Le mot « nègre » est progressivement remplacé par « noir » (ou « Noir ») dans les pays francophones, ou par l'expression « homme de couleur » (courante dans les années 1960 en Europe francophone) ; les années 1990 voient se développer l'usage de l'anglicisme « black » ; puis dans les années 2000 certains milieux ...
La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a validé une recommandation qui propose plutôt d'employer le terme «prête-plume».
Un nègre littéraire, ou simplement nègre, également appelé prête-plume ou écrivain fantôme, est l'auteur « sous-traitant » et anonyme d'un texte signé par une autre personne, souvent célèbre.
nègre, négresse
Ancien. Esclave noir qui était employé dans les colonies : Les nègres d'une plantation. 2. Vieilli, souvent raciste.
Il se trouve que dans le domaine de l'édition, depuis au moins le XVIIIe siècle, est qualifiée de « nègre » la personne chargée d'écrire un texte publié sous la signature d'une autre personne. Dans ce sens, l'usage de « nègre (littéraire) » perdure, mais il est de plus en plus souvent assorti de guillemets.
Métier, prête-plume : "Même si j'écris pour d'autres, mon écriture est subjective et cela doit être rétribué" Ne dites plus "nègre littéraire", mais "prête-plume".
Né à la fin des années 1930, la Négritude est un courant littéraire et politique qui rassemble des écrivains noirs francophones pour revendiquer l'identité noire et sa culture. Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre en font partie.
Étymologie. Le mot est dérivé du latin niger, « noir » en tant que couleur. Selon le dictionnaire de Godefroy, le mot negre ou nigre (noir), apparaît en ancien français au XVI e siècle pour désigner la couleur noire : « Que je en la nigre montaigne / M'en aile desous Andioche. »
Terme dont on usait autrefois pour désigner un homme noir, une femme noire (ce terme, souvent jugé dépréciatif, a été parfois revendiqué au xxe siècle par les Noirs pour affirmer leur identité). Montesquieu a consacré un chapitre de « L'Esprit des lois » à l'esclavage des nègres.
Ensemble de valeurs culturelles et spirituelles propres aux personnes noires et revendiquées par elles ; prise de conscience de l'appartenance à cette culture spécifique. Cette notion, qui retourne en positif ce que le terme « nègre » a de péjoratif, est due à Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire et d'Alioune Diop.)
Trouver un prête-plume n'est pas si difficile. Vous pouvez vous y prendre de plusieurs manières : Contactez un écrivain, un journaliste ou un rédacteur dont vous aimez le style. Publiez une annonce (anonyme) sur Facebook ou Twitter, par exemple.
Maran est considéré comme le précurseur de la pensée nègre dans le monde francophone : Léopold Senghor, Aimé Césaire ou ou Birago Diop, s'en sont inspiré pour lancer leur propre mouvement littéraire et politique, "la Négritude", vis-à-vis de laquelle il a pourtant toujours émis des réserves.
Une tête au chocolat, parfois typographiée tête-au-chocolat, ou tête-choco, ou encore tête-de-nègre, est une friandise composée de blancs d'œufs battus ou de guimauve reposant sur une gaufrette ou un biscuit, le tout étant enrobé de chocolat.
Locution nominale 1
(Péjoratif) (Vieilli) Homme noir occidentalisé.
Pour retrouver l'origine de l'expression "nègre littéraire", il faut remonter dans le passé esclavagiste colonial de la France. Le mot "nègre" fait directement référence aux esclaves, exploités par les colons français depuis le XVIIe siècle et jusqu'en 1848, date de l'abolition de cette traite transatlantique.
Friedrich Nietzsche fut le premier philosophe à décrire le nihilisme comme étant l'ennemi des civilisations modernes. Cette théorie traite de l'absurdité de la vie, de l'inexistence de la morale et de la vérité.
Paradoxalement, Tempels fut intronisé par ces penseurs nationalistes comme “père de la philosophie africaine” alors même qu'il écrit noir sur blanc dans son livre que son objectif est de mieux comprendre les bantous afin d'accompagner le projet colonial et de mieux accomplir la prétendue mission civilisatrice de l' ...
C'est cela que Nietzsche nomme le « nihilisme ».
(Esclavagisme) Esclave fugitif de la propriété de son maître en Amérique, aux Antilles ou dans les Mascareignes à l'époque coloniale et se réfugiant en forêt.
Le n-word renvoie à l'esclavagisme et au racisme. Au dernier mot que des Noirs ont parfois entendu avant d'être lynchés. Un Blanc qui le prononce, même par simple imitation, passe pour un suprémaciste qui considère les Noirs comme des êtres inférieurs.
Le mouvement de la négritude est ainsi un combat culturel pour l'émancipation, comme l'écrit Césaire dans l'Étudiant noir : « C'est pourquoi la jeunesse noire tourne le dos à la tribu des Vieux. La tribu des Vieux dit : Assimilation. Nous répondons : Résurrection.
Par ailleurs, le mouvement de la négritude eut un impact conséquent sur la lutte contre les colons européens, le combat pour la décolonisation de l'Afrique et des Antilles et la conservation des arts et cultures africaines, réprimés par ces mêmes colons.
Si elle naît, bien évidemment, des souffrances endurées par les « Nègres », de la violence du colonialisme et plus largement de la domination blanche, la négritude se veut l'antithèse de tout discours misérabiliste.
SOLILOQUE, subst. masc. A. − Discours qu'une personne seule se tient à elle-même.