Dès que votre chien fait un effort social, récompensez-le. S'il s'asseoit près d'étrangers, félicitez-le avec un mot ou un son (un clicker ou un simple « oui ») puis délivrez-lui une friandise. Faites-le dès qu'il approche quelqu'un dont il avait peur avant, et cela l'incitera à recommencer.
Une attitude cohérente. Soyez très attentif à votre manière d'agir, de parler à votre chien et à votre gestuelle. Évitez de vous montrer agressif ou trop ferme, il est important de faire preuve de souplesse, de positivité et d'enthousiasme. Votre animal va fortement réagir à votre manière de faire et de parler.
Au contraire, lorsque votre chien a peur, il faut vous montrer calme, confiant, serein et faire comme si tout allait bien. Votre animal constatera ainsi que vous n'avez pas peur et donc qu'il n'a pas besoin d'avoir peur lui-même. Essayez de détourner son attention par le jeu ou en lui donnant une friandise.
Allez le plus loin possible de la source du bruit, là où le son et les vibrations sont faibles. C'est une zone de confort pour votre chien. Lorsqu'il est dans cette zone, félicitez-le, caressez-le, prenez-le dans vos bras, jouez avec lui. A chaque détonation, s'il n'a pas peur, récompensez-le.
Les races les plus craintives sont les chiens d'eau espagnols, les bergers Shetland et les races mixtes. Près d'un schnauzer nain sur dix est agressif et craintif envers les étrangers, un trait de caractère en revanche quasiment inconnu chez les labradors retrievers.
En comportement, il importe de différencier peur et crainte, deux mots du registre de l'éthologie qui s'emploient selon que le milieu où est ressentie l'émotion est ouvert ou fermé. La peur conduira le chien vers la fuite, l'affrontement ou la sidération. La crainte est liée à une adaptation de l'individu.
Parlez doucement et lentement sur un ton calme et posé. Le bénéfice des caresses en sera décuplé. Il en va de même quand l'animal est hospitalisé, il est important pour sa santé physique et mentale de venir le voir, de lui parler et éventuellement de le toucher pour le détendre.
Le manque de socialisation : c'est très souvent la raison principale de la peur chez les chiens. Un chiot mal socialisé, donc qui n'a pas été assez exposé positivement à des situations différentes de la vie quotidienne, aura beaucoup plus de chances de développer des réactions de peur face à plusieurs stimuli.
La peur ressentie par un chien provient généralement d'un manque de socialisation dès son plus jeune âge. Mais lorsque le chien a peur, on peut parler d'une bonne peur dans le sens où il va développer un sentiment de méfiance vis-à-vis de l'inconnu.
Les chiens sentent souvent le derrière des chiens qu'ils rencontrent pour se saluer. Cela peut nous sembler un peu étrange, mais c'est une pratique complètement normale pour un chien !
Respecter les besoins de son chien, est le tremplin vers une bonne cohabitation. Il a besoin de voir régulièrement d'autres congénères bien dans leurs pattes (pour ne pas qu'il devienne agressif), de faire des balades tous les jours même s'il a un jardin, de jouer avec son maître et de se sentir en sécurité.
Un chien peut se montrer agressif envers des étrangers quand ils se situent en dehors du foyer où vit le chien en question. Ainsi, lorsque votre toutou va apercevoir des étrangers en dehors de son terrain, il aura pour attitude de vous défendre et donc, d'aboyer à l'encontre de la ou des personnes en question.
L'anxiété de votre toutou peut être une facette de sa personnalité (assez fréquente chez les bergers allemands, d'ailleurs). Elle peut aussi avoir été exacerbée par certains événements. De toute manière, c'est une situation qui se travaille.
Les plantes contribuent à calmer un chien nerveux et anxieux. L'aubépine, la valériane, la passiflore et le millepertuis ont des vertus ré-équilibrantes et favorables au bien-être de votre bête.
Pour apaiser les états de stress
Les chiens souffrent aussi du stress et sont donc potentiellement réceptifs aux huiles essentielles ayant des vertus calmantes comme la camomille romaine, la marjolaine à coquilles, la lavande, l'ylang ylang, la verveine et l'orange douce.
Afin de rassurer son fidèle compagnon, le premier des réflexes de tout maître est de caresser son chien. Sachez qu'il s'agit d'une très mauvaise habitude. En effet, en caressant votre chien lorsqu'il a peur, vous lui dites « Tu as peur, c'est très bien ! Je suis satisfait(e) de ton comportement ».
Voyons ensemble quelques unes des causes qui poussent votre toutou à ne pas vous écouter lorsque vous l'appelez : Votre chien n'est peut être pas suffisamment promené ou pas suffisamment lâché. Si la laisse est sans cesse tendue, cela engendrera une frustration chez votre chien.
Rester paisible, s'éloigner doucement si le chien semble ne pas vouloir passer à l'attaque ou au contraire rester immobile ; ne pas fixer le chien dans les yeux, car il peut prendre cela comme une provocation, se laisser sentir sans bouger, sans crier…
Lorsque votre chien vient vous saluer, tout excité, saute comme un cabri, court dans toute la pièce, se couche sur le dos dans l'attente d'une caresse sur le ventre, ou remue sa queue avec enthousiasme, vous pouvez affirmer sans vous tromper qu'il est content ! Ces signes évidents reflètent le bonheur de votre chien.
Ce comportement peut être causé par une allergie, un certain type de nourriture, mais le léchage compulsif est souvent le signe d'une souffrance physique de votre chien, surtout pour des chiens âgés avec arthrose. Mais le stress ou l'angoisse peut aussi être la cause.
Pour parvenir à calmer son chien, rien de mieux que de lui apprendre par le biais du jeu ! Voici un jeu, que l'on appelle le jeu du ON/OFF, qui va vous permettre « d'allumer » votre chien puis de l'éteindre sur indication. Cela pourra alors vous être utile lorsque votre toutou est dans un état d'excitation excessif.
Lorsque vous parlez à votre chien, vous êtes persuadés qu'il a tout compris ? Vous avez bien raison ! Une étude hongroise publiée dans la revue américaine Science (29/08/2016) démontre que le cerveau des chiens prête attention à la fois à ce que nous disons et à la manière dont nous le disons.