Pour les catholiques occidentaux (latins), le geste consiste à toucher successivement, du bout des doigts (indistinctement dépliés) de la main droite (les cinq doigts rappelant les cinq plaies du Christ sur la Croix), le front, la poitrine (cœur), l'épaule gauche puis l'épaule droite.
On comprend ainsi la logique spirituelle qui anime les croyants dans le geste du signe de croix déployé avec la main droite : Le front, siège de la pensée, La poitrine, lieu de la santé physique et du cœur, Et les épaules, représentant la force de vivre et l'activité quotidienne.
Le chrétien commence sa journée, ses prières et ses actions par le signe de la croix, « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen ». Le baptisé voue la journée à la gloire de Dieu et fait appel à la grâce du Sauveur qui lui permet d'agir dans l'Esprit comme enfant du Père.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Les protestants croient, comme les autres chrétiens, en un Dieu créateur, et participent, entre protestants ou dans le cadre d'initiatives œcuméniques, à des actions en faveur de la sauvegarde de la Création.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
La célébration s'achève par le rite de l'encensement du cercueil. L'assistance et les proches sont alors invités à bénir le cercueil ou à effectuer un geste d'amitié en posant une main sur le cercueil ou en faisant un signe de croix. Fréquent également, l'aspersion du cercueil avec de l'eau bénite.
Il reste le signe d'affirmation des chrétiens orthodoxes et catholiques lorsqu'ils le font sur eux. Pour les catholiques, ce geste, répété au cours de chaque messe, équivaut à une profession de foi qui symbolise leur appartenance au « corps du Christ » qu'est l'Église.
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? (Mc 15,34 et Mt 27,46) crié « à voix forte » en araméen Eloï, Eloï, lama sabbaqthani ? (Ps 22:2) Souffrance suprême du sentiment d'abandon : la nuit obscure de l'homme Jésus, qui pourtant cite un psaume qui s'achève sur la réhabilitation du juste – et la mort survient à ...
L'origine du symbole vient de la tradition catholique selon laquelle Pierre l'apôtre aurait été crucifié à l'envers, d'après Origène d'Alexandrie. La tradition du martyre de saint Pierre, s'appuie sur un texte apocryphe, fragmenté, les Actes de Pierre, écrit vers la fin du II e ou le début du III e siècle.
C'est la prière la plus simple. Elle consiste à répéter longuement le Nom de Jésus, une phrase de psaume ou une invocation : « Seigneur, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi pécheur », « Seigneur, ne t'éloigne pas de moi », « Seigneur, montre-moi ton visage », « Seigneur, tu sais bien que je t'aime ».
Âme du Christ, sanctifie-moi, Corps du Christ, sauve-moi, Sang du Christ, enivre-moi, Eau du côté du Christ, lave-moi, Passion du Christ, fortifie-moi. Ô bon Jésus, exauce-moi. Dans tes blessures, cache-moi. Ne permets pas que je sois séparé de toi.
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (v. 2, cf. Mt 27, 46).
L'expression porter sa croix signifie « endurer, supporter, avec une forme de résignation, les épreuves ou les moments difficiles de la vie, qu'on ne peut ni prévoir ni éviter ». On trouve aussi une variante de cette expression sous la forme d'un proverbe : chacun porte sa croix .
Crucifix est un terme issu du latin ecclésiastique du XII e siècle crucifixus, participe passé du verbe crucifigere, qui signifie « fixer sur une croix ». Un crucifix est donc une croix supportant une statuette de Jésus-Christ dans la posture de la crucifixion.
►Dans le cas d'une inhumation, la mise en bière peut se faire avec un ou des membres de la famille, mais sans nécessairement la présence de la police. ► Dans le cas d'une crémation et/ou en l'absence de la famille, la mise en bière doit se faire avec la présence de la police.
Concernant le défunt, il y'a aussi une peur qui hante les proches quant à sa destinée et sa « réelle » mort. La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil).
Seigneur Jésus, toi qui as pleuré ton ami Lazare au tombeau, essuie nos larmes, nous t'en prions. R. Donne-lui, Seigneur, le repos éternel. Toi qui as fait revivre les morts, accorde la vie éternelle à notre frère (sœur), nous t'en prions.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Selon une tradition chrétienne qui remonte à la fin du IV e siècle, c'est la mère de l'empereur Constantin Ier , l'impératrice Hélène, qui aurait découvert la Croix de Jésus ainsi que celles des deux larrons, lors d'un pèlerinage en Palestine entrepris en 326.
Cela est même vu comme un geste altruiste ; une façon de vivre en pratique l'amour de son prochain. Par ailleurs, le corps du défunt ne fait l'objet d'aucune sacralisation, d'aucune prière. Les soins apportés au corps ont pour but de le rendre présentable aux yeux des vivants.
Dans les Évangiles
La descente de croix a lieu le soir de la Crucifixion et Joseph d'Arimathie demande à Ponce Pilate l'autorisation d'emporter le corps de Jésus. Ponce Pilate, étonné que la mort soit arrivée si vite, demande la confirmation à Longin le Centurion qui perça le côté droit de Jésus avec la Sainte Lance.