Si les conditions deviennent défavorables (sécheresse, lumière…), le blob cesse de grandir et se dessèche. Il peut vivre plusieurs années au ralenti sous cette forme appelée «sclérote», explique Luca Morino, gestionnaire des collections au Parc zoologique.
Pour se réactiver et se développer, ces spores n'attendent qu'une seule chose : trouver un coin humide… la matrice d'un blob par exemple. Si le blob se délecte volontiers de certaines bactéries et moisissures, il en est d'autres qu'il redoute.
Quelle taille peut-il atteindre ? Jusqu'à 10 mètres carrés en laboratoire, mais dans la nature, il fera au maximum un mètre carré, car il n'a pas forcément le temps et les conditions qui lui permettent de s'étendre.
53 mètres et 9 centimètres : le record du monde du plus long blob battu à Châteauroux. Pendant toute une journée, des élèves du lycée Blaise Pascal de Châteauroux ont crée une spirale de blob, cet organisme vivant aux propriétés étonnantes. Avec un ruban de plus de 53.09 mètres de long, ils ont réussi leur pari !
Questions extravagantes : Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité.
Tous les jours, on écarte les restes de repas de Blobi et Bolga avant de changer leur gelée (comptez quinze minutes). Le meilleur outil est… le couteau à beurre. Sauf qu'à chaque manipulation, on tranche un petit bout de la créature avec une pointe de culpabilité.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Figure : Choix entre deux sources alimentaires de qualité différente. Le blob japonais choisit la nourriture la moins riche (1% Avoine (+)) dans 50% des cas alors que le blob australien choisit la nourriture la plus riche (10% avoine (++)) dans 90% des cas.
En sous-bois, sur le bois mort, les vieilles souches, dans les feuilles mortes (milieux biologiquement riches), il trouve facilement de quoi se nourrir.
Les limaces et certains petits scarabées sont leurs seuls prédateurs car les blobs ne peuvent se sauver rapide- ment. Certaines tribus indigè- nes les mangent. Ils ont un goût de champignon.
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Selon l'espèce, sa couleur change, il peut être rouge, blanc, rose, bien que le plus connu soit Physalum polycephalum et son jaune vif.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
Un blob en orbite terrestre
Ensuite, comme le blob respire il lui faut une boite où l'air peut rentrer mais lui ne doit pas s'échappe !
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Vous pouvez l'humidifier légèrement votre sclérote avec une goutte d'eau pour l'aider à se réhydrater. Pas trop non plus! Placez un ou deux flocons d'avoine à côté de votre Blob pas trop loin ni trop prêt! Essuyez le couvercle de la boîte de pétri et placez votre BloB dans l'obscurité.
Mais finalement… qu'est-ce qu'un blob ? Le blob, constitué d'une seule cellule géante, n'a pas de système nerveux ni de cerveau. Il ressemble à une mousse gélatineuse jaune et aime vivre dans les sous-bois, dont il apprécie l'humidité et l'obscurité.
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.