Comment faire ? Faites un jeu avec lui. Expliquez-lui, que chaque fois que (nom de l'enfant) veut lui prendre son jouet (ou tout autre comportement qui le dérange), il doit s'affirmer en disant, haut et fort : «NON». Ensuite, dites-lui que vous allez lui montrer comment faire.
Peut-être que votre enfant a de la difficulté à s'intégrer dans un groupe d'amis ou encore à prendre la parole devant plusieurs enfants. Il pourrait alors rester silencieux et parfois accepter des situations qui ne lui conviennent pas parce qu'il se sent trop gêné de s'exprimer.
Manifestez-lui de l'attention et de l'intérêt, en jouant et passant du temps avec lui. Cultivez la confiance et l'estime de soi de votre enfant. Il apprendra ainsi à s'affirmer tout en se respectant lui-même.
Vous pouvez agir avec votre enfant en l'encourageant à parler de ce qu'il vit, en lui demandant ce qu'il souhaite.Vous pouvez lui expliquer que les adultes sont là pour l'aider et faire cesser les violences qu'il subit. Vous avez le droit de déposer plainte.
Proposez-lui de danser, de jouer ou de chanter par exemple. Son ressenti et sa frustration disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus. Même si cela n'est pas évident, essayez surtout de rester calme. Vous énerver ne fait qu'envenimer la situation et la crise de colère imminente.
Se faire obéir calmement, mais fermement
S'il est vrai qu'il est important d'être à l'écoute pour comprendre ce NON, il ne faut pas se laisser manipuler et il faut avant tout être capable de se faire obéir. Il ne s'agit pas de crier à tout va, mais plutôt de trouver le ton juste, pour imposer votre décision.
Félicitez souvent votre enfant lorsqu'il le mérite. Montrez-lui votre affection et touchez-le souvent. Les enfants veulent l'attention de leurs parents et ils en ont besoin. Développez de petites routines et rituels, particulièrement à l'heure du coucher et des repas.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Le point de départ des disputes est généralement la rivalité et la jalousie. L'un des enfants se sent “inférieur”, moins aimé, voire rejeté. Ces sentiments laissent place à une rivalité entre enfants. Cette jalousie peut naître des paroles des parents ou de la famille.
Le moyen le plus efficace d'apprendre la défense consiste en une formation pratique dans des cours où vous pouvez maîtriser des techniques qui peuvent vous protéger contre les agressions. Beaucoup imaginent souvent que les cours de défense impliquent des coups de poing rapides pour repousser une attaque.
S'affirmer et avoir confiance en soi
Le self-défense comme tous les sports de combat nous oblige à être plus sûr de soi. Comme on apprend à se défendre physiquement, on appréhende moins les autres. On apprend à prendre des initiatives et à avoir confiance en notre force.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.
Donner de l'attention négative quand notre enfant ne nous écoute pas est un automatisme pour plusieurs parents. Pourquoi? Lorsqu'un enfant rencontre des difficultés, il peut lui arriver de manquer de moyens ou de ne pas savoir quoi faire et cela peut mener à la production de comportements négatifs non désirés.
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
La frustration, la fatigue et la faim sont les causes principales des accès de colère. L'enfant peut crier, pleurer, se débattre, se rouler par terre, jeter des choses et taper des pieds pendant un accès de colère.
Aider l'enfant à réguler son émotion
N'y voyons pas un caprice ou une forme de chantage. Il est normal que l'enfant ait besoin de l'adulte pour apprendre à accueillir et traverser son émotion (voir aussi la sécurité affective et la théorie de l'attachement).
On dit souvent, à propos des enfants qui poussent à bout, que l'enfant cherche la limite : il teste la limite. On peut dire en fait que l'enfant qui pousse à bout cherche à savoir ce qu'il y a au bout. Il n'est pas sûr de ce qu'il y a au bout.