Pour développer cette confiance en soi et en son projet, l'expert conseille de passer par des formations ou du coaching de dirigeant. Une personne ayant du charisme aura naturellement de l'autorité sur son équipe et pourra même faire passer des décisions impopulaires, sans pour autant être dans l'autoritarisme.
Sortir du rapport dominant-dominé, c'est découvrir la communication avec l'autre. L'agressivité et la colère qui sous-tendent l'autoritarisme viennent d'un trop-plein d'émotions, dont il est possible de se débarrasser par une activité physique. Un bon moyen d'éviter qu'elles ne se libèrent par l'agressivité.
Pour faire autorité, avoir une vision à long terme et en déduire des objectifs clairs sont des atouts indiscutables. Jean-Louis Muller d'insister : "le manager doit avoir en tête un objectif précis quel que soit ce qu'il fait ou dit. La moindre action doit être posée sous le sceau du résultat à atteindre.
Avant d'exercer son autorité, encore faut-il l'asseoir, c'est à dire mettre en place des règles et les faire respecter. Il s'agit de décider pour les autres. Parfois même de les contraindre à rentrer dans les clous. Exercer son autorité, aussi curieux que cela puisse paraître commence souvent par "autoriser".
Une faible estime de soi
Ce qui fonde l'autorité, c'est le sentiment de sa propre légitimité : savoir que l'on est en droit d'exprimer son désir, de demander, et parfois d'imposer. Lorsque cette représentation est claire, l'autorité en découle assez naturellement.
La première origine de notre peur de l'autorité, c'est un parent très autoritaire... un parent dominateur ou encore un parent possessif. En effet, quand nous étions enfants, nous voyions nos parents comme des « géants ».
Ils expliquent le manque de leur propre autorité en disant que cela ne les concerne pas (« je suis ami avec mon enfant et nous sommes égaux »), en ne voulant pas imposer leur autorité à l'enfant (« je ne veux pas frustrer mes enfants ») ou par les caractéristiques particulières de l'enfant (« il est têtu, il sait ...
L'insubordination est l'attitude d'une personne qui consiste à refuser partiellement ou totalement la subordination à l'égard de quelqu'un. Une insubordination est un acte de manquement à la subordination, un défaut de subordination, un refus de se soumettre à une autorité, une désobéissance.
Ensemble de qualités par lesquelles quelqu'un impose à autrui sa personnalité, ascendant grâce auquel quelqu'un se fait respecter, obéir, écouter : Manquer d'autorité personnelle.
La personnalité autoritaire est dans l'accusation chronique, souvent très intelligemment justifiée (éloquence). Donc tout est de la faute de l'autre qui, lui seul, a des problèmes. La culpabilité est le harpon fatal. L'hypersensibilité générée chez la cible pousse à la faute, validant ainsi la nécessité du surcontrôle.
Faire autorité : s'imposer auprès de tous comme incontestable, servir de règle. Un ouvrage qui fait autorité. Personne qui fait autorité.
L'autorité naturelle serait à rapprocher du « droit naturel », soit de la marque sur l'être humain des effets du langage et de la parole. Le rapport que quiconque entretient avec cette marque, la façon dont elle s'est inscrite, la lecture qu'il va en faire conditionnent ses rapports au monde.
Vous pouvez généralement reconnaître la personne autoritaire quand elle : Cherche à imposer son sentiment de pouvoir, son avis, son point de vue ou sa décision. Éprouve le moins d'empathie possible pour l'autre et ne tient pas compte de ses émotions lorsqu'elle donne des ordres.
Dites à la personne qu'elle est irrespectueuse.
Répondez en disant : « je pense que c'est une bonne idée, mais la manière dont vous l'exprimez est irrespectueuse. » Vous pouvez dire « Je suis d'accord que c'est la meilleure manière d'agir, mais je n'apprécie pas la manière dont vous me commandez avec grossièreté. »
Il s'appuie donc sur trois piliers de l'autorité éducative : “ être l'autorité, avoir de l'autorité, faire autorité ”. Ces trois “ pôles ” sont " l'autorité statutaire, l'autorité de l'auteur et l'autorité de capacité, de compétence.
Les trois sources de légitimation de l'autorité sont les règlements, les structures et les capacités. L'autorité d'un magistrat tient de la loi, ainsi que de sa fonction au sein de la justice (règlement et structure), mais il peut être reconnu compétent ou non (capacité).
Transfert de responsabilité : l'autorité peut, dans certains cas, représenter une baisse du stress pour les collaborateurs. En effet, si l'un des employés est nommé chef de votre équipe, il devient responsable à votre place de la qualité de votre travail vis-à-vis de la hiérarchie.
Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
Il conteste votre autorité : le responsabiliser
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
La limite d'âge
L'autorité parentale s'exerce jusqu'à 18 ans. En effet, à cet âge, les enfants ont atteint leur majorité et sont considérés comme des adultes. Si les parents n'ont plus la possibilité d'obliger l'enfant à respecter leurs volontés, il n'en demeure pas moins que leur présence sera nécessaire dans sa vie.
Pour demander la restitution de l'autorité parentale, vous ou l'autre parent devez justifier d'un changement significatif de votre situation, permettant d'assurer à nouveau la vie de l'enfant de manière normale et sécurisée. Cette restitution peut être totale ou partielle.
L'autorité parentale correspond à l'ensemble des droits et des devoirs que les parents ont vis-à-vis de leur enfant mineur. Ces droits et devoirs se traduisent de différentes manières : veiller sur l'enfant, sa santé, son éducation, son patrimoine,...