Un peu plus tard, au IXème siècle sont apparus les premiers symboles musicaux, les neumes. C'est la première notation musicale connue.
Or qu'a-t-on la place d'inscrire à côté des chevilles de l'instrument pour faciliter le travail des accordeurs ? Seulement A B C D E F et G. Une différence est à noter toutefois entre anglo-saxons et germains : pour les premiers, le Si correspond au B tandis que pour les seconds, cette même note se dit H.
La notation musicale évolue de signes approximatifs, les neumes (du grec neuma = signe), au 8ème siècle à des notes carrées au 12ème siècle. C'est un moine de cette époque, Guido d'Arezzo qui invente le nom actuel des notes. Plus tard le nom UT sera remplacé par DO, plus facile à prononcer.
Au XIII e siècle paraissent les livres appelés « livres de pupitre ».
À Retenir : dans l'ordre suivant : do(C), ré(D), mi(E), fa(F), sol(G), la(A), si(B), do(C), ré(D),… Pour les apprendre, il suffit de les répéter en boucle dans la tête, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré…
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
Douze notes. Sept pour les touches blanches : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, et cinq pour les touches noires : Do#, Ré#, Fa#, Sol#, La#. Pourquoi douze notes et pas quinze, ou neuf ? La guitare, la flûte, et le saxophone se jouent aussi sur ces douze notes, qui forment l'alphabet de la musique occidentale.
Pour savoir lire les notes de musique il faut apprendre par cœur les noms des notes dans l'ordre mélodique conjoint : Apprenez par cœur l'ordre des notes suivant DO RÉ MI FA SOL LA SI DO et l'ordre inverse DO SI LA SOL FA MI RÉ DO.
Il s'agit d'une indication écrite par le compositeur ou par l'éditeur pour que l'interprète répète un passage musical déterminé en partant depuis le signe, appelé «segno» (voir Figure 1). Ce type d'indications de répétition est utilisé habituellement pour économiser l'espace.
Il existe sept noms de notes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. Il n'en existe pas d'autres. Ces notes peuvent être modifiées (plus précisément la hauteur du son) par les altérations telles que le # (dièse) ou le b (bémol).
Étymologie. De l'italien solfeggio , du latin solfa (« gamme »), de sol-fa.
La musique médiévale est à la fois sacrée et profane. Durant le Moyen Âge central, le genre liturgique, avec le chant grégorien prédominant, est monodique. La polyphonie commence à se développer pendant le Haut Moyen Âge, prévalent à la fin du XIII e siècle et au début du XIV e siècle.
L'appoggiature prend la forme d'une petite figure de note dont la durée doit être soustraite de la note principale. Le terme vient du verbe italien appoggiare, qui signifie soutenir.
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Le début de certains mots donnent en effet la gamme 'Ré', 'Mi', 'Fa' et ainsi de suite. Tout cela va évoluer : au 16e siècle, Anselme de Flandres, membre de la chapelle du duc de Bavière à Munich, ajoute le 'Si', avec les premières lettres des mots du dernier vers.
Fondamentale : Plus basse note d'un accord ou d'une gamme, elle donne le ton. Gamme : Suite de notes montantes ou descendantes. Gamme ascendante : Ensemble de notes allant du grave à l'aigu. Gamme descendante : Ensemble de notes allant de l'aigu au grave.
al Coda, signifie littéralement « du signe à la queue ». Il indique à l'interprète qu'il doit répéter la pièce depuis le signe ou « segno », continuer à jouer jusqu'à rencontrer le premier symbole de coda.
La (ou les) mesure(s) qui constituent la coda sont souvent détachées du reste. On indique qu'il faut aller au symbole coda avec l'annotation suivante : Da coda. Il est aussi possible de rencontrer les termes Alla coda, Al coda ou To coda, ou encore le symbole lui-même (comme avec segno).
Notez également qu'il y a également les lignes supplémentaires pour dépasser les "limites" des 5 lignes de la portée. Cet ordre des noms des notes est très connu mais il faut aussi le connaître ans l'ordre inverse, donc de l'aigü vers le grave : Do, Si, La, Sol, Fa, Mi, Ré et Do.
Lire les notes en rythme
Prenez un métronome et à chaque « tic » ou « tac », dites la note (à voix haute c'est encore mieux). Vous faites une lecture aléatoire de notes ou avec une partition. C'est mieux et dans ce cas, respectez la valeur de chaque note en lisant.
Comme toujours en musique, la clé réside dans l'entraînement et la régularité. Le meilleur exercice simple est tout d'abord d'écouter régulièrement de la musique, en tout genre. Sachez aussi qu'en apprenant à jouer d'un instrument, votre oreille musicale va forcément se développer en parallèle.
Les notes modernes
Alors, l'Italien Guido d'Arezzo, moine bénédictin du début du XI e siècle, s'est servi des premières syllabes pour créer le nom des notes utilisées aujourd'hui. Il a inventé la solmisation et ce fut une révolution dans l'enseignement musical.
En musique, une octave est l'intervalle le plus consonant. Elle sert de base à la construction des gammes. En acoustique, cet intervalle correspond au doublement de sa fréquence fondamentale.
Une gamme est une échelle
Les notes sont séparées entre elles par des intervalles qu'on mesure en demi-tons. Ce qui définie la couleur de la gamme, c'est l'échelle elle-même. Et sa tonique, c'est la première note de l'échelle.