Garder le silence pendant une conversation. Réfléchissez avant de parler. Les personnes très bavardes n'en sont pas capables. Ainsi, la prochaine fois que vous mourrez d'envie de dire quelque chose, faites une pause, attendez une minute et demandez-vous si ce que vous allez dire sera bien utile.
Voici l'exercice : inspirez profondément, faites une apnée de 10-15 secondes (arrêter avant de devenir tout rouge) et expirez lentement en retenant le souffle avec le son "ssss". Trois ou quatre séries suffisent pour retrouver le calme intérieur, vous pourrez le constater.
Essayez de ne pas être trop silencieux lorsque vous rencontrez quelqu'un pour la première fois. Cette personne pourrait penser que vous êtes bizarre et que vous n'avez rien à dire. Essayez plutôt de trouver un équilibre pour écouter cette personne et pour lui poser des questions à son propos. Ne parlez pas inutilement.
Garder le silence en revient à s'isoler intérieurement, prendre le temps de la réflexion, et permettre à l'autre soit d'en faire de même soit de s'inquiéter de ce sur quoi vous êtes en train de réfléchir. Il ne doit donc pas accéder à votre ressenti. Ni dans vos expressions, ni dans vos réactions.
Il dénote d'un manque d'intelligence émotionnelle, et il peut aussi entraîner de graves conséquences sur l'autre personne. Cela revient à des tentatives de contrôle et d'humiliation de l'autre. Dans tous les cas, cela n'a rien de positif dans une relation. Ignorer quelqu'un, c'est le mépriser et même l'annuler.
En effet, l'un des exercices les plus puissants pour faire le vide dans sa tête est d'écrire toutes nos pensées, même si elles sont négatives, même si elles nous semblent ridicules, puériles, égoïstes, même si nous en avons honte ou qu'elles nous mettent en colère.
- Pour soi - parce que le silence est vital pour notre cerveau : la recherche montre que 2 heures de silence par jour régénèrent les cellules de l'hippocampe - responsable de l'apprentissage et des émotions. Et 2 minutes de silence complet suffisent déjà pour libérer le stress.
On dit souvent que le silence est bruissant de parole. Ce proverbe signifie qu'il n'est pas toujours nécessaire de parler pour s'exprimer.
Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence parfois plus précieux que les paroles. Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites.
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
Réduire ses temps de parole. Parlez lorsque cela est important. Avant de parler, demandez-vous si ce que vous voulez dire est vraiment important. Vous devriez éviter de parler si vous n'allez pas vraiment contribuer à la conversation X Source de recherche .
Posez des questions inquisitrices. Vous ne pouvez pas parler de vous-même si vous posez des questions bien pensées. Cela exigera donc que l'autre personne soit le point focal. Cela amène l'idée de « voir ce que vous pouvez en apprendre et non dire » à un tout autre niveau X Source de recherche .
La plus grande des sagesses est de savoir se taire quand on n'a rien à dire.
Un sage disait que l'on devait parler quand « les mots sont plus importants que le silence ». Dans certaines situations, il vaut mieux se taire et écouter l'autre ou les autres. En effet dans certains cas, on ne se rend compte des vertus du silence que quand on a déjà trop dit.
Le silence nous permet d'être en écho avec ce que l'on ressent face aux autres, et de pratiquer une écoute bienveillante. Il est la porte d'entrée vers notre vie intérieure, bien plus féconde qu'on ne l'imagine.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l'on cesse de bondir à chaque alerte.
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.