Garder le sang froid Pour apprendre le respect aux enfants, lorsque votre enfant vous parle avec un air fâché, ne vous laissez pas emporter par la colère aussi. Il ne s'agit pas aussi d'humilier votre enfant devant tout le monde, prenez –le de côté et essayez de lui expliquer le mal qu'il a fait.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
Le respect s'apprend dans nos actes : ceux dont on est fier et qui haussent notre estime de nous-mêmes et nous rendent capables du meilleur; mais aussi ceux que l'on regrette quand on a le courage de les assumer pleinement, et en conscience sans se sentir anéanti ou diminué...
Le respect commence par la confiance et il est lié à l'empathie, la compassion, l'intégrité et l'honnêteté.
Dites-lui que c'est une question de respect envers les autres. Par exemple, expliquez à votre enfant que lorsqu'il dit « bonjour » et « merci » ou laisse l'autre prendre la parole à son tour, il démontre du respect pour cette personne.
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
En résumé, l'insolence de l'enfant est généralement une réaction qui vient en opposition à un parent ou une personne qui cherche à le soumettre. C'est une réaction en chaîne, un cercle vicieux.
Le comportement c'est ta réaction au manque de respect de ton enfant. Ce qu'il se cache derrière, ce sont tes émotions : de la colère, de la tristesse, de la déception peut-être. Et ce qu'il y a à la base, ce sont tes besoins, tes valeurs heurtées : Respect, Amour, Considération, Bienveillance de la part de ton enfant.
Astuce n°1 : anticiper et demander une réponse. Pour capter leur attention, on peut commencer par venir les voir une dizaine de minutes avant le repas, afin de les prévenir qu'il va bientôt falloir descendre. En étant physiquement présent (plutôt que de crier à travers toute la maison), on capte leur attention.
Expliquez votre décision.
Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Pour rendre votre enfant heureux, ne lui donnez pas tout ce qu'il veut, apprenez-lui à choisir ses priorités, à tolérer la frustration, à limiter ses désirs. Expliquez-lui qu'il y a des choses qu'on peut avoir et d'autres pas, c'est la vie !
Quelles sont les responsabilités de l'enseignant face aux parents ? La première responsabilité de l'enseignant est de veiller à la sécurité des enfants. L'enseignant doit veiller également à ce que l'élève évolue dans ses apprentissages.
La façon de répondre à la provocation pour réinstaurer un dialogue constructif est importante. Il s'agit de trouver le moyen de faire comprendre à l'enfant que vous avez compris qu'il a besoin de votre aide et de votre écoute, de lui dire que vous êtes là pour l'écouter tout en faisant tomber la tension.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
comme des critiques ou des reproches. Pour se protéger, il choisira d'agir comme s'il avait raison, même s'il se sait dans l'erreur. Et ce, quitte à attiser votre frustration. Pour remédier à la situation, vous pouvez essayer de nouvelles formules qui privilégient la forme interrogative plutôt qu'affirmative.
Pour protéger leurs enfants, les parents doivent être forts et dignes, ils doivent avoir les moyens de les entretenir, de les éduquer, pour les guider, ils doivent avoir des principes, une culture dont ils sont fiers, ils doivent avoir confiance en eux et confiance dans l'avenir de leurs enfants.
Commencez par proposer des petites responsabilités qui font partie du quotidien, par exemple : ranger ses jouets, s'habiller, se laver et brosser ses dents. Ce sont des activités qui favorisent l'autonomie et qui permettent à l'enfant de vivre des réussites.
«Pour imposer le respect, il faut également être un bon communicateur, dit-elle. Parce qu'on a beau être bien mis et très compétent, si on n'est pas capable d'exprimer clairement les messages que l'on veut passer, on n'obtiendra pas de respect, mais plutôt de la pitié».