Paillis organiques riches en azote : tonte de pelouse, déchets tendres du jardin (fanes des légumes, feuilles de salades ou de bettes abîmées...) ; Paillis organiques riches en carbone : paille, feuilles mortes, BRF...
Sang séché, corne broyée, sont d'excellents engrais organiques, ainsi que le compost et en règle générale les paillis organiques. Mais il est en fait tout simple de faire naturellement des apports d'azote au jardin.
Il est donc intéressant de cultiver des fabacées annuelles (haricots, pois, fèves…) ou bisannuelles car les parties non récoltées enrichissent le sol en azote, ce qui profite aux cultures suivantes. D'autres fabacées, non comestibles, peuvent être cultivées comme engrais verts, par exemple le trèfle et la luzerne.
La présence de certaines plantes sauvages est une preuve que le sol est riche en humus. C'est le cas par exemple des orties et des fougères. Le diagnostic est le même en ce qui concerne la plante du bouton d'or. Ces plantes illustrent que votre sol contient de l'azote en grande quantité.
On peut tout simplement apporter de l'azote au sol juste avant d'installer le paillage : compost (bien mûr !), fumier (bien décomposé...), engrais naturels riche en azote (corne broyée par exemple -le sang séché n'est pas recommandé car il libère son azote trop rapidement-), purin d'ortie....
✓ Terre à tendance argileuse, lourde, collante: présence de prêle, jonc, liseron, chiendent, spirée des prés, carex, saule, bouleau, frêne, etc. ✓ Terre contenant en excès de l'azote: présence d'ortie bien drue, aux feuilles vert-foncé. ✓ Terre de jardin de bonne qualité: présence de ronce.
Signes visibles de carence en azote
En cas de manque d'azote, la plante présente une croissance retardée, des tiges et des feuilles de petit format, les feuilles les plus anciennes qui jaunissent, puis qui tombent. Les tiges peuvent parfois rougir.
Les symptômes d'une carence en azote sont souvent difficiles à identifier car ils ne sont pas localisés et concernent, en général, une parcelle entière. les jeunes feuilles restent petites et pâlissent. A partir de début véraison, les pétioles, les nervures et les rafles prennent une teinte rougeâtre.
L'azote existe à l'état libre dans l'air, dont il constitue environ 78 % en volume, sous forme de molécules diatomiques (diazote N2). On le trouve également combiné dans les nitrates et les sels ammoniacaux. Il entre enfin dans la constitution des protéines et des acides nucléiques des êtres vivants.
Le purin d'ortie a de multiples vertus. En tête de liste, c'est un engrais naturel riche en azote qui va stimuler la croissance des plantes mais aussi les rendre plus résistantes au maladies. Ainsi, le purin d'ortie est souvent recommandé pour prévenir des maladies et nuisibles comme le mildiou et les pucerons.
apport de compost mûr, apport de fumier (frais si apport à l'automne, mais bien décomposé si apport au printemps) apport de matériaux verts (azotés) : tontes, feuilles d'orties, feuilles de consoude, déchets verts de cuisine…
Le marc de café est un engrais naturel riche en azote (N) et phosphore (P) assimilables à la longue, potassium et magnésium assimilables immédiatement. Attention toutefois à ne pas en abuser car il favorisera le développement de la végétation au détriment de la floraison.
Le gaz ne subit aucune transformation de son état, il est donc techniquement impossible de produire de l'azote liquide avec un simple générateur d'azote gazeux.
Pour les prairies pâturées, il est judicieux d'apporter l'azote juste après la sortie des animaux, alors qu'en prairie de fauche, il est préférable d'attendre la reprise de végétation de l'herbe, soit une dizaine de jours. Évitez un apport en période de sécheresse : il serait sans effet sur les repousses.
Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.
Aujourd'hui, l'azote gazeux ou diazote est généralement obtenu par liquéfaction de l'air, dont il est le principal constituant avec une concentration de 78,06 % en volume et de 75,5 % en masse. La production mondiale est d'environ 150 millions de tonnes par an. Article détaillé : diazote.
L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveau sol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures. Il vaut mieux du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (pailles peu visibles) et il est préférable de ne pas l'enfouir très profondément.
Au compost, les matériaux riches en azote sont les produits verts, humides, fins, mous, non ligneux, facilement décomposés par les bactéries, produisant un humus jeune peu durable : déchets de cuisine et épluchures de légumes, tontes de pelouse, déchets végétaux jeunes (fleurs, fanes de légumineuses, feuilles vertes…), ...
L'excès d'azote n'est pas bon du tout. Il pollue l'environnement, d'autant que l'azote étant très facilement soluble dans l'eau, une pluie le lessivera et l'emportera en aval. Les plantes se développent excessivement en feuillage trop tendre, et deviennent vulnérable aux maladies et aux pucerons.
Salades, choux, poireaux, épinards, bettes, endives, choux, rhubarbe, céleri-branche, cerfeuil... Ils ont besoin de fertilisants riches en azote, qui favorise la pousse des feuilles et leur apportent des sels minéraux.
Support physique des cultures, un sol fertile doit avoir une structure et une profondeur qui permettent aux plantes de développer leurs racines pour s'ancrer, retenir l'humidité et évacuer l'eau en excès. Sa composition doit permettre un bon approvisionnement en éléments nutritifs (N,P,K), en eau et en oligo-éléments.
Mais qu'est-ce qu'un sol pauvre ? Généralement, on met sous cette étiquette des terres superficielles (peu profondes), caillouteuses ou sableuses, sèches, peu humifères et peu fertiles. Le pH peut être fortement acide ou basique.
Les amendements à utiliser sont le fumier, toujours bien mûr, la paille, les tontes, le compost. Petit à petit ces éléments seront broyés et intégrés à la terre, dans laquelle les micro-organismes se chargeront de la transformer.