Si les perturbations du sommeil ont des origines diverses, beaucoup sont dues à une mauvaise gestion du stress avec une tendance à la rumination mentale. Inversement, quand le sommeil fuit obstinément le dormeur, l'anxiété et son cortège de pensées anxiogènes sont au rendez-vous.
Apprendre à bien respirer pour s'endormir
Disciplinez votre respiration pour mieux oxygéner votre cerveau et faire le vide dans votre tête. Répétez 3 fois de suite cet exercice : Inspirez lentement par le nez en comptant jusqu'à 4, bloquez l'air pendant 7 secondes et expirez-le en comptant jusqu'à 8.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Rester actif (loisir) même en période de repos
Il faut donc penser à créer des brèches de créativité, ruser et maintenir son cerveau dans une activité simple, récréative, qui sollicitera autrement votre tête, comme faire une activité physique ou écouter de la musique.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.
Une méthode efficace consiste à pratiquer la respiration profonde avec les poumons vides. Asseyez-vous confortablement et videz complètement vos poumons en expirant lentement par la bouche. Ensuite, inspirez profondément par le nez en sentant l'air remplir vos poumons.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Quand les pensées semblent tourner en boucle, qu'elles ne mènent nulle part, il s'agit alors de ruminations. Ce phénomène de cerveau qui ne s'arrête jamais, est souvent décrit chez les personnes HPI ou Hypersensible (ou encore hautement sensible comme le dit si bien Saverio Tomasella).
Au moment où vous voulez bloquer la pensée, essayez de mettre une limite et de déplacer cette préoccupation à une certaine heure. Il peut être plus facile dans ces cas-là de déplacer son attention sur une autre activité : comme faire du sport, voir un ami, regarder un film ou une série, faire des courses ou cuisiner.
Ruminer, c'est quoi ? La rumination est un processus naturel, revivre une situation d'échec est sain, le cerveau cherche à en tirer quelques enseignements et à adapter sa réponse en cas de récidive. Nous avons tous vécu de tels moments.
Peut-être êtes-vous un(e) "overthinker", autrement dit, une personne qui pense trop. Une pathologie décrite par la chercheuse Susan Nolen-Hoeksema, professeure de psychologie et auteure d'un best-seller sur le sujet.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu. État d'hésitation permanent, l'overthinking impacte le quotidien et le bien-être de celui ou celle qui en est victime.
Notre cerveau a une propension à ruminer
Mais pire encore, « en se complaisant dans la tristesse, la colère ou l'anxiété, les overthinkers se focalisent sur les pensées créées par leur humeur négative », poursuit l'auteure. En effet, notre cerveau a une propension à ruminer le négatif.
Appuyer sur le point avec le pouce ou l'index sans vous faire mal, en faisant de légers mouvements circulaires, pendant 2 à 3 minutes en respirant profondément et calmement. Si le point est très sensible relâchez un peu la pression.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Les difficultés d'endormissement sont souvent liées à des erreurs qui finissent par dérégler notre sommeil. Pas de panique, les stratégies gagnantes existent. "Elles peuvent aussi survenir chez des personnes souffrant de stress et de surcharge mentale: leur cerveau ne réussit pas à se relaxer au moment du coucher.
"D'un point de vue physiologique, le sommeil lent profond est le plus récupérateur, physiquement et émotionnellement", explique Laure Verret, maître de conférences en neurosciences. Cela s'explique par l'activité du cerveau suivant les différentes phases de sommeil, auxquelles sont associés des ondes cérébrales.
L'exercice est très simple : il faut expirer l'air de vos poumons puis inspirer profondément et compter jusqu'à quatre, retenir votre respiration jusqu'à six, sept. Enfin, vous expirez par la bouche en comptant jusqu'à huit et recommencez jusqu'à ce que vous tombiez dans les bras de Morphée.
Bouger car l'activité physique participe à la bonne santé des neurones et à la neurogenèse. Régime idéal : trente minutes d'exercice physique (intensité modérée) deux ou trois fois par semaine. Connecter les informations et les répéter pour mieux mémoriser. Regarder faire pour apprendre comme si l'on faisait soi-même.
En fait, ces pensées sont souvent liées à des situations sociales inconfortables ou à la possibilité d'une mort ou d'un malheur. Stress : le stress peut également être l'une des principales causes des pensées intrusives.
PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.