Pour attirer le sandre, il ne faut pas hésiter à varier les couleurs des leurres utilisés. En ce qui concerne les techniques les plus efficaces, le sandre peut se pêcher au manié, mais aussi à la tirette. On peut également envisager la technique du poisson mort posé sur le fond pour pêcher le sandre.
LE SANDRE EST UN CHAROGNARD puisqu'avec l'anguille et le silure, il est le seul poisson à prendre régulièrement des poissons morts. Bien sûr, il arrive qu'accidentellement on prenne un brochet ou même une brème ou une carpe mais le SANDRE est attiré par l'odeur de charogne.
Le sandre se pêche principalement aux leurres souples en linéaire ou en verticale, même si l'on peut le viser dans certains cas avec des leurres durs comme les crankbaits ou jerkbaits.
L'automne et le début de l'hiver sont les saisons les plus propices pour la pêche du Sandre et notamment pour les plus gros spécimens …
Pour le sandre en tout cas- et tous les percidés- nous le savions depuis longtemps, devant le succès des rouges japonais et autre vert chartreuse. Mais il semblerait que les cyprinidés voient parfaitement eux aussi les couleurs fluorescentes, avis aux carpistes.
Les sandres sont au fond, ils mordent à la verticale avec des leurres maniés doucement. Les lacs sont généralement calmes et très bas, conditions idéales pour pêcher au bord. Question profondeur on peut les trouver de 7 à 30 m, mais pêcher au delà de 20 m avec une canne verticale est déjà compliqué.
Une fois le montage armé du vif en place on pose sa canne assez haute pour éviter au fil de toucher les obstacles. Le montage consiste en une grosse olive, un cassant en 20 centième d'1m, un émerillon simple, un émerillon coulissant, une perle caoutchouc et un bas de ligne fluoro ou crinelle selon le poisson recherché.
En plan d'eau, les fosses ou leurs abords sont des zones où les gros sandres viennent régulièrement chasser. Mais les tenues changent beaucoup au gré des saisons. On constate cependant des postes qui produisent de gros sujets plus régulièrement que d'autres. Il est donc judicieux de les cibler si on en connait.
Alors vous devrez les chercher dans tous les endroits abrités du courant, même s'il n'y a qu'un mètre d'eau et qu'il s'agit d'un petit remous collé à la berge. Une pêche souvent lente est alors nécessaire pour les décider, mais vous pouvez faire un poisson de plus de 80 cm dans vos pieds.
Cette espèce ubiquiste et à la fertilité importante s'est très vite acclimatée à nos eaux et a colonisé la majeur partie des grands cours d'eau et lacs. Préférant les eaux calmes, troubles et profondes, le sandre peut être rencontré dans de divers milieux : étangs, rivières, canaux ou encore grands lacs de barrage.
Le pêcher au leurre, au vif ou au mort manié donne de très bons résultats. Pour la pêche à la cuillère, une canne de 2,40 à action semi parabolique équipée d'un moulinet à tambour fixe est idéale.
Le montage pour la pêche au mort posé
Concernant le montage, lui aussi est finalement assez simple. Il va falloir escher votre poisson en mettant l'aiguille à locher au niveau de la tête et de la faire ressortir vers la queue. Votre hameçon simple ou triple va alors se retrouver au niveau de la tête du poisson.
Le sandre prend le vif, le tue avec ses canines, le relâche puis l'engame ensuite. Il aime bien ramasser sur le fond une proie qu'il vient de tuer et la gobe d'un coup, donc évitez le montage décollé au bouchon et ferrez lorsque le fil part.
Cependant, certaines odeurs bien connues attirent les poissons. Particulièrement l'ail! Outre cette odeur, il y a l'anis et le sel.
La tresse est très utilisée pour les pêches sensibles du sandre par exemple car il n'y a aucune élasticité. En effet, cela peut s'avérer très utile pour percevoir la moindre touche timide sur des cassures lors de pêche en linéaire ou verticale.
Pour eux, ce qui est naturel et qui aide les poissons à se confondre dans l'environnement, ce sont les tons de vert, de bleu, de gris et de brun. Le jaune, le blanc et le noir sont à la limite du naturel. Toutes les autres couleurs sont là pour attirer l'attention… même chez les poissons.
Les postes gagnants pour pêcher le sandre
Les postes « gagnants » de cet hiver : une crique profonde avec une arrivée d'eau, une limite entre une falaise et une plage, une plage, et une bordure rocheuse sans rien de spécial. Pour les profondeurs souvent entre 8 et 10 mètres.
Plus le bas de ligne est long, plus le sandre peut déplacer l'appât sans tirer sur le plomb. En d'autres termes, la longueur du bas de ligne donne l'impression au poisson que l'appât n'est pas lesté. Une longueur minimum de 60 cm s'impose.
Pour les trouver facilement, recherchez les plateaux et les zones de calme. Si le courant est fort, voir même pendant une crue, n'hésitez pas à chercher en eau peu profonde (moins de 3 m). Lorsque vous les avez trouvés, dites-vous que généralement les sandres ne sont guère très loin.
Un shad GT de Delalande (15cm) ou un pulse shad (13cm) de Berkley sont un excellent choix.
Habitat du sandre en rivière
Le sandre affectionne les rivières à courant lent, les rivières profondes sur fond de cailloux ou de sable. L'eau saumâtre ne le gêne pas plus que cela. Le sandre apprécie les fonds accidentés, les arbres immergés, les grandes profondeurs aussi.
Il met en oeuvre un hameçon simple piqué dans le nez du vif, et un hameçon triple piqué dans le dos, derrière la nageoire dorsale. Le vif se monte en un tournemain, quelle que soit sa taille, et le ferrage à la touche est efficace.
Répartition : Le sandre se rencontre de façon naturelle en Europe de l'est, de l'Allemagne à la Russie. Poisson très recherché pour sa chair, il a été introduit et s'est très bien acclimaté dans presque toute l'Europe. Il possède un cousin en Amérique du nord : « le doré ».
La technique du poisson mort manié permet de chercher le poisson là où il se trouve. Si pour le sandre, la prospection doit se faire très souvent au fond, le brochet se trouve plus souvent entre deux eaux.
On pique derrière la tête et on ressort à la racine de la queue. Puis on tire le bas de ligne et on insère la tige de l'hameçon triple sous la peau, en faisant attention à ce que 2 des 3 branches soient en appui à cheval sur le dos du poissonnet.