Des chercheurs de l'université DePaul, à Chicago, ont trouvé des liens entre la procrastination et le manque de confiance. Un lien logique, en somme: les personnes ayant le moins confiance en elles auraient tendance à se montrer défaitistes, et donc à remettre leurs tâches à plus tard par peur de les rater.
La procrastination peut être due à différents facteurs. Parmi eux : la mauvaise gestion du temps, la mauvaise estime de soi, le manque de concentration, le manque d'intérêt/motivation, le stress, la peur de l'échec, la peur du jugement ou encore le perfectionnisme.
Le procrastinateur a souvent peur de ne pas être à la hauteur, et c'est pour cela il n'arrête pas de repousser sa réalisation. Toutefois, assez fréquemment, il n'admet pas qu'il a peur d'échouer. Les personnes qui ont une tendance à la procrastination sont en effet des perfectionnistes.
5- Le manque de motivation
Ce facteur est probablement le pire d'entre tous puisqu'il relève d'un enjeu plus important : le manque de vision et d'objectifs. On blâme souvent les gens qui manquent de motivation et qui ont tendance à procrastiner en disant qu'ils sont paresseux et qu'ils ne font rien de bon de leur vie.
Une personne qui remet tout au lendemain est appelée un procrastinateur. Au féminin, on peut utiliser le terme procrastinatrice. La procrastination concerne tous les êtres humains à des degrés très divers et plus ou moins gênants dans la vie de tous les jours.
C'est une bien curieuse « maladie » que cette procrastination, dont il est difficile de démêler si elle est de l'ordre d'une « mauvaise habitude » ou d'une véritable pathologie.
« Remettre à plus tard leur permet de se réconforter en pensant qu'ils sont brillants et disposent d'un potentiel illimité pour réussir », précisent Jane B.
Il peut y avoir également, sous-jacente, la peur de ne pas y arriver, une résistance au changement, un problème d'estime de soi ou à l'inverse un excès de perfectionnisme qui empêche de terminer une action de crainte qu'elle ne soit pas parfaitement exécutée." Souvent, le procrastinateur l'est depuis l'enfance.
Une personne qui remet tout au lendemain est appelée un procrastinateur ou une procrastinatrice.
La procrastination impacte souvent de façon négative le quotidien des procrastinateurs. En effet, en plus d'empêcher les individus d'atteindre leurs objectifs, elle est souvent à l'origine d'un stress important, d'attaques de panique et dans des cas plus graves, d'un état dépressif.
La procrastination considérée comme pathologique peut conduire à un véritable cercle vicieux freinant toute action et empêchant la prise de décision. Lorsqu'il s'agit d'un comportement compulsif, elle peut être à l'origine de mal-être d'une diminution de l'estime de soi, de dépression, voire de burnout.
"La procrastination du sommeil se définit comme le fait de ne pas réussir à aller se coucher à l'heure prévue alors qu'aucun facteur externe n'y fait obstruction" affirme une équipe de chercheurs de l'Université d'Utrecht dans une édition récente du journal Frontiers in Psychology.
La tendance à tout remettre au lendemain a son opposé : la tendance à tout faire tout de suite.
Le proverbe « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même » a suscité nombre de détournements humoristiques : Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain. Ne remets jamais au lendemain ce que tu peux ne pas faire du tout.
Les conséquences de la procrastination peuvent être multiples : stress, émotions négatives, baisse de la qualité du travail et réprobation sont autant d'éléments négatifs qui découlent de la procrastination (9). Le stress.
– En général, la procrastination génère un sentiment de culpabilité et d'insatisfaction. Ainsi, si vous vous surprenez à éviter certaines tâches, songez au soulagement que vous ressentirez lorsque vous les aurez accomplies. Ce sentiment agréable peut suffire à vous faire passer à l'action.
Le fait de toujours faire les choses au dernier moment est donc une forme de procrastination, provoquer par le manque de dopamine, qui entraîne un manque de motivation. Le manque d'organisation va être un paramètre à ne pas négliger, car il peut lui aussi être à l'origine de ce mécanisme.
Ça aide à se concentrer
Le fait de tout remettre au lendemain permet d'être plus vigilant. Une fois qu'on s'y met, on use notre concentration maximale, et tous nos petits neurones endormis sont subitement secoués comme des cocotiers, et ultra au taquet niveau idées et efficacité.
Eh oui. Procrastiner est un comportement tout à fait normal qui trouve son explication dans le fonctionnement de notre cerveau.