Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
En fait, pour Aristote, le bonheur ne consiste pas à appliquer à la lettre des règles et principes, mais à s'engager dans la vie, à faire la meilleure chose dans chaque situation, même si ce n'est pas agréable sur le moment, cela apportera un meilleur résultat à la fin.
Le bonheur va avec l'accomplissement de tous les désirs : c'est un état où l'humain est libéré du désir. Toutefois rien n'assure qu'un tel état soit possible. Faute de voir certains humains cesser de désirer, on peut rejeter le bonheur comme un idéal fictif.
Le bonheur suprême de la vie est la conviction d'être aimé pour soi-même, ou plus exactement, d'être aimé en dépit de soi-même. Le secret du bonheur et le comble de l'art, c'est de vivre comme tout le monde, en n'étant comme personne.
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Freud écrivait en 1930 : « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. Cette aspiration a deux côtés, un but positif et un négatif, elle veut d'une part l'absence de souffrance et de déplaisir, de l'autre l'expérience de forts sentiments de plaisir.
Donc pour Kant le bonheur est un idéal de l'imagination puisqu'il ne peut pas être déterminé précisément, rationnellement. Dans Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant précise que si le bonheur était la finalité réelle de l'homme, alors la nature aurait bien mal agit.
Le chemin vers le bonheur consiste donc à apprendre à calibrer ses désirs sur ses capacités propres, ce qui demande de respecter 3 règles : user de sa raison pour évaluer les situations afin de déterminer en chacune quelle est la meilleure conduite à tenir.
Pour trouver le bonheur, suivez vos instincts
À savoir en cumulant connaissance et estime de soi, tout en acceptant le passé pour éviter les regrets. Se tourner vers le passé, plutôt que vers l'avenir, constitue l'un des freins au bonheur les plus répandus !
La philosophie peut alors nous aider à prendre toute la mesure de cette réalité : au-delà du motif particulier de la joie (ou de la peine), elle est une sorte « d'en plus », non réductible à une cause particulière, mais une réjouissance inconditionnelle de et à propos de l'existence, « une joie générale qui consiste à ...
Pour Épicure, le bonheur réside dans un double état: l'aponie et l'ataraxie. L'aponie est l'absence de douleur physique et l'ataraxie est la paix de l'âme. En fait, nous passons notre vie à rechercher les plaisirs menant au bonheur.
Considéré plus souvent comme un idéal que comme une réalité, le bonheur est pour les Grecs l'état ressenti par le sage qui, ayant épanoui toutes ses facultés, contemple et pratique le Bien. On appelle eudémonisme, une philosophie qui, comme celle d'Aristote, vise le bonheur et hédonisme, celle qui valorise le plaisir.
Si nous devions résumer Nietzsche quant à sa conception philosophique du bonheur, celle-ci n'est pas, selon lui, une fin en soi. Ce que nous entendons par "bonheur", il l'appelle, lui, "force vitale" ou "volonté de puissance" alliant la joie et le tragique.
Kant définit le bonheur comme la satisfaction complète des besoins et des inclinations (c'est-à-dire des désirs). Il ne s'agit donc plus ici de sagesse ou de disposition de l'âme, mais de la somme de tout ce qui vient, de l'extérieur, apaiser nos tensions intérieures.
Pour être vraiment heureux, trois éléments sont essentiels. De bonnes relations interpersonnelles, une situation financière stable et un but dans la vie, voilà les trois éléments clés du "triangle d'or du bonheur".
Le bonheur est un état subjectif centré sur la satisfaction que vous percevez vis-à-vis de votre propre existence. On le définit comme un type de bien-être stable dans le temps (également appelé “bien-être eudémonique”), qui s'oppose au bien-être passager lié aux activités de plaisir (appelé “bien-être hédonique”).
1ere des clés du bonheur : L' authenticité et la capacité à apprécier la vie. C'est la capacité à percevoir ce qui se manifeste en nous et à l'exprimer. Oser dire ses peurs, son anxiété, son stress, son insatisfaction et toutes ses émotions désagréables.
“Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins.” “Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre : voilà le secret du bonheur.” “Le secret du bonheur en amour, ce n'est pas d'être aveugle mais de savoir fermer les yeux quand il le faut.”
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. Le souvenir, c'est la présence invisible.
Chez les hommes, être heureux tient à peu de choses. Ce bonheur en U montre que durant le milieu de leur vie, ils gagneraient à découvrir des clés pour être plus sereins : trouver un hobby et aller davantage vers les autres par exemple.
Pour Aristote, philosophe grec de l'Antiquité, le bonheur est le souverain du bien . Le but ultime de toutes nos actions. Le bonheur repose donc sur la conformité à la raison et à la vertu.