Les aiguilles de pins ou de sapins et les feuilles de chênes attirent les chenilles processionnaires. Et pour cause... Sans cela, les larves ne peuvent pas se nourrir et donc survivre à l'hiver.
Les chenilles processionnaires du pin et du chêne sont urticantes de novembre à mars (pin) et de mai à juillet (chêne).
Il est tout à fait possible de fabriquer son propre éco-piège pour la chenille processionnaire du pin. Celui-ci consiste en une collerette creuse qui est collée au tronc, percée d'une sortie tubée. Le tube débouche dans une poche qui recueillera les chenilles.
La chenille processionnaire est partout le long des arbres de la Bretagne, du Grand-Est, du Sud ou encore de l'Île-de-France. Une prolifération accentuée par le réchauffement climatique et la plantation massive ces dernières années de pins.
Comment reconnaître encore les chenilles processionnaires? En observant de petits nids de soie construits dans les pins, surtout, et les chênes. Ils se situent la plupart du temps aux extrémités des branches des arbres et sont très visibles en automne et en hiver.
Les coucous
Le coucou-geai se nourrit de chenilles dans les nids ou en procession (stade L4 et L5). Le coucou gris s'attaque aux chenilles du stade L1 au stade L5. Se nourrit du stade chenille.
Astuce 1 pour éviter les chenilles : le vinaigre blanc
Notre mode d'emploi : mélangez de l'eau et du vinaigre en quantité équivalente, et pulvérisez cette solution sur vos plantes. Allez, du vent Mesdames !
Répulsif naturel idéal, le vinaigre blanc tient éloigné les moustiques et les moucherons, mais aussi les chenilles processionnaires. Pour protéger vos végétaux, il suffit de mélanger le vinaigre avec de l'eau puis de vaporiser la préparation dans votre jardin au moins une fois par jour.
Des chenilles parasitées par des mouches ou guêpes peuvent tomber de l'arbre infesté, ce ne sont pas des processions.
Les chenilles processionnaires font parties des rares êtres vivants qui se nourrissent d'aiguilles de pin. Elles affectionnent le Pin noir d'Autriche, le Pin laricio, et le Pin maritime. On peut également les rencontrer sur le Pin sylvestre, le Pin d'Alep, et plus rarement sur les Cèdres, Douglas et Mélèzes.
f) Comment savoir si les chenilles sont descendues dans le piège en cas d'absence ? Regardez votre tronc, à l'endroit où est posé le mastic et au dessus, des fils de soie, témoignage de la descente de la processionnaire sont présents,. A chaque nouvelle descente, ils seront plus épais.
Le piège à phéromones : principe
Pour réguler et limiter sa prolifération, il faut intervenir en amont pendant les mois d'été de juin à septembre par l'utilisation de pièges à phéromones.
Une méthode de lutte biologique contre les chenilles du chou consiste à pulvériser une bactérie, Bt, Bacillus thuringiensis, qui va tuer la chenille une fois ingérée.
Enlever les chenilles à la main lorsqu'elles sont peu nombreuses et non urticantes. Lorsqu'une invasion très importante est constatée ainsi que de gros dégâts : Pulvériser des solutions à base de Bacillus thuringiensis kurstaki sur le feuillage attaqué. La chenille ingère la bactérie déposée sur les feuilles et meurt.
Il est recommandé de se débarrasser des chenilles processionnaires en combinant l'usage de pièges à phéromones pour enrayer la reproduction du papillon, en pulvérisant une solution à base de bacillus de Thuringiensis et en disposant un piège pour collecter les chenilles sur le tronc lors de leur descente .
La meilleure période pour détruire les nids de chenilles processionnaires se situe durant les mois d'hiver, plus précisément de fin novembre à fin février. C'est à ce moment que les chenilles sont encore principalement dans leur nid et n'ont pas commencé leur procession habituelle.
Chez ces chenilles, la procession est une religion, un véritable mode de vie. De survie plutôt. Pour ces chenilles grégaires, c'est-à-dire qui ne peuvent que vivre en groupe, c'est une stratégie essentielle de défense. Leur devise pourrait être « Une pour toutes, toutes pour une ».
La mésange charbonnière est l'oiseau le plus intéressant car elle prélève les chenilles processionnaires au stade larvaire : elle perce le nid pour se régaler, mais elle est aussi capable de dépecer la chenille urticante pour la consommer sans danger : on peut voir des mésanges venir se servir dans les pièges !
C'est durant cette phase souterraine qu'elles vont se transformer en chrysalide puis en papillon. À l'issue d'une diapause – arrêt temporaire du développement – d'une durée d'un mois (mais pouvant, dans certaines conditions, durer plusieurs années), les processionnaires adultes sortent de terre et finissent leur cycle.
La chenille processionnaire du pin : une espèce importante pour les milieux naturels. La chenille processionnaire est la larve d'un papillon de nuit gris-brunâtre marbré, le Thaumetopoea pityocampa.
Il est important de nourrir les chenilles uniquement avec leur plante hôte (par exemple, les orties). Place la boîte dans un endroit lumineux de la maison, mais tout en évitant la lumière directe du soleil afin que les plantes durent plus longtemps. La nourriture doit être propre et exempte d'autres insectes.
Il ne faut donc surtout pas essayer de vous y attaquer vous-même! Des poils urticants apparaissent en effet sur les chenilles aux alentours de la mi-mai et jusqu'à la fin du mois de juin. Les poils restent présents, même après le départ des chenilles, et peuvent se propager avec le vent.