Le glyphosate est par ailleurs suspecté d'être un perturbateur endocrinien, c'est-à-dire une substance qui dérègle l'activité hormonale, et provoque ainsi des effets néfastes sur la santé humaine, comme des troubles de la reproduction.
Pourtant, la dangerosité du glyphosate est déjà avérée. Alors qu'il est reconnu comme cancérogène probable par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), par le biais du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) depuis 2015, le glyphosate n'est toujours pas interdit par l'Union européenne.
Le glyphosate, l'herbicide le plus vendu au monde, est classé comme potentiellement cancérigène. Il est plus connu sous la marque commerciale Round Up de Monsanto et il est associé à certains OGM. Il a été confronté à de très nombreux problèmes de résistance, notamment aux États-Unis.
La toxicité aiguë du glyphosate est faible par voie orale. L'exposition par inhalation provoque des atteintes pulmonaires parfois sévères, des atteintes hépatiques et rénales. De légères irritations cutanées et de sévères irritations de l'œil ont été rapportées.
Selon les conclusions de l'évaluation préliminaire des risques pour la santé humaine, le glyphosate n'est pas cancérogène pour les êtres humains. Lors de son évaluation, l'Agence n'a découvert aucun autre risque significatif pour la santé humaine lorsque le produit est utilisé conformément à l'étiquette du pesticide.
Un type de cancer du système immunitaire est particulièrement associé au glyphosate : les lymphomes non hodgkiniens (LNH). À ce sujet, des chercheurs américains ont suivi une cohorte de plus de 50 000 agriculteurs et n'ont observé aucun lien entre l'exposition au glyphosate et la survenue de ce cancer.
Les alternatives biologiques au
L'urine est l'un des principaux moyens d'éliminer les produits chimiques hydrosolubles ou leurs métabolites de l'organisme. Le glyphosate est soluble dans l'eau, et nos reins filtrent tout glyphosate présent dans la circulation sanguine avant son élimination par l'urine.
Au niveau mondial, la production de glyphosate est en augmentation depuis la fin des années 1990 avec plus d'un million de tonnes de substance active produites en 2017, majoritairement en Chine.
Pour les particuliers et les collectivités publiques, l'utilisation du glyphosate demeure interdite en 2022. La question très controversée du devenir de ce désherbant chimique se pose pour les agriculteurs. À la fin de cette année 2022, l'Europe doit choisir de réautoriser ou non le glyphosate.
Puis-je connaître le nom du ou des produits épandus ? Selon une décision de la Cour européenne de justice, l'agriculteur doit vous donner le nom des produits si vous lui en faites la demande. Vous pouvez essayer de demander le cahier d'épandages aux coopératives ou aux DRAAF.
L'expertise de l'Inserm a rapporté des associations positives entre l'exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l'adulte comme la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélome multiple).
Ils comprennent les insecticides, les herbicides et les fongicides.
Notre itinéraire en Europe passe, cette semaine, par le Luxembourg. Ce pays est le premier à avoir interdit le glyphosate, le 1er janvier 2021. L'Union européenne, elle, devant se prononcer sur son interdiction fin 2022, et la France le proscrire en 2023.
Bien avant l'Europe, deux pays ont interdit le glyphosate : le Salvador et le Sri-Lanka ont banni, respectivement en 2013 et 2015, le puissant herbicide... avant de revenir en partie sur leur décision.
Le glyphosate est une molécule de synthèse produite pour la première fois dans les années 50. Inspirée de la glycine (une molécule naturelle, acide aminé constitutif des protéines, Figure 1a), le glyphosate présente un groupement supplémentaire phosphoré (de type phosphonate) (Figure 1b).
Le glyphosate est un désherbant utilisé pour détruire ce que l'on appelle communément les mauvaises herbes, ou des plantes qui poussent dans un endroit ou elle n'ont pas été installées.
D'après les comparatifs et les avis des utilisateurs, la meilleure évaluation a été attribuée au désherbant naturel polyvalent Protect Expert, multicolore et ultra concentré, de 400 ml. Cette solution liquide est approuvée pour son action rapide sur les herbes indésirables et sur les mousses.
37 % des échantillons contenaient des résidus de glyphosate et 0,5 % d'entre eux en contenaient au-delà des limites permises. On retrouve des résidus de glyphosate dans toutes sortes d'aliments : mets préparés, riz, pâtes, biscuits, farines…
En augmentant votre apport en eau à 2 litres par jour, vous stimulerez le travail des reins pour évacuer les toxines par l'urine. Vous pouvez aussi boire des infusions ou de l'eau aromatisée au jus de citron, à la menthe ou aux aromates durant votre cure de détoxification pour varier les plaisirs!
Le produit le plus efficace testé par 60 Millions est Clairland, à base d'acide pélargonique. Il obtient de bons résultats, notamment sur la fumeterre, la véronique, la stellaire, le chardon et le laiteron maraîcher.
Recette de désherbant naturel qui tue les racines
L'option maison la plus efficace pour tuer les mauvaises herbes est un mélange de vinaigre blanc, de sel et de liquide vaisselle. Pourquoi ? Le vinaigre contient de l'acide acétique, qui sert à dessécher et à tuer les plantes.
Le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude sont très efficaces séparément pour désherber. Associés l'un à l'autre, il font des miracles. Mélangez 5 litres d'eau pour 1 kg de bicarbonate de soude et 200 ml de vinaigre blanc. Pulvérisez ce mélange sur vos mauvaises herbes et attendez qu'elles fanent pour les arracher.