Il pourra être tenu compte notamment de la fréquence de prise de Selincro® : si le patient ne ressent plus le besoin de le prendre que quelques jours par mois et se sent donc moins à risque de boire, un arrêt sera envisagé. En cas d'inefficacité à 6 mois, le traitement par Selincro® doit être arrêté.
Des effets indésirables tels que perturbation de l'attention, sensation d'état anormal, nausées, sensations de vertiges, somnolence, insomnie et céphalées pourraient survenir à l'initiation du traitement par Selincro.
Baclocur® (baclofène) peut être prescrit en traitement de dernier recours chez les patients alcoolo-dépendants ayant une consommation d'alcool à risque élevé (consommation d'alcool > 60 grammes/jour pour les hommes ou > 40 grammes/jour pour les femmes).
CONTRE-INDICATIONS Selincro
Patients actuellement dépendants aux opioïdes ou ayant des antécédents récents de dépendance aux opioïdes. Patients présentant des symptômes aigus du syndrome de sevrage aux opioïdes. Patients pour lesquels une consommation récente d'opioïdes est suspectée.
Depuis septembre 2014, les médecins peuvent prescrire un nouveau médicament pour réduire l'envie de boire : il s'agit du Selincro®. Le Selincro® est composé d'une molécule appelée nalméfène.
Le Nalméfène est un traitement ponctuel. Il doit être pris chaque fois que le patient envisage de consommer de l'alcool et il est fait pour réguler l'envie de boire. Le Baclofène est un traitement fait pour diminuer le plaisir lié à la consommation d'alcool.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Ce médicament diminue la dépendance à l'alcool en réduisant les symptômes de manque chez les grands buveurs. Il est utilisé pour aider à maintenir l'abstinence pendant la cure de désintoxication alcoolique.
Il se pourrait que l'alcool cause chez vous une hypoglycémie, c'est à dire une baisse du taux de sucre dans le sang. Les symptômes sont les sueurs, les tremblements, des palpitations, de la faim, etc. Pour éviter cela, modérez votre consommation d'alcool et ne buvez surtout pas en étant à jeun (estomac vide).
En relai provisoire et pendant quelques jours ou semaines, vous pouvez prendre des médicaments sédatifs, calmants, à petites doses, qui ne créent pas de dépendance : hydroxyzine Atarax®, surtout le soir ou doxylamine Donormyl® ou de la mélatonine.
Le baclofène est indiqué comme traitement symptomatique des : · Contractures spastiques d'origine cérébrale (infirmité motrice cérébrale infantile, accident cérébro-vasculaire, maladie cérébrale néoplasique ou dégénérative).
D'une manière générale, réserver la prise la plus importante pour le soir. Modérée le premier jour, la dose est augmentée s'il est nécessaire les jours suivants par paliers de 25 à 50 mg, jusqu'à l'efficacité recherchée. Sevrage alcoolique : 15 à 30 mg 3 ou 4 fois par jour.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Le sevrage alcoolique se manifeste comme un continuum, allant de tremblements à des crises convulsives, des hallucinations et à une instabilité végétative mettant en jeu le pronostic vital en cas de sevrage sévère (delirium tremens).
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Profiter du soleil
«Une personne qui ne dort pas bien est plus susceptible d'être impulsive et de se tourner vers l'alcool ou une autre substance, ou encore de commencer à y avoir recours pour l'aider à s'endormir», ajoute-t-elle. Profiter du soleil de manière responsable entraîne d'autres bénéfices.