À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreilsou zoreilles. Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Appelée Dina Morghabine par les Arabes, puis Ile Bourbon par les Français, l'île prend son nom actuel en 1794, en référence à la « réunion des Etats Généraux ». En 1803, elle devient l'île Bonaparte, puis Bourbon de nouveau en 1814, après cinq années d'occupation anglaise. En 1848, elle reprendra son nom définitif.
Les zoreys désignent les métropolitains qui habitent à La Réunion. L'origine du terme n'a jamais été clairement établie. Selon certains universitaires, le vocable "zorey" aurait été utilisé après l'envoi de Réunionnais à Madagascar durant la Première Guerre mondiale : les soldats blancs avaient les oreilles rouges...
Zoreil, Zoreille Z'oreille ou Zorèy.
- Parce qu'anciennement, lorsqu'ils venaient de France métropolitaine, c'était pour espionner la population locale en laissant traîner leurs oreilles et en rendre compte à Paris. - Parce que les blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations.
Le terme se serait propagé dans l'ensemble des DOM-TOM dans un second temps. Il y a plusieurs hypothèses : Les Métropolitains tendent l'oreille pour comprendre la langue créole. Quand les Métropolitains débarquent à la Réunion, leurs oreilles deviennent rouges du fait de la chaleur tropicale.
Dans les départements, régions et collectivités de la France outre-mer (DROM-COM), le terme Z'oreille (qu'on peut aussi orthographier Zoreilles, Z'oreil ou encore Zorey) désigne un Français métropolitain.
Bonzour ! : bonjour !
Dans ce cas, dites-lui « Mèrsi », qui est la traduction de « Merci » en créole réunionnais. C'est LA formule de politesse la plus répandue à la Réunion. N'hésitez pas à en abuser dans vos conversations du quotidien.
- fèmé gèl a'w = tais-toi !
Les communes de Saint-Paul ou Saint-Pierre, qui dénombrent également le plus d'habitants sur l'île sont des zones très recherchées en matière d'immobilier par les locataires ou acheteurs, ainsi que l'ensemble des communes limitrophes à ces trois villes.
Fierté réunionnaise, le respect des autres est inscrit dans les gènes des Réunionnais. Symbole de cette tolérance, églises, temples tamouls, mosquées, pagodes chinoises font partie intégrante du paysage urbain. Les visages réunionnais d'aujourd'hui, métissés pour la plupart, portent cette histoire.
En 1810, quatre mille Anglais débarquent à Saint-Denis, faisant capituler les forces françaises. L'île reprend le nom de Bourbon et devient une possession britannique jusqu'à l'avènement de Louis XVIII et de la Restauration en 1814. L'île est alors rétrocédée à la France.
Au féminin : une Réunionnaise, des Réunionnaises.
Il s'agit plus exactement d'une répartition en Blancs/non-Blancs : le nombre de Blancs estimé est rapporté à la population totale et ce n'est qu'une fois cette proportion évaluée (29,8 %) qu'est déduite la proportion des Noirs – soit les « gens de couleur de la plus claire à la plus sombre » (70,2 %) [Defos du Rau, ...
Nom commun. (La Réunion) Enfant né d'une union entre un(e) zoreille et un(e) créole. (La Réunion) Métropolitain vivant depuis longtemps dans les îles et ayant adopté le mode de vie local.
Je t'aime en créole :
Créole Antillais (Antilles françaises) : mwen enmen. Créole Martiniquais (Martinique) : mwen enmen'w. Créole Guadeloupéen (Guadeloupe) : mwen enméw. Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou.
Mwen aimé ou doudou : Chéri(e) je t'aime.
Maman. :: Momon ou Moman ou Manman ou Monmon ou Man.
Apparemment il y a plein de façons de dire tu es belle en créole réunionnais. Mamzelle t'es rose ça claque !
Créole guadeloupéen : « Mèsi » Créole guyanais : « Grémési » Créole haitien : « Mèsi » Créole martiniquais : « Mèsi »
Sa ka maché : Ça va.
Traduction de père dans le dictionnaire français - Guadeloupean Creole French : papa, pè.
Aux Antilles françaises, un béké est un blanc créole descendant des premiers colons. Ce terme concerne principalement les descendants originaires de la Martinique mais aussi ceux de Guadeloupe.
Dans certaines anciennes colonies françaises, les «Métropolitains» peuvent encore être appelés les Zoreils ou Zoreilles. Ce surnom viendrait du fait que, comprenant mal le créole ou la langue des autochtones, les Français feraient constamment répéter et passeraient ainsi pour être «durs d'oreille».