En affirmant « Je hais le mouvement qui déplace les lignes », la Beauté fait l'éloge d'une immobilité marmoréenne qui serait pour elle le seul véritable modèle de la beauté. Le mouvement est dispersion, changement, et ne peut donc convenir à une Beauté qui se veut éternelle, immuable.
Le beau est extrait du mal, du laid. Il est ainsi mystérieux et énigmatique. Dans son recueil Les Fleurs du Mal ne dit-il pas dans un poème intitulé « La Beauté » : « Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ».
Cette fascination amène cependant à des divergences d'interprétations selon les critiques. Ainsi, selon Jean-Michel Hirt, Baudelaire est « amoureux du féminin », alors que, pour Erich Auerbach, Baudelaire propose « une image dégradante de la sensualité, et surtout la mise en rapport femme-péché ».
Baudelaire assigne à la volonté et à la raison une place plus importante qu'à la spontanéité affective dans sa con- ception de la création artistique; en cela il se trouve à l'op- posé de l'esthétique romantique.
La Beauté est un sonnet de Charles Baudelaire, publié dans son recueil Les Fleurs du mal en 1857 ; il fait partie de la section Spleen et Idéal.
Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or », écrit-il dans son poème « Orgueil ». Le poète se doit de transformer le réel par le verbe, en en extrayant la quintessence.
Plus beau poème du monde ? La courbe de tes yeux, Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926 | Paul eluard poeme, Poeme francais, Poeme et citation.
Le beau est communément défini comme la caractéristique d'une chose qui au travers d'une expérience sensorielle (perception) ou intellectuelle procure une sensation de plaisir ou un sentiment de satisfaction ; en ce sens, la beauté provient par exemple de manifestations telles que la forme, l'aspect visuel, le ...
De plus "La poésie n'a d'autre but qu'elle même " affirme Baudelaire,( on peut y voir un héritier du mouvement parnassien « l'art pour l'art « et faire de la sorte un parallèle ) il souligne ici la dimension esthétique de la poésie et qu'elle n'a aucune fonction particulière.
Ses refus. L'attitude de Baudelaire peut être négative, polémique même. Ainsi il poursuit de son ironie les prétentions de l'esprit positif et positiviste à envahir le domaine poétique. Il lutte contre ce qu'il appelle « l'hérésie de l'enseignement », dont il dénonce les formes les plus insupportables.
En ce qui concerne l'amour humain, le pas au-delà de Baudelaire consiste à discerner l'abaissement que la volupté implique : l'esprit se trouve précipité dans la matière corporelle par l'opération amoureuse, il lui faut ressentir cet abandon de lui-même, ce rire et ces larmes qui dispersent toutes ses facultés.
Jeanne Prosper Caroline Lemer dite Jeanne Duval, née vers 1827 vraisemblablement à Jacmel (Haïti) et morte dans les années 1870 sans doute à Paris, est une actrice et danseuse française. Elles est essentiellement connue pour avoir été la maîtresse et la muse du poète Charles Baudelaire.
Littéraire. Transformation de la réalité banale en une fiction poétique, miraculeuse : L'alchimie du verbe, de la douleur.
Baudelaire est un citadin, un "flâneur" dans la grande ville. Pour lui, il ne s'agit pas d'embellir la ville mais d'y déceler la beauté mystérieuse qui y éclot à chaque pas. La ville est le motif où se manifeste de la façon la plus claire la conception baudelairienne du Beau.
Le poète donne une valeur allégorique au monde qui l'entoure. D'une façon plus générale, à travers l'évocation poétique d'un objet, se dessine une allégorie : le monde quotidien devient alors réflexion sur la condition humaine. Ainsi « L'Horloge » que décrit Baudelaire dans un de ses poèmes, n'est plus un simple objet.
La beauté fascine également par son aspect monstrueux. Ainsi Baudelaire fait un rapprochement de la beauté et du monstrueux, comme un oxymore : "Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant". Ces rapprochements inhabituels montrent la modernité poétique de Baudelaire.
Il cherche à extraire la beauté du mal par le travail poétique afin de dépasser la souffrance propre à l'âme humaine. La condition du poète : À travers ce dualisme entre spleen et idéal, c'est la condition du poète que l'auteur prend pour sujet.
Publiés en 1857, il a pour but de faire ressentir aux lecteurs le mal que l'auteur ressent. Selon lui c'est fleur dites « maladives » naissent de ses souffrances et, il juge l'ennui comme le premier responsable du mal.
Le poète plonge alors dans la fange pour en tirer une étonnante forme de beauté. « Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or », écrit-il ainsi dans un épilogue des Fleurs du mal resté inachevé.
On trouve parfois dans la littérature esthétique classique d'autres critères de la beauté : l'éclat des couleurs par exemple – « Des choses qui ont de brillantes couleurs, on dit qu'elles sont belles » affirme saint Thomas –, la simplicité, quelquefois aussi la sérénité et l'immobilité, que les Anciens jugent « divines ...
II Le beau est subjectif et formel
Une chose n'est pas belle ou laide en soi ; sa beauté ou sa laideur dépend de notre sensibilité. La beauté n'est plus une vérité, mais un sentiment subjectif et relatif. Elle n'est plus l'objet de la science classique, mais de l'esthétique.
La dichotomie du beau et du laid trouve en philosophie son illustration première dans la figure de Socrate, personnage énigmatique et contradictoire aux yeux de ses contemporains fascinés par la beauté des formes corporelles et artistiques : Socrate, en effet, est à la fois celui qui a la plus belle âme, et celui dont ...
Le monde devient merveilleux et lumineux quand je suis avec toi. J'ai besoin d'être avec toi, de vivre et de jouir de notre si bel amour. Sans toi, il n'y a pas d'amour, sans toi, je n'existe pas. Sans toi, le monde est vide et n'a aucun sens, je te demande de rester à mes côtés, car j'aurai toujours besoin de toi.
L'homme et la mer.
Victor-Marie Hugo dit Victor Hugo, considéré comme l'un des plus importants poètes et écrivains de tous les temps, est né à Besançon en 1802.