Souffrir d'analgésie congénitale c'est ne pas ressentir de douleur lorsque l'on se fait mal. A première vue, cette maladie génétique présente des avantages. Mais être insensible à la douleur c'est aussi se faire mal sans le savoir. Et les conséquences peuvent être dramatiques.
Notre bagage génétique nous rend plus ou moins sensibles à la douleur, et aux expériences douloureuses que nous subissons tout au long de notre vie. Mais nos réactions peuvent aussi être modulées par notre état mental et physique, nos expériences passées –douloureuses, traumatisantes– et notre environnement.
La prévalence de la douleur est généralement plus élevée chez la femme, son seuil et sa tolérance à ce symptôme plus bas. L'interprétation du phénomène douloureux, son vécu et les stratégies d'adaptation pour y faire face diffèrent également entre hommes et femmes.
Le seuil de douleur : 120 dB(A)
Le seuil de 120 dB(A) marque le début de la douleur. Nos oreilles nous font mal. C'est un message d'alerte… qui arrive bien tard !
La douleur et le plaisir sont en effet relatifs. C'est-à-dire que ce qui est douleur pour l'un peut très bien être le plaisir de l'autre. Ce sont des phénomènes affectifs. Sur le plan neurobiologique, douleur et plaisir sont intimement liés.
1. Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) On termine avec la douleur la plus intense et insupportable selon le McGill Pain Questionnaire : le syndrome douloureux régional complexe (SDRC).
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
Les douleurs sont généralement classées selon deux catégories : la douleur nociceptive et la douleur neuropathique.
Le manque de sommeil exacerbe la douleur, rendant ainsi le sommeil plus difficile. Un état de grande fatigue peut aussi abaisser votre seuil de tolérance à la douleur pendant le jour. La douleur peut sembler pire la nuit parce que rien ne vous distrait de celle-ci lorsque vous êtes au lit.
Douleur neuropathique : allodynie
L'allodynie est une douleur provoquée par un stimulus qui ne cause habituellement pas de douleur.
Selon notre éducation, notre passé ou notre culture, nous supportons la douleur et la maladie de manière très différente. Le sexe joue aussi : une étude récente prouve que les hommes seraient plus sensibles à la douleur que les femmes.
Ces faibles êtres humains ne pourraient pas non plus supporter, sans s'évanouir, la douleur de l'accouchement qui est comparable à... rien. En fait, il n'y a rien de comparable au fait de sortir de son vagin une chose pesant le poids d'une pastèque.
(Médecine) Douloureux, qui ressent de la douleur. Si le patient est algique, le médecin doit chercher la cause de la douleur.
Prévalence et incidence. L'agoraphobie touche de 2 à 4 % de la population.
La fibromyalgie (également appelée syndrome polyalgique idiopathique diffus ou SPID, fibrosite ou fibromyosite) est une maladie qui associe des symptômes physiques de type douloureux et des symptômes psychiques.
Résultat : le bout des doigts et la paume des mains restent en haut du podium. Mais ils sont suivis par le front, la plante des pieds et l'épaule. Et ce sont le dessus des pieds, le mollet et la cuisse qui s'avèrent les moins sensibles. In Science et Vie (no 1213, octobre 2018, p 127.)
Le paracétamol n'a pas le même spectre d'action que les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les inhibiteurs de prostaglandines, en ce sens qu'il ne réduit pas l'inflammation ni la coagulation, bien qu'étant un inhibiteur de la biosynthèse des prostaglandines.
La douleur psychogène appelle une prise en charge identique à celle de n'importe quelle autre douleur. Quelle que soit l'étiologie d'une douleur, même d'origine psychologique (deuil, traumatisme, séparation) elle est vécue par la personne comme n'importe quelle autre douleur.
Médecin spécialisé dans la prise en charge de la douleur. La maladie ou ses traitements provoquent souvent des douleurs modérées ou intenses.
La fibromyalgie, ou syndrome fibromyalgique, est une affection chronique caractérisée par des douleurs diffuses persistantes et une sensibilité à la pression. Le plus souvent, ces douleurs sont associées à d'autres signes évocateurs comme une fatigue intense, des troubles du sommeil, etc.
L'algodystrophie est également appelée « syndrome douloureux régional complexe » (SDRC) ou « algodystrophie post-traumatique ». L'algodystrophie se caractérise par une douleur démesurée dans une articulation du corps, associée à une inflammation et une raideur articulaire.
Névralgie du trijumeau. Cette maladie appelée aussi « tic douloureux » se caractérise par des crises brutales et inattendues d'intenses douleurs sur la moitié du visage entre la paupière et la lèvre supérieure qui provoquent des contractions involontaires.
Le cerveau n'a pas de nocicepteurs – les nerfs qui détectent les dommages ou (menace de dommages) subis par notre corps et qui signalent la situation à notre moelle épinière et à notre cerveau. En conséquence, la croyance que ce dernier ne ressent aucune douleur a pris forme, jusqu'à entrer dans la culture populaire.
L'utérus est également une petite chose très sensible. Mais ici, la douleur peut s'étaler sur la longueur: un accouchement peut durer des heures (huit en moyenne). Un coup dans les testicules provoque une douleur immédiate mais qui s'en va aussitôt qu'elle est apparue.