« Pour oublier ses mauvais rêves et se libérer de l'angoisse suscitée, l'enfant a besoin de les verbaliser, puis de leur donner une fin heureuse », rappelle le Dr Sylvie Royant-Parola. Le lendemain, proposez-lui de vous raconter son cauchemar de vive voix, en le dessinant ou en faisant revivre la scène à ses jouets.
Si vous voulez faire diminuer ou cesser vos cauchemars, parlez de vos mauvais rêves avec les autres. Racontez ce qui se passe dans vos rêves et vous verrez que cela soulage. Ensuite vous pourrez vous endormir l'esprit plus tranquille et le risque de vous réveiller à nouveau en sursaut et en pleine sueur sera moindre.
Le menacer ou le gronder pour vous avoir réveillé ne ferait que le culpabiliser donc amplifier son angoisse. Le lendemain, reparlez ensemble de son cauchemar. Demandez-lui de décrire ou de dessiner les monstres qui l'ont terrorisé, puis faites-lui déchirer ou mettre au feu ces images qui l'ont perturbé.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Pour se rendormir après une terreur nocturne, il faut se sentir bien dans le corps et l'esprit. Alors en plus des exercices de respiration, faites quelques étirements. À ce titre, certaines postures de yoga sont particulièrement propices pour une bonne nuit de sommeil.
Les conséquences de cauchemars
Les cauchemars chroniques peuvent par contre causer des troubles du sommeil récurrents et ainsi affecter la qualité du sommeil. Le sommeil n'est plus récupérateur et la qualité de vie est perturbée (fatigue, irritabilité, inattention, anxiété).
"Il est possible que les cauchemars servent à simuler des menaces afin de nous aider à nous y préparer", analyse-t-il. Autre explication avancée : ces mauvais rêves nous aideraient aussi à mieux assimiler nos émotions.
Pour les terreurs nocturnes qui surviennent nuit après nuit…
Vous pouvez emmener votre enfant à la toilette ou lui donner à boire, avant de le laisser se rendormir par lui-même. On peut faire cela chaque soir pendant quelques semaines et voir ensuite si les manifestations cessent.
Les cauchemars sont présents chez 18,6 % des personnes qui souffrent d'insomnie et sont fréquents quand il existe une psychopathologie ; ils font partie des symptômes du trouble de stress post-traumatique (TSPT) où ils sont notés dans 80 % des cas.
C'est en général vers l'âge de 1 an ou 18 mois que votre bébé commence à faire des cauchemars. Le bébé de 6 mois paisible qui faisait ses nuits et l'admiration de tous est bien loin : votre « grand » bébé se réveille en criant et en pleurs, en deuxième partie de nuit.
Selon certains experts, les cauchemars sont le reflet amplifié de situations vécues ou d'émotions ressenties qui ont une connotation négative. Ainsi, une personne ayant vécu un traumatisme, comme une agression sexuelle peut revivre ce moment maintes et maintes fois à travers ses rêves.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil qui touche environ 6 % des enfants âgés entre 18 mois et 4 ans, en général. Dans certains cas, elles peuvent perdurer jusqu'à l'adolescence, voire l'âge adulte (plus rare).
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Les cauchemars sont un héritage de nos lointains ancêtres qui aide à réguler les émotions négatives auxquelles on peut faire face. Ils sont donc très utiles au bon fonctionnement de nos capacités cérébrales au quotidien.
La terreur nocturne se classe dans les troubles du sommeil appelés parasomnies. Elle se définit comme une manifestation paroxystique nocturne non épileptique. Elle provoque des phénomènes comportementaux non désirés qui surviennent durant la phase d'endormissement ou du sommeil.
L'angoisse nocturne se manifeste par une crise d'angoisse au cours de la nuit, aussi appelée attaque de panique. Contrairement à l'anxiété, phénomène naturel se déclenchant en cas de danger, la crise d'angoisse survient brutalement sans raison apparente.
Les terreurs nocturnes concernent plutôt les enfants avant l'âge de 5 ans. Elles sont plus fréquentes chez les garçons et chez les enfants ayant des difficultés psychologiques. Elles sont favorisées par le stress, la fièvre, les rythmes de sommeil irréguliers.
Quelle différence entre le rêve et le cauchemar ? Scientifiquement aucune ! Ils correspondent tous deux à des moments de semi-éveil pendant lesquels le cerveau crée ces illusions. La seule différence est le type d'histoire rêvée.
- Qui êtes vous ? - Ton pire cauchemar. Rambo 3 , Zaysen et Rambo.
Se détendre durant les heures qui précèdent le coucher, car "la tension augmente les risques de faire des cauchemars". On éviter aussi les films d'horreur, le café, l'alcool, et même le fromage, qui aurait tendance à "alimenter les cauchemars".
L'origine de nos problèmes de cauchemars s'appelle l'asymétrie frontale alpha. Il s'agit d'un déséquilibre entre les deux parties du cerveau. Autrement dit, ce phénomène se produit lorsqu'on utilise plus un hémisphère que l'autre. Dans le cas des mauvais rêves, c'est la partie droite qui est sur-sollicitée.
Face à une terreur nocturne, une seule chose peut aider l'enfant : s'installer à côté de lui, poser la main sur lui et lui parler doucement en attendant que la crise passe. Celle-ci peut durer 1 à 20 minutes.
Reflux, poussée dentaire, otite… Dans 20 % des cas, les réveils multiples sont liés à une cause organique qui empêche l'enfant de bien dormir. Toutefois, la plupart du temps, il s'agit de problèmes comportementaux. Comme les adultes, les enfants se réveillent plusieurs fois pendant la nuit.