconnu par le ministère de la Santé, il implique de suivre un diplôme technique universitaire (DUT) de thanatopraxie.
Le fossoyeur est un employé des pompes funèbres qui exerce dans un cimetière. Il effectue les différentes tâches, à savoir : le creusement et le remplissage des fosses, l'ouverture et la fermeture de l'éventuel caveau existant, la dispersion des cendres, l'exhumation d'un corps, la conduite du convoi funéraire…
La formation pour devenir agent mortuaire
Pour prétendre à ce poste, vous devez obligatoirement suivre une formation certifiante. Ceci concerne surtout les aides-soignants. Pour ce qui est des autres métiers de la morgue, vous devez impérativement obtenir un bac.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Dès qu'il voit les veines légèrement gonfler au niveau de la main ou de la tête, c'est qu'il y a suffisamment de pression. Il reprend son trocart et vient le piquer dans le cœur côté gauche. Il vide ainsi tout le sang du corps du défunt et lui injecte à la place du formol.
Malheureusement, de façon générale, ces individus qui se réveillent subitement après avoir été déclarées mortes ne survivent pas à cet éveil. Tout simplement parce que cette baisse d'activité métabolique a endommagé de nombreux tissus. Et plus l'activité est faible, plus les tissus s'abiment.
La toilette mortuaire consiste à laver le corps, maintenir la bouche et les yeux fermés, coiffer et habiller le défunt avec les vêtements choisi par ses proches. Elle est effectuée par le personnel de la chambre mortuaire si le corps séjourne à l'hôpital, ou par le personnel des pompes funèbres.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures.
La conservation de la dépouille y est généralement gratuite pendant un délai de 3 jours. Elle peut être payante au-delà, auquel cas ce coût apparaît sur la facture d'obsèques. Province : en cas de décès en hôpital, le corps est généralement transféré en chambre funéraire.
'Une béra' était une civière sur laquelle on plaçait les blessés ou les morts. Au 12e siècle, le mot est resté : lorsqu'on a commencé à placer les défunts dans un cercueil, 'béra' est devenu 'bière'. On était donc 'mis en bière.
Pour devenir assistant funéraire, aucun diplôme n'est exigé. Néanmoins, un niveau bac, voire bac +2. Par ailleurs, une formation de 96 heures dispensée au sein de 9 établissements agrémentés dispersés dans toute la France est obligatoire pour exercer le métier d'assistant funéraire.
Pompes funèbres
À l'époque de la Rome Antique, ce terme faisait référence aux cortèges populaires qui précédaient les grandes manifestations publiques. Parmi toutes ces cérémonies, la « pompa funebris » désignait les somptueuses processions réalisées lors de décès de personnalités importantes.