Freud écrivait en 1930 : « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. Cette aspiration a deux côtés, un but positif et un négatif, elle veut d'une part l'absence de souffrance et de déplaisir, de l'autre l'expérience de forts sentiments de plaisir.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
Le bonheur va avec l'accomplissement de tous les désirs : c'est un état où l'humain est libéré du désir. Toutefois rien n'assure qu'un tel état soit possible. Faute de voir certains humains cesser de désirer, on peut rejeter le bonheur comme un idéal fictif.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
“Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte.” “Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité.” “Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre.”
Des trois sources de notre souffrance : la surpuissance de la nature, la caducité de notre corps, la déficience des dispositifs qui règlent les relations des hommes entre eux, c'est la dernière — la souffrance sociale — qui nous révolte le plus : on admet, même de plus en plus difficilement, que nous ne dominerons ...
Freud apparaît comme un penseur qui a tenté d'inscrire du sens, de l'intelligibilité, là où se manifestent, en apparence, incohérence et désordre. De même que le rêve et l'acte manqué, le symptôme névrotique est analysé comme formation s'actualisant à la place de quelque chose qui n'a pu se manifester autrement.
Aristote en conclut que le bonheur tient à trois choses : pratiquer la vertu ; avoir le minimum des biens extérieurs ; pouvoir compter sur une prospérité durable.
En fait, pour Aristote, le bonheur ne consiste pas à appliquer à la lettre des règles et principes, mais à s'engager dans la vie, à faire la meilleure chose dans chaque situation, même si ce n'est pas agréable sur le moment, cela apportera un meilleur résultat à la fin.
Pour être heureux, il faut que l'homme vive par l'intelligence et selon l'intelligence ; il faut qu'il ait a la fois la vertu contemplative qui fait le philosophe, et cette vertu d'un ordre inférieur, qui soumet ses actions à la loi de l'esprit et que l'on appelle pratique 4).
Pour être vraiment heureux, trois éléments sont essentiels. De bonnes relations interpersonnelles, une situation financière stable et un but dans la vie, voilà les trois éléments clés du "triangle d'or du bonheur".
Le bonheur suprême de la vie est la conviction d'être aimé pour soi-même, ou plus exactement, d'être aimé en dépit de soi-même. Le secret du bonheur et le comble de l'art, c'est de vivre comme tout le monde, en n'étant comme personne.
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Pour trouver le bonheur, suivez vos instincts
À savoir en cumulant connaissance et estime de soi, tout en acceptant le passé pour éviter les regrets. Se tourner vers le passé, plutôt que vers l'avenir, constitue l'un des freins au bonheur les plus répandus !
Donc pour Kant le bonheur est un idéal de l'imagination puisqu'il ne peut pas être déterminé précisément, rationnellement. Dans Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant précise que si le bonheur était la finalité réelle de l'homme, alors la nature aurait bien mal agit.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés.
Le chemin vers le bonheur consiste donc à apprendre à calibrer ses désirs sur ses capacités propres, ce qui demande de respecter 3 règles : user de sa raison pour évaluer les situations afin de déterminer en chacune quelle est la meilleure conduite à tenir.
Quand le désir est la satisfaction se suivent à des intervalles qui ne sont ni trop longs, ni trop courts, la souffrance, résultat commun de l'un et de l'autre, descend à son minimum ; et c'est là la plus heureuse vie. Il faut par conséquent se maintenir dans le juste milieu entre ces deux extrêmes.
Considéré plus souvent comme un idéal que comme une réalité, le bonheur est pour les Grecs l'état ressenti par le sage qui, ayant épanoui toutes ses facultés, contemple et pratique le Bien. On appelle eudémonisme, une philosophie qui, comme celle d'Aristote, vise le bonheur et hédonisme, celle qui valorise le plaisir.
Selon Freud, prendre conscience de son inconscient repose sur un traitement par la parole. Dans le paradigme de la psychanalyse, il existe en effet un déterminisme psychique : toute idée, ou tout acte n'est pas arbitraire, mais a un antécédent et un sens que l'exploration de l'inconscient permet de mettre à jour.
Ludwig Wittgenstein a lui aussi été un contradicteur des œuvres psychanalytiques, tout en reconnaissant leur importance Il considère la psychanalyse comme mythologique, et encore comme d'« excellentes images ». Fondamentalement il s'oppose à Freud sur le plan de ce que signifie pour Freud le déterminisme.
Ainsi, selon Freud, l'acte psychique qui permet le devenir conscient est soutenu par l'attention, fonction psychique sur laquelle il insiste à plusieurs reprises, remarquant sa nécessité en raison de la fugacité spontanée de la conscience.
La notion archétypale d'inconscient collectif est attribuée à Carl Gustav Jung, fondateur, après sa rupture avec Freud, de la psychologie analytique. La notion d'inconscient cognitif s'applique aujourd'hui dans le domaine des neurosciences.