Apparu pour la première fois en 2014 dans un article satirique, le terme selfitis désigne désormais une pathologie bien réelle : être obsédé par les selfies. Cette maladie est cernée grâce à une étude menée par l'Université de Nottingham Trent (Royaume-Uni) et la Thiagarajar School of Management (Inde).
Du nom de selfitis, selfite en français, le syndrome désigne l'envie irrépressible de se prendre en photo sans arrêt avec son téléphone portable.
Même massivement narcissiques, les selfies procèdent d'une quête identitaire, voire d'une quête esthétique, où ils peuvent s'apparenter à l'autoportrait. Au-delà des aspects ludiques et narcissiques, ils sont liés aux questions fondamentales de l'identité, la sexualité et la mort.
Qu'est-ce qui motive les gens à se prendre en photo et à publier leurs selfies sur les réseaux sociaux ? Il y aurait 4 grandes motivations à publier des selfies : 1) la recherche d'attention, 2) la communication, 3) l'archivage et 4) le divertissement.
Étymologie. (Adjectif 1) Dérivé du préfixe photo- , avec le suffixe -phile : « qui aime la lumière ». (Adjectif 2) Dérivé de photo , avec le suffixe -phile : « qui aime la photographie ».
Qui exige ou tolère un éclairement important.
Le selfie permet de contrôler l'image qu'on souhaite donner de soi-même. On réalise généralement une image flatteuse de soi-même, on s'embellit au détriment de la réalité pour avoir une meilleure estime de soi.
photophobe . (Celui, celle) qui craint la lumière (d'apr.
La différence entre le miroir et la photo vient tout simplement du fait que lorsque l'on se regarde dans le miroir, on voit une image qui nous reflète directement, ce qu'une photo ne renvoie pas. Plus nous sommes exposés à un stimulus, plus il est probable que nous l'apprécions.
Effet de compression
En utilisant un objectif grand-angle, l'image subit une distorsion de la perspective, générant un visage disproportionné. Cependant, l'utilisation d'une focale plus longue élimine partiellement ce problème car la perspective plus étroite comprime l'arrière-plan du sujet.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d'être admiré et un manque d'empathie.
Synonyme : culte du moi, égocentrisme, égoïsme. – Littéraire : égotisme.
Amour excessif porté à l'image de soi. 2. Investissement du sujet sur lui-même. (Pour Freud, il survient aux premiers stades de la conscience et peut avoir un sens positif d'estime de soi.)
POURQUOI CE DÉSIR DE S'EXPOSER SUR LES RESEAUX SOCIAUX
Des expériences nous démontrent que la mise en scène de soi sur les réseaux sociaux résulte de l'amour pour sa propre image. Les classes moyennes cherchent en permanence à se rapprocher des classes supérieures, en imitant leurs mœurs.
Il sert à montrer son meilleur profil ou immortaliser un moment (un voyage, un paysage, une émotion…) Le selfie sert à se vanter de ses richesses, se créer un personnage et s'en remettre au jugement des autres. Le selfie permet de se construire et de montrer une image sympa de soi.
Si le selfie est la photo la plus prisée, c'est parce qu'elle provoque souvent le plus de réactions. Le selfie est ainsi pour le jeune une activité de sociabilité et de socialisation avec les personnes de son âge.
Nos yeux se débarrassent des détails non nécessaires lorsque nous regardons une personne dans la vraie vie, et c'est pour cela que les gens autour de nous, nous voient de manière moins détaillée, alors que notre image sur une photo est modifiée par les détails qui sont mis en évidence.
Alors comment expliquer cela ? La principale raison est simple : les photos dévoilent, dans la plupart des cas, l'inverse de ce qu'on voit dans une glace ; elles restituent notre image telle que les autres la voient ; comme si elles disaient finalement la vérité.
adjectif. Qui persévère ; qui a de la persévérance. ➙ obstiné, opiniâtre, patient.
Qui a une idée trop avantageuse de soi-même, qui a une confiance excessive en soi.
(Celui, celle) qui craint ou fuit les hommes.
Une photographie doit être belle car elle doit attirer le regard de l'auteur du regardeur. C'est ce que j'appelle le premier effet photographique. Autrement dit l'impact. Mais plaçons-nous avant tout du côté du regardeur.
Selon Elsa Godart, psychanalyste et auteure (1), "une photo peut être source d'angoisse et de complexes puisqu'elle questionne l'image que l'on a de soi. Elle répond à une véritable problématique narcissique et à différentes questions telles que : "Qu'est-ce-que je renvoie comme image ?" ou "à quoi je ressemble ?"".
L'image est séduisante pour plusieurs raisons : Le plaisir est immédiat, car notre pensée se relâche au contact de l'image, comme pour les rêves, elle fait appel à notre imaginaire. Il n'y a pas de distanciation automatique comme pour le langage où l'aspect symbolique des mots nous détache plus des choses.