Le
dyslalie n.f. Trouble de l'émission de la parole.
Zozotement, chuintement et autres troubles de l'élocution prêtent souvent à sourire. Pourtant, ils peuvent devenir de véritables handicaps lorsqu'ils perturbent la communication et sapent la confiance de l'enfant.
Le sigmatisme est une manifestation courante des troubles orofaciaux myofonctionnels. Il désigne un positionnement inadéquat de la langue qui affecte la production de certains sons.
Le sigmatisme peut être relié à une hypotonicité (manque de tonus) au niveau de la bouche, une instabilité au niveau de la mâchoire et de la langue, une mauvaise habitude orale persistante et datant de l'enfance (ex: sucer son pouce, ronger ses ongles), une position de la bouche inadéquate au repos (bouche ouverte ...
En orthophonie, ce type de problème d'articulation se nomme sigmatisme interdental.
Une hypotonie musculaire de la langue
L'ostéopathe peut également agir sur ces conséquences corporelles. L'intervention orthophonique est indispensable dans ce type de prise en charge, mais il convient de noter que la collaboration avec un ostéopathe peut aider la prise en charge du zozotement.
Le sigmatisme latéral ou schlintement : un côté de la langue et la pointe de la langue viennent se coller au palais. Un « couloir d'air » se forme ainsi de l'autre côté de la bouche laissant passer trop de salive. Ce sigmatisme touche les sons S/Z/CH/J : Les S sont prononcés CH.
Un enfant qui zozote ne prononce pas les sons [ch] / [j] et les remplace par [s] / [z] et uniquement ces sons-là. S'il déforme d'autres sons, il ne s'agit pas du même problème. Lorsqu'un petit de 2/3 ans ne prononce pas correctement les [ch/j] on trouve ça généralement très mignon.
Balbutiement, bredouillement, bégaiement. — Ces trois défauts bien différents se corrigent par des exercices de langage lents, gradués et prolongés.
Les causes émotionnelles peuvent être liées à des situations de stress, d'anxiété ou de fatigue. Fatigue : la fatigue peut affecter la qualité de la parole et entraîner une élocution lente ou difficile. Stress : le stress peut causer des troubles de l'élocution tels que des bégaiements ou une élocution saccadée.
Ce que ça signifie vraiment : Avoir un cheveu sur la langue signifie tout simplement qu'une personne a un défaut de prononciation, ou qu'elle zozote. Cela n'est pas dû à un cheveu sur la langue mais à un défaut de prononciation lors de l'apprentissage de la parole.
La dysarthrie est une incapacité à articuler les mots de façon normale. L'élocution peut être saccadée, hachée, chuchotante, irrégulière, imprécise ou monotone, mais les personnes peuvent comprendre le langage et l'utiliser correctement.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
La dyspraxie verbale est un trouble qui affecte la capacité à prononcer les sons. L'enfant dyspraxique a de la difficulté à planifier et à programmer les mouvements nécessaires pour parler.
"Le zozotement, aussi appelé zézaiement, cheveu sur la langue ou sigmatisme interdental, est un trouble de l'articulation qui se manifeste dans l'enfance et peut perdurer à l'âge adulte", explique l'experte. En cause ? Un mauvais positionnement de la langue qui modifie la prononciation de certains sons.
Au repos la langue doit être en position haute : la pointe et le dos au contact de la partie avant du palais, en forme de vague (ce sont les papilles palatines). Les dents au fond ne doivent pas se toucher et les lèvres sont jointes mais souples.
L'anarthrie est l'impossibilité d'articuler des sons alors que la dysarthrie est la difficulté à les articuler avec un retentissement sur la voix qui est rendue plus ou moins compréhensible. Il peut s'agir de paralysies, des troubles cérébelleux (voir syndrome cérébelleux), d'atteinte extrapyramidale.
Les origines d'un trouble d'articulation
Un trouble d'articulation est d'origine fonctionnelle lorsque toutes autres anomalies physiologiques ou sensorielles ont été écartées. La dentition peut aussi être impliquée lorsque des dents sont soit manquantes, mal alignées ou mal positionnées.
Bégaiement, affecte approximativement 1 % de la population. Dysprosodie, le plus rare trouble neurologique de la parole. Caractérisé par des changements dans l'intensité, dans la synchronisation des mots et dans le rythme, la cadence et l'intonation de mots. Mutisme ou aphasie, incapacité de parler.
Parfois la cause peut-être psychologique : on ne peut plus parler car quelque chose est restée coincé en travers de la gorge. Il s'agit d'un appel au secours en quelque sorte. Le meilleur remède : se taire ! Pour mettre ses cordes vocales au repos et attendre que l'inflammation s'estompe.
En cas d'atteinte plus grave, une approche par stimulation (dans laquelle les mots sont répétés) ou par stimulation programmée (dans laquelle les mots sont répétés et les objets sont présentés pour être touchés et vus) peut aider la personne à retrouver certaines capacités de langage.
Le meilleur moyen d'améliorer sa prononciation est de s'entraîner en répétant les virelangues. Cela vous aidera à parler la langue plus rapidement tout en étant certain de prononcer les voyelles correctement. Par exemple : Tas de riz, tas de rats.