C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
La cause de la misophonie part d'une hyperexcitabilité nerveuse ou d'une hypervigilance. "Soit elle est organique, c'est-à-dire qu'on est né hypersensible, soit elle est en lien avec le passé, avec un vécu difficile qui a amené à être très attentif au moindre bruit, au moindre stimulus".
Du grec mysos (crime, souillure, impureté) et phobos (peur), la mysophobie correspond à une crainte extrême de la saleté et de la contamination.
nyctophobie , subst. fém., pathol. ,,Crainte morbide de la nuit ou de l'obscurité`` (Méd. Biol.
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
La misophonie, un trouble psychique peu diagnostiqué
La misophonie est donc une maladie qui affecte de nombreuses personnes et proposant peu de solutions de traitement. Les conséquences psychologiques et physiques de cette maladie provoquent l'isolement et la colère interne des personnes atteintes.
La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.
La misophonie est un trouble psychique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
En plus d'un suivi clinique, les personnes misophones peuvent adopter certains comportements au quotidien pour limiter la gêne : écouter de la musique pour se relaxer. Effectuer des exercices de respiration comme la cohérence cardiaque qui permet de moduler la fréquence cardiaque et ainsi limiter le stress.
« Une hypersensibilité au bruit peut être le signe d'une surdité débutante », met en garde Jean-Marc Juvanon, oto-rhino-laryngologiste, qui préconise alors un bilan ORL.
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
L'hyperacousie est généralement causée par un traumatisme sonore, qu'il soit aigu comme lors d'une exposition ponctuelle et soudaine ou comportementale lors d'expositions répétées dans le temps. D'autres causes peuvent être à l'origine du trouble telles que l'anxiété, les migraines ou la présence d'acouphènes.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
En France, l'hyperacousie touche 40% des personnes atteintes d'acouphènes. Ce handicap peut être assimilé à la perte d'audition ce qui rend son analyse et son intégration dans le monde du travail plus complexe. De plus, ce handicap peut survenir à tout âge et touche aussi bien les hommes que les femmes.
A partir de 80 décibels
« Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive, et ce d'autant plus rapidement que le son est fort », explique le Dr Jean-Michel Klein, ORL.
Une intervention chirurgicale peut être proposée dans certains cas, pour traiter l'autophonie de façon permanente : il s'agit d'obstruer la trompe d'Eustache, par cathéter intra-tubaire ou par injection intra-muqueuse).
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
Or le "hum" semble en général lié à une aire géographique (une ville, un État). "La plupart des personnes qui le perçoivent ne l'entendent plus lorsqu'elles quittent la zone", selon James P. Cowan, ingénieur en contrôle du bruit qui fut en charge de l'étude menée à Kokomo.
Cela vous dégoûte et peut vous rendre violent ? Vous souffrez alors de misophonie. La misophonie est littéralement la haine du son. Il s'agit d'un trouble neuropsychique dû à la connexion forte entre la région du cerveau qui traite le son et celle qui contrôle la bouche et la gorge.
L'hypervigilance peut être un symptôme de : Certaines maladies mentales comme la schizophrénie, les Troubles obsessionnels compulsifs ou TOCs , le syndrome bipolaire ; D'un stress post-traumatique, lié à un événement passé douloureux comme un accident, un viol, la guerre…
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
troubles physiques : troubles digestifs (colopathie fonctionnelle, nausées, hyperphagie boulimique ou perte d'appétit, incapacité à manger...), douleurs, douleurs musculaires, envie fréquente d'uriner, insomnies, somnolence dans la journée, fatigue, mal de tête, vertige...
Les traitements de soutien
La régulation ventilatoire, pour apprendre à maîtriser le rythme et l'amplitude de sa respiration en cas de panique ; Les méthodes de relaxation pour gérer l'anxiété ; La gestion par soi-même, qui s'apprend pendant les séances de psychothérapie ; L'activité physique est toujours recommandée.