Dans les bourgs et villes du Moyen Âge, après l'An Mil, les artisans s'organisent sous forme d'associations professionnelles, les « corps de métiers », aussi appelés selon le lieu : « gildes » (ou « guildes »), « hanses »...
A partir du IXe siècle, les artisans se regroupent dans des guildes et des confréries pour s'entraider au quotidien. Elles sont placées sous la protection d'un saint (saint Éloi pour les orfèvres, par exemple).
L'artisanat au Moyen Âge, une organisation stricte
La majeure partie des ateliers sont situés au rez-de-chaussée et donnent sur la rue. Ces derniers appartiennent à des maîtres qui dirigent des équipes de compagnons et des apprentis. Ce sont les seuls à pouvoir embaucher du personnel ou à ouvrir un commerce.
Une guilde, ou ghilde ou gilde désignait au Moyen Âge ( XI e – XIV e siècles) une association ou coopération de personnes pratiquant une activité commune, généralement des marchands, qui, s'étant dotés de règles et de privilèges spécifiques, demandaient protection aux autorités d'une ville ou d'un État.
Définition du mot Corporation
Cette notion est apparue au Moyen Âge. Les corporations étaient composées d'artisans d'une même profession. Chaque corporation était organisée selon une hiérarchie. On y retrouvait les apprentis, les compagnons, les maîtres appelés aussi les patrons.
Après quelques années de formation auprès d'un maître, les apprentis deviennent compagnons. Ils vont alors de ville en ville pour compléter leur formation chez différents maîtres. Les meilleurs, s'ils en ont les moyens, exécutent un « chef-d'oeuvre » et le soumettent à un jury.
La plupart des métiers d'artisans sont régis par une corporation. Chaque corporation a comme rôle de réglementer la procédure et la durée de la formation nécessaire avant d'obtenir le titre d'artisan. Par ailleurs, les corporations fixent les prix des marchandises et assurent la protection de leurs membres.
Les foires dont il va être question ici sont celles que le Moyen Âge appelait « foires générales », c'est-à-dire des réunions comportant des marchands vendeurs et acheteurs venus de loin et pouvant donc être dits « étrangers », réunions de périodicité espacée et donc de faible fréquence (une à quatre foires dans l' ...
Au Moyen Âge, association groupant des marchands exerçant une profession commune. 2. Association visant à procurer à ses adhérents de meilleures conditions commerciales.
Il y avait deux types principaux de guildes: les confréries marchandes pour ceux qui contrôlaient le commerce d'un objet particulier et les confréries artisanales pour les artisans qualifiés tels que les tisserands, les cordonniers et les boulangers.
Un boulanger (appelé "Talmelier" au Moyen Age, nom dérivé du verbe "tamiser") est une personne qui fabrique du pain, la base de l'alimentation au Moyen Age. Chaque personne en consomme à peu près un kilo par jour. Dès le VIIe siècle, le roi Dagobert réglemente la vente du pain.
C'est au XVe s. que le mot "compagnon" (à l'origine "celui qui mange le même pain") a pris le sens d'"ouvrier qui a fini son apprentissage"; il succédait dans cette acception au terme "valet".
À la fois poètes et musiciens, les troubadours au Moyen Âge s'expriment dans la langue d'oc pour raconter des histoires et chanter des chansons, souvent axées sur l'amour courtois. Les troubadours sont issus aussi bien de la noblesse que des milieux les plus modestes.
Il existe une grande diversité de métiers au Moyen Age : du labeur fourni par les esclaves puis par les serfs au travail domestique ou salarié des valets et des compagnons, en passant par les corvées fournies par les paysans à leurs seigneurs, se développent les multiples petits métiers de l'artisanat révélés par les ...
Le marchand du Moyen Âge se déplace, parfois loin, pour acheter des marchandises et vendre ses produits. Les marchands les plus riches s'installent en ville pour gérer leurs affaires et rencontrent d'autres marchands dans les foires, lieux d'échanges très importants.
Association de personnes. Synonyme : bande, cabale, camp, cellule, cénacle, cercle, chapelle, colonie, coterie, faction, front, groupe, noyau, secte, société, tribu.
Association pieuse, d'assistance mutuelle et d'entraide, souvent associée ou confondue avec les corporations au Moyen Âge. (De nos jours, les confréries de métier maintiennent d'anciennes traditions festives [Saint-Vincent, Saint-Fiacre, Sainte-Anne], ainsi que certaines cérémonies.)
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif.
Les paysans vivent dans des masures : ce sont des maisons en torchis ou en pierres, le plus souvent couvertes de chaume.
Il y avait deux catégories de paysans : les serfs, d'un côté, et les vilains, de l'autre. Les serfs étaient complètement assujettis à leur seigneur. Ils appartenaient à leur maître, qui pouvait les donner ou les vendre.
Le château. Les châteaux médiévaux que nous avons aujourd'hui sous les yeux remontent le plus souvent au XVe, voire au XIIIe siècle. Construits en bois à la fin du Xe siècle, ils sont, par la suite, édifiés en pierre. Le château et son donjon sont l'expression du pouvoir du seigneur.
1. La partie matérielle d'un être animé considérée en particulier du point de vue de son anatomie, de son aspect extérieur : Les victimes avaient le corps couvert de brûlures. 2. La partie matérielle de quelqu'un considérée en particulier du point de vue de son fonctionnement interne : Avoir mal dans tout le corps.
La première communauté française des métiers connue sous la royauté date de 1170 : c'est celle des marchands de l'eau (négociants qui étaient autorisés, seuls, à faire le commerce par la Seine, depuis Paris jusqu'à Mantes), c'est-à-dire des marchands qui faisaient arriver des produits à Paris par les voies fluviales.
Les corporations artisanales sont au service des métiers et des entreprises. Elles assurent la défense et la sauvegarde des intérêts communs des métiers qu'elles représentent ainsi que de leurs adhérents.