Le terme épiphyte vient du grec ἐπί / epí, « sur » et de φυτόν / phutón, « végétal » ; littéralement « à la surface d'un végétal ».
Une plante parasite est une plante qui vit et se développe au détriment d'une autre plante hôte.
Pour le botaniste ou le forestier, le mot anastomose décrit la fusion physique et fonctionnelle des organes de deux végétaux, en général appartenant à la même espèce, via les racines (greffe racinaire) ou plus rarement, des branches, des troncs (cas par exemple des haies plessées).
Rejets, gourmands, brognes ou broussins
Lorsqu'un arbre subit une perte de rameaux feuillés, la réaction qui s'ensuit est souvent la mise en place de nouveaux axes près du point de traumatisme.
De nombreuses plantes se reproduisent ainsi : rosier, noisetier, framboisier, lilas, … La pomme de terre émet également des drageons, dont les extrémités se transforment en tubercules. Le stolon est un rejet aérien, issu de la transformation du bourgeon terminal de la tige en un système racinaire.
Les chênes, les frênes, les sorbiers, les merisiers, les noyers, les bouleaux et le ginkgo rejettent aussi, mais avec moins de vigueur. Le hêtre ne rejette pas en plaine, mais il a la particularité de rejeter relativement bien en altitude lorsqu'il est jeune.
Un arbuste qui drageonne beaucoup permet de végétaliser rapidement un endroit oublié du jardin. Exemple : argousier, prunellier, Cornus sanguinea et sericea, Sorbaria sorbifolia, …
La meilleure façon d'enlever les rejets consiste simplement à les couper à la base avec un sécateur. Vous pouvez le faire à n'importe quelle saison, de préférence quand ils sont encore jeunes. (Les plus gros laissent une plaie plus grande qui est plus susceptible d'être infectée par un champignon ou une autre maladie.)
Le Paulownia a donc la capacité de purifier l'air en produisant plus d'oxygène qu'un arbre classique. Il est également capable de nettoyer les sols en absorbant de nombreuses poussières.
Faut-il conserver ces rejets ou bien les supprimer ? Ces repousses, qui concernent notamment les pruniers, les abricotiers et les pommiers, ne sont pas favorables à la fructification. Elles fragilisent l'abre en détournant la sève au détriment des branches : il faut les supprimer.
Le réseau racinaire est le premier canal de communication des arbres.
L'objectif : avertir les arbres des environs d'un danger immédiat. En envoyant une impulsion électrique à travers le réseau racinaire, un individu attaqué par des insectes ou un cervidé, par exemple, permet ainsi à ses congénères de sécréter des sucs amers afin de décourager les importuns.
Respectez une distance de 3 à 5m pour les arbres de petit ou moyen développement (robinier, charme, mûrier, arbre de Judée) et de 7 à 10m pour les plus imposants (tilleul, chêne, hêtre, érable) et les grands conifères (cèdres et pins notamment).
L'épiphytisme est un type de relation où un organisme vit à la surface d'un végétal dont il se sert comme support ou point d'ancrage, et sans qu'il y ait parasitisme. Un organisme végétal qui vit de façon épiphyte avec un autre végétal ne dépend pas de lui mais ne lui apporte rien non plus.
Une plante hybride est issue du croisement de deux plantes génétiquement différentes. On parle d'hybride F1 pour la première génération issue du croisement : ces hybrides F1 sont tous similaires et poussent de façon homogène. Par exemple, vous verrez des pieds de tomates "Beefmaster F1" ou Montfavet 63/5 F1".
Un persistant renouvelle son feuillage en douceur, au printemps, parfois sur plusieurs années, tout en conservant l'ancien, qu'il perd ensuite petit à petit. Les feuilles des persistants sont souvent plus coriaces, et presque toujours vernissées.
Surnommé, l'arbre impérial, le Paulownia a cette capacité de filtration hors norme qui en fait un arbre indispensable à la planète. Il peut absorber 10 fois plus de CO2 que les autres arbres et donc purifier l'air beaucoup plus vite.
Le Paulownia est l'arbre à la croissance la plus rapide au monde. La première année, nos variétés de Paulownia peuvent atteindre une hauteur de 4/5 mètres !
Le Paulownia Tomentosa ou arbre Kiri est originaire d'Asie. Ce spécimen surnommé l'arbre impérial pour sa majesté illustre parfaitement les différences qu'il peut exister entre les espèces d'arbres. Ainsi, grâce à ses super facultés de photosynthèse, le Kiri peut absorber jusqu'à dix fois plus de CO₂ que ses compères.
Au jardin, les rosiers greffés produisent souvent des repousses d'églantier (porte- greffe) appelées « gourmands ». Elles apparaissent sous la greffe, parfois sur les racines, et même sur les tiges des rosiers tiges ou pleureurs.
Il faut donc couper les racines à la même distance du tronc que l'extrémité de ses branches. Faites une tranchée de 20 cm de large et d'environ 50 cm de profondeur. Dégagez à la main les grosses racines, et coupez à la scie les principales. Ce point marquera la limite de développement.
Percer des trous dans le tronc
L'idée ici est de percer des trous profonds dans le tronc pour y déverser un produit chimique ou naturel. Cette méthode fonctionne mieux chez les arbres avec une sève qui circule rapidement, comme les palmiers. La profondeur nécessaire dépend de la taille et de l'espèce de l'arbre.
Un drageon est tout simplement une nouvelle pousse qui se forme à partir d'une racine d'une plante, sous le sol. On peut aussi l'appeler un rejet (terme général pour toute plante poussant à partir d'une autre par reproduction asexuée) ou, plus précisément, un rejet de racine.
On parle de drageons lorsqu'il part des racines et de rejet lorsqu'il part d'une souche.
Le néflier du Japon, l'arbre exotique aux fleurs odorantes
Facile à vivre, le néflier du Japon s'adapte à tous les types de sols et supporte bien les vagues de chaleur en été. Le néflier du Japon est caractérisé par sa capacité à pousser vite puisqu'il grandit de 30 à 40 cm par an.