Expliquer les refus et limiter ainsi les prochains caprices du bébé Lorsque vous interdisez une action ou refusez de céder à l'une de ses demandes, expliquez-lui pourquoi. S'il est déçu ou en colère, ne vous énervez pas et montrez-lui que vous comprenez ses émotions mais que vous n'allez pas céder.
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce “caprice”, aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les “caprices” peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
Le miroir et la découverte de son image
À sa naissance, le bébé n'a pas conscience de l'entité de son corps. Il joue avec ses mains ou ses pieds sans savoir qu'ils font partie de lui. À partir trois mois, si vous le placez devant un miroir, il le regardera comme n'importe quel objet.
Parmi les raisons principales des pleurs de votre bébé, il y a la faim, la soif, la fatigue, le besoin d'être porté ou stimulé, des douleurs bénignes, une couche souillée, la peur, ou encore d'être laissé au calme.
Évitez de réagir de manière excessive.
Il y aura probablement une période durant laquelle votre enfant vous dira « non » à tout. Lorsque cela se produira, répétez simplement ce que vous lui avez dit d'un ton calme. Ne punissez pas votre enfant ou ne vous disputez pas avec lui simplement parce qu'il vous a dit « non ».
Bébé en colère : une émotion normale et utile
Les colères de bébé peuvent être impressionnantes, mais elles ne recouvrent pas le même sens que celles des adultes. Elles expriment non pas une violence, mais une frustration, un désir non assouvi.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Il vous faut surtout comprendre pourquoi ces colères. Vous dites quand on ne fait pas ce qu'elle veut. Il vous faut donc évaluer si ce qu'elle veut est légitime. Jouer avec quelque chose de fragile, ne pas vous tenir la main dans la rue, prendre un jouet sur un étalage, refuser d'aller au lit quand c'est le moment etc.
L'enfant doit être le moins surpris possible. Évitez le plus possible les moments pendant lesquels vous avez bébé dans les bras et faites quelque chose d'autre en même temps. Il faut que vous lui fassiez perdre cette habitude et que vous diminuiez les minutes où vous le portez.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Comme les pleurs sont l'unique moyen de communication du nouveau-né, si ces derniers sont ignorés, cela va augmenter son stress, et peut, sur la durée, endommager son système nerveux central, sa croissance ou encore son potentiel d'apprentissage.
Vers 18 mois à 2 ans, un tout-petit a un grand désir d'autonomie. Il développe également des préférences pour certaines choses et lorsqu'on les lui refuse, il réagit en criant ou en pleurant.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Évitez de lui donner trop à manger, bercez-le, promenez-le, faites-lui écouter de la musique douce, ou donnez-lui un bain d'eau tiède… Vous pouvez aussi le poser à plat ventre contre votre épaule ou lui masser doucement le ventre. Dites-lui au creux de l'oreille que vous savez qu'il a mal au ventre.
En effet, à cet âge, le cerveau de l'enfant n'est pas assez développé pour qu'il en soit capable. S'il pleure pour être pris, c'est qu'il a besoin d'être rassuré. Ainsi, en le prenant, vous n'êtes pas en train de « céder », vous êtes plutôt en train de lui montrer qu'il peut compter sur vous : vous le sécurisez.
Toutefois, si les besoins de votre bébé sont assouvis et qu'il continue de pleurer, d'autres astuces peuvent le soulager : le peau à peau, le portage en écharpe, le bercer dans vos bras, le masser, l'installer dans un environnement calme avec une lumière douce, de la musique calme ou des bruits blancs, lui proposer une ...
Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant. Ce souvenir libère dans votre cerveau de la dopamine et de l'ocytocine, des hormones de bien-être qui vous calmeront. Donner un câlin à votre tout-petit produit le même effet.
Ce qu'un bébé comprend à partir de 6 mois
Votre bébé commence habituellement à reconnaître des mots vers l'âge de 6 mois. Par exemple, il reconnaît son prénom et il se retourne quand il l'entend. Mais c'est vers l'âge de 8 à 9 mois que votre bébé associe vraiment un sens aux mots.
Généralement entre 7 et 10 mois, votre bébé aura acquis une tonicité du dos suffisante pour se mettre en position assise et va se maintenir droit sans aucun appui. Il développera sa capacité à se maintenir en équilibre sans aucune aide : Les muscles de son dos sont suffisamment forts pour le soutenir.