Selon certains, Rital signifierait Résident/Réfugié Italien, écrit R-Ital sur les documents des émigrés italiens en France au début du 20ème siècle. Selon d'autres, Rital vient des inscriptions sur les voitures de trains où voyageaient les italiens qui étaient rapatriés dans les années '20 (Rapatriés Italiens).
L'histoire compliquée du macaroni
Emprunté à l'italien du Sud maccherone, il remonterait au grec makaria voulant dire « banquet funèbre ». Gulp. Voulant dire aussi « soupe d'orge », celle que l'on servait lors des funérailles. Évoquant aussi Makaria, double divinité de la mort et de la béatitude.
La présence italienne en France remonte au Moyen Âge avec les marchands établis dans les villes des foires de Champagne et avec les banquiers lombards. Dès la Renaissance, affluent artisans et artistes toscans, peintres ou architectes, attirés par les papes avignonais et les princes mécènes.
Les départements des Alpes et de la côte méditerranéenne sont ceux qui accusent, à chaque recensement, le plus grand nombre d'Italiens. Les Italiens représentent 25 p. 100 de la population étrangère domiciliée, qui constitue 3,5 p. 100 de la population totale.
Héritière des cultures antiques comme celle des Shardanes, des Étrusques ou des Latins, réceptrice de la colonisation grecque et carthaginoise, l'Italie a vu naître la civilisation romaine et son Empire, l'un des plus grands évènements de l'histoire, qui fut le berceau de la culture occidentale.
Le terme rital (« ritals » au pluriel) est un terme d'argot populaire qui définit une personne italienne ou d'origine italienne.
On connaît l'adage de Jean Cocteau «les Français sont des Italiens de mauvaise humeur, et les Italiens sont des Français de bonne humeur» : il a le mérite de soulever la question de la différence dans la ressemblance, terrain idéal pour les malentendus et les jalousies réciproques.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %). La moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (49 %).
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
De 1900 à 1915, 8 millions d'Italiens sont partis pour travailler dans les mines et usines de France et d'Allemagne, ou encore pour les Etats-Unis. Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Etat lui-même encourageait les travailleurs à plier bagage.
La Lombardie en tête
« Géographiquement, les implantations françaises se concentrent principalement dans le Nord de l'Italie », confirme Business France. La principale région italienne d'implantation économique française est de loin la Lombardie, qui pèse 45% du total dont la majorité dans la Province de Milan.
Un véritable flot de départs pour fuir la misère, qui ralentit avec le miracle économique de l'après-guerre mais ne se tarit pas. Ils sont encore 1 million d'Italiens à franchir les frontières de leur pays dans les années 1970 et un demi-million dans les années 1980.
Les étrangers sur le sol italien depuis 2000
Ainsi, la communauté roumaine (dont on compte plus de 10% de Roms de Roumanie) est devenue la plus importante, tandis que le Maroc et l'Albanie en 2003 sont loin derrière, même s'ils enregistrent une légère augmentation.
On pourrait penser que l'Italie est le berceau de la pasta, mais, en 2002 un plat de nouilles datant de plus de 4000 ans a été découvert en Chine.
Dans la culture populaire, les pâtes sont associées à l'Italie et auraient été ramenées au treizième siècle par Marco Polo qui les aurait découvertes en Chine.
La légende prétend que les pâtes auraient été ramenées de Chine par Marco Polo. Une histoire qui ne convainc pas les historiens italiens. Les pâtes représentent l'emblème de la cuisine italienne. Nos voisins transalpins en dévorent 26 kg par habitant et par an, contre 8 kg pour les Français.
La moitié des illégaux réside même dans deux pays seulement, l'Allemagne (1 à 1,2 million) et le Royaume-Uni (800.000 à 1,2 million). Ce dernier se singularise par le fait que les illégaux y sont presque aussi nombreux que les immigrés légaux et représentent 1,5 % de la population, le plus fort taux d'Europe.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
3,2 millions d'entre eux ont leurs deux parents immigrés. Ils sont principalement originaires de l'Union européenne (47 %) et du Maghreb (30 %), puis d'Asie (9 %, dont plus d'un tiers de la Turquie) et d'Afrique subsaharienne (9 %).
Oui, c'est possible d'avoir plusieurs nationalités en France. Par exemple, double nationalité, ou 3 nationalités.
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
Globalement, dans Paris en 1982, le classement des différentes nationalités distinguées par l'INSEE par ordre d'importance est le suivant : en tête viennent les Autres nationalités (128 000 personnes), puis à égalité les Algériens et les Portugais (53 000), les Espagnols (35 000); viennent ensuite les Tunisiens, les ...
Tu sais, je t'aime maman. Ti voglio bene mamma, lo sai vero? Je t'aime maman. Ti amo anche io, mama.
Sei molto bello / bella, ou également Sei carino / carina : tu es très beau/belle.
Il s'agit d'un terme argotique servant à désigner une personne d'origine italienne. Traiter quelqu'un de rital est généralement perçu comme une injure. Ce terme vient du diminutif " les itals ", que l'usage transformera en "les ritals".